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Définition: AVARE, adjectif et substantif.

Publié le 01/11/2015

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Définition: AVARE, adjectif et substantif. A.— Qui fait preuve d'avarice. 1. [En parlant de pers] Qui a la passion d'amasser et de retenir les richesses sans en faire usage. Synonymes : avaricieux, chiche, cupide, ladre : Ø 1. C'était un peuple patient et tenace, rangé et régulier, avare et avide. Supposé qu'un tel peuple devienne belliqueux, ces habitudes d'avarice et d'avidité se changeront en esprit de conquêtes. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 1, 1831, page 33. Ø 2. C'est tout juste si elle ne fait pas ses robes elle-même, par économie. Elle est avare comme un pou. GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948, page 75. — Emploi comme substantif : Ø 3. L'avare qui ne fait pas valoir son trésor dans la crainte de l'exposer, à la vérité ne favorise pas l'industrie, mais du moins il ne lui ravit aucun de ses moyens; ce trésor amassé l'a été aux dépens de ses propres jouissances, et non, comme le vulgaire est porté à l'imaginer, aux dépens du public;... JEAN-BAPTISTE SAY, Traité d'économie politique, 1832, page 454. Ø 4.... je m'entourai de tout ce que je pus me procurer d'objets précieux ou fragiles, de vases ou de livres rares et surtout de tableaux que la connaissance que j'ai de la peinture me permettait d'avoir à très bas prix. Durant quinze ans, je thésaurisai comme un avare; je m'enrichis de toutes mes forces... ANDRÉ GIDE, Les Nourritures terrestres, 1897, page 189. · Un avare fastueux. " Celui qui affecte une magnificence mêlée d'avarice " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). — Proverbes. À père avare, fils prodigue (Dictionnaire de l'Académie Française); à femme avare, galant escroc (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré); l'avare et le cochon ne sont bons qu'après leur mort (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré). Remarque : 1. Avare/avaricieux. " L'avare est celui qui est en proie à l'avarice, et dont toute la conduite est dirigée par cette passion. L'avaricieux est celui qui commet actuellement des actes d'avarice. Celui qui manque à donner dans l'occasion, ou qui donne trop peu, s'attire le nom d'avaricieux " (LITTRÉ; confer avaricieux). 2. Avare/intéressé. " Un homme avare aime la possession, et ne fait aucun usage de ce qu'il a : un homme intéressé aime le gain, et ne fait rien gratuitement. L'avare se prive de tout ce qui coûte : l'intéressé ne s'arrête guère à ce qui ne produit rien. Les avares ne savent ni donner ni dépenser : il y a des personnes qui, pour être intéressées, n'en sont pas moins prodigues; elles donnent libéralement à leurs plaisirs ce que l'avidité du gain leur fait acquérir " (NOUVEAU DICTIONNAIRE DES SYNONYMES FRANÇAIS (ANTOINE-LÉANDRE SARDOU), 1877). 2. [En parlant d'une attitude ou d'un attribut de la personne] Qui manifeste un grand manque de générosité ou une grande avidité. Soin avare; caractère, humeur avare (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 5.... la guerre continuelle, mais une guerre de cupidité plus que d'enthousiasme; un génie avide et avare. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 66. 3. Par analogie. [En parlant d'inanimés] Qui livre son avoir, ses produits avec parcimonie, qui donne très/trop peu. Sol avare : Ø 6. Et Pomone et Palès, et Flore et les Dryades, Doivent leurs doux trésors à l'urne des Nayades, Surtout dans les climats où l'ardente saison Jusque dans sa racine attaque le gazon, Et laisse à peine au sein de la terre embrasée Tomber d'un ciel avare une foible rosée. ABBÉ JACQUES DELILLE, L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, Second chant, 1800, page 82. B.— Avare de quelque chose. [En parlant d'une personne ou d'un attribut de la personne, d'une entité personnifiée] Qui n'est pas prodigue de : Le ciel, la nature, la fortune ne lui fut point avare de ses dons (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932) : Ø 7. Je veux dire que ma mère est avare de ses sentiments, mais qu'une fois qu'elle les a accordés, c'est pour toujours. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 2, 1846, page 378. — Emploi comme substantif. Ø 8. Les avares d'argent sont noyés dans la masse bien plus considérable des avares de soi. Il est peut-être vrai, comme le veulent certains écrivains religieux russes, que leur mal représente le péché principal de l'occident, spécialement depuis que, de conquérante, la bourgeoisie y est devenue âpre, calculatrice et mortellement ordonnée. EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 325.

« (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustr?); l'avare et le cochon ne sont bons qu'apr?s leur mort (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustr?).

Remarque?: 1.

Avare/avaricieux.

" L'avare est celui qui est en proie ? l'avarice, et dont toute la conduite est dirig?e par cette passion.

L'avaricieux est celui qui commet actuellement des actes d'avarice.

Celui qui manque ? donner dans l'occasion, ou qui donne trop peu, s'attire le nom d'avaricieux " (LITTR?; confer avaricieux).

2. Avare/int?ress?.

" Un homme avare aime la possession, et ne fait aucun usage de ce qu'il a?: un homme int?ress? aime le gain, et ne fait rien gratuitement.

L'avare se prive de tout ce qui co?te?: l'int?ress? ne s'arr?te gu?re ? ce qui ne produit rien.

Les avares ne savent ni donner ni d?penser?: il y a des personnes qui, pour ?tre int?ress?es, n'en sont pas moins prodigues; elles donnent lib?ralement ? leurs plaisirs ce que l'avidit? du gain leur fait acqu?rir " (NOUVEAU DICTIONNAIRE DES SYNONYMES FRAN?AIS (ANTOINE-L?ANDRE SARDOU), 1877).

2.

[En parlant d'une attitude ou d'un attribut de la personne] Qui manifeste un grand manque de g?n?rosit? ou une grande avidit?.

Soin avare; caract?re, humeur avare (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise)?: ? 5....

la guerre continuelle, mais une guerre de cupidit? plus que d'enthousiasme; un g?nie avide et avare. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 66.

3.

Par analogie.

[En parlant d'inanim?s] Qui livre son avoir, ses produits avec parcimonie, qui donne tr?s/trop peu.

Sol avare?: ? 6.

Et Pomone et Pal?s, et Flore et les Dryades, Doivent leurs doux tr?sors ? l'urne des Nayades, Surtout dans les climats o? l'ardente saison Jusque dans sa racine attaque le gazon, Et laisse ? peine au sein de la terre embras?e Tomber d'un ciel avare une foible ros?e. ABB? JACQUES DELILLE, L'Homme des champs ou les G?orgiques fran?aises, Second chant, 1800, page 82.. »

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