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Définition: BABA1, adjectif.

Publié le 01/11/2015

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Définition: BABA1, adjectif. Familier, populaire. Surtout dans les expressions. (en) être baba, (en) demeurer baba, (en) rester (comme) baba. Qui reste bouche bée, frappé de stupeur, d'admiration, etc. : Ø 1. Au vacarme qu'ils déchaînèrent, le personnage s'était retourné, et, de loin, immobile, il les regardait venir. Mais eux, l'ayant rejoint, demeurèrent baba, stupéfaits de reconnaître en lui l'éteigneur de réverbères communal arrêté sur place au milieu des allées et venues multiples de sa profession. Sa lance sur l'épaule, étonné de leur étonnement, ce fonctionnaire les dévisageait en silence, fixait sur l'étrangeté de leur tenue un oeil oblique... GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, page 159. Ø 2.... elle dit à grand'mère, qui est baba de surprise : — je vous interloque!... Oh!... ne me dites pas que non!... J'ai déjà commencé une tournée de visites, et je vois bien que, partout, je produis le même effet... ça s'explique... je succède à une belle madame, qui s'habillait à faire baver les anges d'admiration, et je suis toujours fichue comme l'as de pique... il faut le temps de s'habituer à moi!... SIBYLLE-GABRIELLE-MARIE-ANTOINETTE DE RIQUETTI DE MIRABEAU, COMTESSE DE MARTEL DE JANVILLE, DITE GYP, Souvenirs d'une petite fille, 1927, page 207. PARADIGMES. (Quasi-) synonymes : abasourdi, ahuri, consterné, ébahi, ébaubi, éberlué, épaté, estomaqué, interloqué, médusé, pétrifié, sidéré, surpris. Remarque : 1. Baba est donné comme adjectif invariable dans DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, Pet IT DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), NOUVEAU DICTIONNAIRE DES DIFFICULTÉS DU FRANÇAIS (JEAN-PAUL COLIN) 1971; pourtant, il se rencontre avec la marque du pluriel : " ... hagards, hébétés... Babas, quoi! " (GEORGES COURTELINE, La Conversion d'Alceste, 1905, page 181). 2. Selon L'ARGOT PARISIEN (ADRIEN TIMMERMANS), 1892, page 98, cet adjectif peut se substantiver et prend alors le sens de « celui qui s'épate de tout ».

« Conversion d'Alceste, 1905, page 181).

2.

Selon L'ARGOT PARISIEN (ADRIEN TIMMERMANS), 1892, page 98, cet adjectif peut se substantiver et prend alors le sens de ? celui qui s'?pate de tout ?.. »

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