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Définition: BON(N)IR, (BONIR, BONNIR) verbe.

Publié le 04/11/2015

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Définition: BON(N)IR, (BONIR, BONNIR) verbe. Argot. Raconter (de bonnes histoires) ou, par extension, tenir un propos quelconque. Sans qu'il ait l'temps d'bonir « Amen » (MARCUS, Quinze fables célèbres, I, 1947, page 3 ); ... prenaient un malin plaisir (...) à lui « bonnir » (...) des histoires extraordinaires (PAUL VIALAR, La Mort est un commencement, Les Morts vivants, 1947, page 111 ). SYNTAXE : Ne pas/plus en bon(n)ir une ou n'en bon(n)ir pas une (= se taire) :... arrêtait brusquement son discours, n'en bonnissait plus une (A. HUMBERT, Mon bagne, 1880, page 33),... ne répondit pas (...) ne pouvait plus en bonnir une (A. LE BRETON, Du Rififi chez les hommes, 1953, page 45). — PARADIGMES. (Quasi-)synonymes : affirmer, annoncer, assurer, dire, jacter, jaspiner, parler, pérorer, révéler. Remarque : Dans certains exemple, bon(n)ir se rapproche beaucoup du sens de bonimenter : ... pour f... dedans par des moyens appropriés, en bonissant, en l'étourdissant, celui qu'ils ont en face d'eux (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 10, 1913, page 110). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1.

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