Définition: Cause(-)finalier, -ière, (Cause finalier, Cause-finalier, Cause finalière, Cause-finalière) adjectif, vieilli.

Définition: Cause(-)finalier, -ière, (Cause finalier, Cause-finalier, Cause finalière, Cause-finalière) adjectif, vieilli. Qui admet ou implique la théorie de la cause finale (attesté par quelques dictionnaires généraux parmi lesquels Littré). Ton Bernardin la conte [l'affaire des noix de coco] et en tire une morale impudemment téléologique, cause-finalière (ALEXANDRE ARNOUX, Calendrier de Flore. 1946, page 156 ). Voir finaliste1 (spécialement étymologie). DÉRIVÉS : Finaliser, verbe transitif. moderne. Assigner un but à quelque chose. Le bien politique est un bien digne en soi de finaliser l'action humaine (JACQUES MARITAIN. Humanisme intégral, problèmes temporels et spirituels d'une nouvelle chrétienté, 1936, page 230 ). De la société globale, l'Église exige qu'elle soit finalisée par le salut de l'homme (Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger), 1957, page 3808 ). Participe passé en emploi adjectif. Mécanisme finalisé : un mécanisme considéré comme établi pour des interactions avec son environnement exclusivement déterminées (LOUIS COUFFIGNAL, Les Machines à penser, 1964, page 63 ). La cybernétique ne doit être considérée que comme une théorie de l'action finalisée et de l'adaptation (Histoire générale des sciences (sous la direction de René Taton) tome 3, volume 2, 1964, page 101 ). Remarque Finalisation, substantif féminin. moderne. Action d'assigner un but à quelque chose ou fait d'avoir un but assigné. La victime se replie sur une finalisation de toute sa vie dans l'égocentrisme (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 520 ). Expliquer mécaniquement la finalisation de fait des organismes (RAYMOND RUYER, La Cybernétique et l'origine de l'information, 1954, page 54 ).