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Définition: CAVALIER1, -IÈRE1, substantif.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CAVALIER1, -IÈRE1, substantif. I.— A.— Personne qui monte un cheval. 1. Personne à cheval ou sachant monter à cheval. Le cheval désarçonne son cavalier; être bon, hardi cavalier. Seul, (...), un lourd irlandais gris que son cavalier ressanglait, demeurait en arrière (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 99 ). Elle [Soledad] ne devait pas être très forte. Peut-être même n'était-elle pas une très bonne cavalière (HENRI DE MONTHERLANT, Les Bestiaires, 1926, page 483 ). Remarque : Désignant une femme qui monte à cheval, le féminin de cavalier est plus souvent amazone que cavalière mais on garde aussi la forme masculine " cette femme est un excellent cavalier " (NOUVEAU DICTIONNAIRE DES DIFFICULTÉS DU FRANÇAIS (JEAN-PAUL COLIN) 1971). — Locution adverbiale vieillie. En cavalier. En costume de cavalier. Il a fallu attendre la fin du XIXe. siècle pour les [jeunes filles] voir ferrailler, monter à cheval en cavalier (Jeux et sports (sous la direction de Roger Caillois) 1968, page 1293 ). Il faut, ma chère enfant, vous mettre en cavalier. Nous allons dans un lieu sauvage où, sur mon âme, L'on est fort exposée en costume de femme (THÉODORE DE BANVILLE, Odes funambulesques, 1859, page 78 ). 2. [En référence avec une image de cavalier] — Par symbolisme. [En référence aux quatre cavaliers de l'Apocalypse chapitre VI, symbolisant les fléaux qui s'abattent sur la terre] : Ø 1. Régner orgueilleusement sur son esprit conquis. Se croire souverain de son destin. Et soudain rencontrer, au détour du chemin, les cavaliers de l'Apocalypse, le Deuil, la Passion, la Honte, l'avant-garde du Maître. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, page 1586. — JEUX. Pièce du jeu d'échecs représentant un cavalier sous la forme symbolique d'une tête de cheval. Il faut que le roi se déplace quand le cavalier lui donne échec (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). — PAPETERIE. Papier de format 46 X 62 cm et représentant à l'origine, un cavalier en filigrane. La dernière édition des oeuvres de Canalis, publiée sur cavalier vélin... est en cinq volumes (HONORÉ DE BALZAC, Modeste Mignon, 1844, page 55 ). B.— TECHNIQUE MILITAIRE. 1. [Par opposition aux autres armes] Vieux. Soldat servant dans la cavalerie. Armée, charge, détachement, escadron de cavaliers : Ø 2. Dans l'armée, le dragon s'estime supérieur au cavalier du train et le tringlot, parce qu'il monte à cheval, se juge fort au-dessus du fantassin. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 215. · Spécialement. Cavalier de la maréchaussée. Homme de la police montée. Le cavalier de la maréchaussée n'est pas seulement le principal défenseur de l'ordre, c'est l'ordre lui-même (ALEXIS DE TOCQUEVILLE, L'Ancien Régime et la Révolution. 1856, page 142 ). — HISTOIRE. Surnom des royalistes anglais sous Charles Ier. Antonyme : têtes rondes. Quel est l'espoir où tu te fondes? De voir aux cavaliers s'unir les têtes-rondes! (VICTOR HUGO, Préface de Cromwell, 1827, page 54 ). 2. [Par opposition aux gradés] Usuel. Militaire sans grade servant dans la cavalerie. Tous les officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers (CHARLES PÉGUY, L'Argent, 1913, page 1232 ). C.— Spécialement, par analogie. [Par référence à la position élevée du cavalier sur son cheval] 1. DOCUMENTOLOGIE. Index de signalisation utilisé pour le classement et le tri de fiches ou de dossiers. Classeurs pleins de fiches chevauchées par des cavaliers multicolores (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Journal, États-Unis, 1946, page 263 ). 2. FORTIFICATIONS. Amas de terre que faisaient élever les ingénieurs militaires pour y dresser des batteries de canons afin de mieux dominer l'ennemi. Un cavalier destiné aux canons; forts à cavaliers. Ils [les cosaques] remuaient la terre sans relâche et élevaient des cavaliers qui dominaient les ouvrages des assiégés (PROSPER MÉRIMÉE, Les Cosaques d'autrefois, 1865, page 123 ). — Par extension. TRAVAUX PUBLICS. Amas de terre élevé au bord d'une route, voie ferrée, etc. 3. PHYSIQUE. Fil de platine d'un centigramme que l'on place sur le fléau d'une balance de précision afin d'obtenir des résultats précis (Confer Catalogue d'instruments de laboratoire (PROLABO), 1932, page 197). 4. TECHNOLOGIE. Clou recourbé en forme d'U. Attesté dans Nouveau Larousse illustré-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. II.— Personne qui accomplit un service d'accompagnement. A.— Au masculin. 1. Homme aux manières galantes en particulier envers les dames. Confer chevalier, gentilhomme : Ø 3. Quelquefois, un homme moins connu, mais élégant et recherché, un de ceux qu'on appelle, suivant les époques, vrai gentleman, ou parfait cavalier, ou dandy, ou autrement, s'assit à son tour devant le gâteau symbolique. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Le Gâteau, 1882, page 776. — Cavalier servant Homme s'attachant au service d'une dame. Synonyme plus usuel : chevalier servant : Ø 4. La répétition finie, Nachette reconduisit Marthe chez elle. Depuis qu'elle avait quitté son mari, Nachette était devenu son cavalier servant Il l'accompagnait au dehors, il était sa compagnie au logis. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 346. 2. Titre employé par politesse en s'adressant à des personnes d'un certain rang : Ø 5. DON FERNAND, à Don Rodrigue. — Seigneur cavalier, je vous remercie. DON RODRIGUE. — Je suis heureux d'avoir pu sauver Monsieur Saint Jacques. PAUL CLAUDEL, Le Soulier de satin, 1929, 10, page 979. B.— Usuel. Homme ou femme qui, dans une cérémonie ou réunion mondaine ou amicale, accompagne une personne de sexe opposé pour former un couple, pour danser. J'ai un beau cavalier; ma cavalière est charmante. L'instant était délicat : il [Justin] devait choisir une cavalière pour ouvrir le bal, grave question de préséances (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 465 ). J'avais pour cavalier un joli garçon de dix-neuf ans (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 89 ). — Spécialement. Cavalier seul. Figure du quadrille où le cavalier dansait seul. Exécuter, faire un cavalier seul : Ø 6.... dans les quadrilles, quand il faisait le cavalier seul, il osait des entrechats et des ronds de jambe comme les danseurs de la ville, avec tant de légèreté, qu'on était conquis au premier abord. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 84. · Au figuré. Personne qui agit de manière indépendante. Faire cavalier seul : Ø 7. On avait voulu lui offrir, à la Ligue des Droits de l'Homme, une éclatante présidence. Il avait toujours refusé. « Non, non, disait-il, je suis individualiste et, par nature, solitaire. C'est comme cavalier seul que je peux rendre service. Qu'on me laisse les mains libres et je remplirai mon devoir. » GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous, 1938, page 84. Ø 8. Étanchéité de l'animal humain. Nous aussi, nous gravitons les uns autour des autres, sans nous rencontrer, sans nous fondre. Chacun faisant cavalier seul. Chacun dans sa solitude hermétique, chacun dans son sac de peau. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Épilogue, 1940, page 969.

« voir aux cavaliers s'unir les têtes-rondes! (VICTOR HUGO, Préface de Cromwell, 1827, page 54 ). 2.

[Par opposition aux gradés] Usuel.

Militaire sans grade servant dans la cavalerie.

Tous les officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers (CHARLES PÉGUY, L'Argent, 1913, page 1232 ). C.— Spécialement, par analogie.

[Par référence à la position élevée du cavalier sur son cheval] 1.

DOCUMENTOLOGIE.

Index de signalisation utilisé pour le classement et le tri de fiches ou de dossiers.

Classeurs pleins de fiches chevauchées par des cavaliers multicolores (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Journal, États-Unis, 1946, page 263 ). 2.

FORTIFICATIONS.

Amas de terre que faisaient élever les ingénieurs militaires pour y dresser des batteries de canons afin de mieux dominer l'ennemi.

Un cavalier destiné aux canons; forts à cavaliers.

Ils [les cosaques] remuaient la terre sans relâche et élevaient des cavaliers qui dominaient les ouvrages des assiégés (PROSPER MÉRIMÉE, Les Cosaques d'autrefois, 1865, page 123 ). — Par extension.

TRAVAUX PUBLICS.

Amas de terre élevé au bord d'une route, voie ferrée, etc. 3.

PHYSIQUE.

Fil de platine d'un centigramme que l'on place sur le fléau d'une balance de précision afin d'obtenir des résultats précis (Confer Catalogue d'instruments de laboratoire (PROLABO), 1932, page 197). 4.

TECHNOLOGIE.

Clou recourbé en forme d'U.

Attesté dans Nouveau Larousse illustré-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. II.— Personne qui accomplit un service d'accompagnement. A.— Au masculin. 1.

Homme aux manières galantes en particulier envers les dames.

Confer chevalier, gentilhomme : Ø 3.

Quelquefois, un homme moins connu, mais élégant et recherché, un de ceux qu'on appelle, suivant les époques, vrai gentleman, ou parfait cavalier, ou dandy, ou autrement, s'assit à son tour devant le gâteau symbolique. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Le Gâteau, 1882, page 776. — Cavalier servant Homme s'attachant au service d'une dame. Synonyme plus usuel : chevalier servant : Ø 4.

La répétition finie, Nachette reconduisit Marthe chez elle.

Depuis qu'elle avait quitté son mari, Nachette était devenu son cavalier servant Il l'accompagnait au dehors, il était sa compagnie au logis. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 346. 2.

Titre employé par politesse en s'adressant à des personnes d'un certain rang : Ø 5.

DON FERNAND, à Don Rodrigue.

— Seigneur cavalier, je vous remercie. DON RODRIGUE.

— Je suis heureux d'avoir pu sauver Monsieur Saint Jacques. PAUL CLAUDEL, Le Soulier de satin, 1929, 10, page 979. B.— Usuel.

Homme ou femme qui, dans une cérémonie ou réunion mondaine ou amicale, accompagne une personne de sexe opposé 2. »

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