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Définition: CÂLINER, verbe.

Publié le 07/11/2015

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Définition: CÂLINER, verbe. I.— Emploi transitif. A.— [Le sujet désigne généralement une personne, plus rarement un animal] 1. [L'objet désigne une personne, généralement un enfant ou un être cher] Bercer de gestes, de regards, de paroles tendres, caressants. Serre-moi fort, câline-moi... oui, berce-moi (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, page 1029 ). Synonymes : caresser, choyer, dorloter : Ø 1. À ce moment, l'un des enfants, qui était tombé, vint se réfugier en criant et se cacher dans la robe de sa mère... celle-ci le prit dans ses bras, le berça avec des paroles gentilles, le câlina, l'embrassa tendrement, et le renvoya apaisé, souriant, avec les deux autres. OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, page 322. — emploi absolu. Tripoter, c'est très mal! mais câliner c'est très bien (HENRI DE MONTHERLANT, Celles qu'on prend dans ses bras, 1950, page 796 ). 2. Rare. [Avec parfois une nuance péjorative] Amadouer, enjôler quelqu'un pour en obtenir un avantage : Ø 2. — Vois, dit madame du Tillet à sa soeur, on nous dit fausses. Mon mari câline monsieur Nathan, et c'est lui qui veut le faire mettre en prison. HONORÉ DE BALZAC, Une Fille d'Ève, 1839, page 77. — Emploi intransitif. Faire le câlin devant quelqu'un pour en obtenir un avantage. C'est à lui [le père Simaise] qu'on s'adresse en câlinant : « Papa, j'ai besoin d'un chapeau... papa, il me faut une robe » (ALPHONSE DAUDET, Les Femmes d'artistes, 1874, page 153 ). · [Avec une idée d'hypocrisie] Il est vrai, monseigneur, répondit le loup en câlinant; je vous suivois dans l'espérance de vous intéresser à mes vues bénévoles et philosophiques (CHARLES NODIER, Trésor des fèves et fleurs des pois, 1833, page 41 ). B.— Par métonymie. 1. [Le sujet désigne une partie du corps, un sens, etc.] Avoir envers quelqu'un ou quelque chose une expression, une attitude, un comportement tendre, caressant Son regard câline les formes aimées (ROGER MARTIN DU GARD, Devenir, 1909, page 114 ). Remarque : L'emploi de l'adjectif en ant est attesté en ce sens. Par paroles câlinantes et douces, petit à petit j'essayerais de la rattacher à la vie (FERDINAND FABRE, Le Chevrier, 1867, page 324). 2. [L'objet désigne un inanimé concret] Deux ramiers sur un pin, câlinaient leurs plumes (GEORGES D'ESPARBÈS, Les Derniers lys, 1898, page 73 ). II.— Emploi pronominal réfléchi. A.— Vieux. Être inactif, rester dans l'indolence, se dorloter. Il passe le temps à se câliner dans un fauteuil (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1878); Confer câlin I A 2. B.— Se câliner à, se câliner contre.. Se blottir tendrement contre quelqu'un. Il y a beau temps qu'il se fût envolé dans les airs, pour venir se câliner à ses joues (MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, page 1325); en venant se câliner contre moi, comme une femme aimée (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 246 ). — Par métaphore : Ø 3. Alors elle se repentit d'avoir été si dure envers le malheureux être, et elle éprouva le besoin de se câliner à son dévouement, comme elle se caressait les mains dans la fourrure [de son ourse] . JEAN RICHEPIN, Miarka, la fille à l'ourse, 1883, page 278. Fréquence absolue littéraire Câliner : 59. Câlinant : 11. DÉRIVÉS : 1. Câlinage, substantif masculin. rare. Action de câliner, d'attirer la sympathie de quelqu'un par des manières douces et tendres. Elle s'imagina qu'avec un peu de câlinage et de cajolerie elle ferait revenir son mari de cette résolution (FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 2, 1837, page 147 ). Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), au mot câliner. 2. Câlinement, substantif masculin. Action de câliner; douceur, tendresse. Il le jalousait ce mari trompé qui était installé près d'elle pour toujours, dans les habitudes de sa maison et dans le câlinement de son contact (GUY DE MAUPASSANT, Fort comme la mort, 1889, page 132 ). 3. Câlineur, substantif et adjectif. Homme se complaisant aux manières câlines et aux caresses. Elle avait eu de nombreux soupirants et une demi-douzaine de câlineurs qui l'avaient embrassée, caressée, tripotée (LÉON DAUDET, Les Bacchantes, 1931, page 87 ). — Emploi adjectival. Qui câline. Des mots gentils et câlineurs (HENRI DE MONTHERLANT, Les Jeunes filles, 1936, page 1031 ).

« l'esp?rance de vous int?resser ? mes vues b?n?voles et philosophiques (CHARLES NODIER, Tr?sor des f?ves et fleurs des pois, 1833, page 41 ).

B.? Par m?tonymie.

1.

[Le sujet d?signe une partie du corps, un sens, etc.] Avoir envers quelqu'un ou quelque chose une expression, une attitude, un comportement tendre, caressant Son regard c?line les formes aim?es (ROGER MARTIN DU GARD, Devenir, 1909, page 114 ).

Remarque?: L'emploi de l'adjectif en ant est attest? en ce sens.

Par paroles c?linantes et douces, petit ? petit j'essayerais de la rattacher ? la vie (FERDINAND FABRE, Le Chevrier, 1867, page 324).

2.

[L'objet d?signe un inanim? concret] Deux ramiers sur un pin, c?linaient leurs plumes (GEORGES D'ESPARB?S, Les Derniers lys, 1898, page 73 ).

II.? Emploi pronominal r?fl?chi.

A.? Vieux.

?tre inactif, rester dans l'indolence, se dorloter.

Il passe le temps ? se c?liner dans un fauteuil (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1798-1878); Confer c?lin I A 2.

B.? Se c?liner ?, se c?liner contre..

Se blottir tendrement contre quelqu'un.

Il y a beau temps qu'il se f?t envol? dans les airs, pour venir se c?liner ? ses joues (MONTHERLANT, Le D?mon du bien, 1937, page 1325); en venant se c?liner contre moi, comme une femme aim?e (HENRI-FR?D?RIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 246 ).

? Par m?taphore?: ? 3.

Alors elle se repentit d'avoir ?t? si dure envers le malheureux ?tre, et elle ?prouva le besoin de se c?liner ? son d?vouement, comme elle se caressait les mains dans la fourrure [de son ourse] . JEAN RICHEPIN, Miarka, la fille ? l'ourse, 1883, page 278.

Fr?quence absolue litt?raire C?liner?: 59.

C?linant?: 11.

D?RIV?S?: 1.

C?linage, substantif masculin.

rare.

Action de c?liner, d'attirer la sympathie de quelqu'un par des mani?res douces et tendres.

Elle s'imagina qu'avec un peu de c?linage et de cajolerie elle ferait revenir son mari de cette r?solution (FR?D?RIC SOULI?.

Les M?moires du diable, tome 2, 1837, page 147 ).

Attest? dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand. »

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