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Définition: AZTÈQUE, substantif et adjectif.

Publié le 01/11/2015

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Définition: AZTÈQUE, substantif et adjectif. I.— Emploi adjectival. A.— GÉOGRAPHIE, HISTOIRE. [En parlant d'un animé ou d'un inanimé] Qui appartient, qui est propre à la population et à la civilisation qu'au début du xvie. siècle les conquérants espagnols trouvèrent au Mexique. Art, calendrier, civilisation, langue, population, pyramide aztèque. B.— Argot. [En parlant d'une personne] Qui est chétif : Ø 1. [le nain :] (...) moi, Bibi, tout aztèque que j'suis, j'connais quéqu'un qui vous tombera. JEAN RICHEPIN, Truandailles, 1891, page 70. II.— Emploi comme substantif. A.— GÉOGRAPHIE, HISTOIRE. Membre de cette population. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle. B.— LINGUISTIQUE. substantif masculin. Langue parlée par cette population, par quelques autres (Toltèques, Chichimèques, etc.) et qui est encore en usage dans certaines régions du Mexique. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. et du XXe. siècle. C.— Argot. Homme petit, chétif : Ø 2. Tu verras, au sortir du collège, un gamin Lissant ses blonds cheveux et parfumant sa main Satisfait de lui-même et plein d'impertinence, Jetant aux quatre vents ses livres de science, S'accrocher aux jupons d'une duègne à l'oeil sec, Qui montrera l'amour à ce chétif aztec. AMÉDÉE MARTEAU, Satires, Jeunesse dorée, 1861, page 129. Ø 3. Or, tous les lutteurs inscrits avaient été désarçonnés et mis hors de joute, sauf un seul, et celui-là, bon Dieu! ce chétif Provençal, aigre et faux entre tous ceux de la croisade, méritait-il, lui, d'être touché par la royale main de l'Incomparable! Oh! non, ce n'était pas lui, ce ne pouvait être lui, ce disgracieux, cet aztèque, ce puceron, ce zéro, ce rien, indigne même d'en être regardé de près ou de loin, qu'on destinait à l'honneur de se faire crever la paillasse par le Numéro Un? LÉON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 68. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 30.

« AM?D?E MARTEAU, Satires, Jeunesse dor?e, 1861, page 129.

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Or, tous les lutteurs inscrits avaient ?t? d?sar?onn?s et mis hors de joute, sauf un seul, et celui-l?, bon Dieu! ce ch?tif Proven?al, aigre et faux entre tous ceux de la croisade, m?ritait-il, lui, d'?tre touch? par la royale main de l'Incomparable! Oh! non, ce n'?tait pas lui, ce ne pouvait ?tre lui, ce disgracieux, cet azt?que, ce puceron, ce z?ro, ce rien, indigne m?me d'en ?tre regard? de pr?s ou de loin, qu'on destinait ? l'honneur de se faire crever la paillasse par le Num?ro Un? L?ON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 68.

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