Devoir de Philosophie

Définition: CAVALIER2, -IÈRE2, adjectif.

Publié le 10/11/2015

Extrait du document

Définition: CAVALIER2, -IÈRE2, adjectif. A.— [En rapport avec la personne physique du cavalier] 1. Propre au cavalier : Ø 1.... on lui donnait, parfois, le titre de général au Marquis à cause de son penchant au langage soldatesque et de la maigreur cavalière de ses genoux. ALEXANDRE ARNOUX, La Nuit de Saint-Avertin, 1942, page 89. 2. Réservé au cavalier. Allée, rue cavalière : Ø 2.... Hugo, (...) n'interrompant sa méditation silencieuse qu'au passage de leur voiture devant une propriété à laquelle donnaient accès deux portes, une grande, une petite, pour désigner à Juliette la grande : « porte cavalière, madame » et l'entendre, elle, montrant la petite, répondre : « porte piétonne, monsieur »;... ANDRÉ BRETON, Nadja, 1928, page 11. — Vieux, locution. À la cavalière. À la manière d'un cavalier : Ø 3. Pendant que les hommes imaginaient les coiffures en fer à cheval, en aile de pigeon, à mille boucles, à la cavalière, les femmes renchérissaient sur un ridicule dont elles voulaient se conserver le privilège. VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la chaussée d'Antin, tome 4, 1813, page 277. · [Par référence à la position du cavalier sur son cheval] : Ø 4. Bésuquet était donc devant la pharmacie avec Pascalon, et en face d'eux le Père Bataillet, assis sur sa chaise à la cavalière. ALPHONSE DAUDET, Port-Tarascon, 1890, page 34. B.— ARCHITECTURE. [En parlant d'une vue] Comme la vue d'un cavalier regardant du haut de son cheval. · Vue à la cavalière (vieilli) : Ø 5. J'ai admiré [au musée d'Avignon] ... une mosaïque qui représente une vue à la cavalière d'une ville ou d'un camp fortifié avec des tours carrées. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Mémoires d'un touriste, tome 1, 1838, page 287. · Perspective cavalière, plan cavalier, vue cavalière. Perspective, plan, vue selon l'angle visuel d'un observateur placé en un point élevé. Le plan cavalier du prieuré de Cantorbéry... fournit des détails utiles (ALBERT LENOIR, L'Architecture monastique, tome 1, 1852, page XVIII) : Ø 6. Dans la cohue bourdonnante des consommateurs, Eustache leva la main pour attirer l'attention d'une jeune femme arrêtée au milieu du grand escalier d'où elle avait une vue cavalière du sous-sol du « Rond-Point ». MARCEL AYMÉ, Le Boeuf clandestin, 1938, page 65. — Par métaphore : Ø 7. Rentrant cette semaine à Paris après des mois d'absence, j'ai trouvé dans l'antichambre un flot accumulé de journaux. J'ai donc pu prendre une vue cavalière de tout ce qui s'était écrit durant ces dernières semaines. FRANÇOIS MAURIAC, Le Nouveau Bloc-notes, 1961, page 263. C.— Par métonymie et au figuré. [En parlant de l'air, des manières d'une personne par référence à l'agilité de la cavalerie légère] 1. Vieilli. Aisé, dégagé, libre. Un air cavalier; avoir des façons, des manières cavalières : Ø 8. Lui-même [Van Dyck] comme on le voit dans son portrait, avait la grâce cavalière, l'air vif et dégagé de l'homme du monde. THÉOPHILE GAUTIER, Guide de l'amateur au musée du Louvre, 1872, page 159. 2. Péjoratif, vieilli, locution. [En parlant des rapports humains] À la cavalière. Avec légèreté et désinvolture : Ø 9. Il [Eric Vidame] entrait dans toutes les loges sans frapper, à la cavalière. C'était son privilège, sa manière à lui de réclamer ses droits féodaux. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 29. — Par extension, usuel. D'une liberté insolente, exagérée, et presque inconvenante. Ton, genre, procédé cavalier : Ø 10. Les façons cavalières, les propos gaillards, les déclarations faites d'une main audacieuse dont il [Crusco] usait avec les filles du quartier n'auraient su convenir à une demoiselle de manières réservées. MARCEL AYMÉ, La Rue sans nom, 1930, page 129. DÉRIVÉS : Cavalièrement, adverbe, vieux. D'une manière aisée, dégagée. Ah! c'est vous, monsieur Froment, dit-elle [Valentine] , très aimable, en s'avancant vers Mathieu, pour lui serrer cavalièrement la main (ÉMILE ZOLA, Fécondité, 1899, page 56 ). Par extension, courant. D'une manière brusque, inconvenante. Agir, parler cavalièrement. Les trois femmes mariées ressentaient une grande humiliation d'être ainsi rencontrées par ce soldat, dans la compagnie de cette fille qu'il avait si cavalièrement traitée (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 141 ).

« cavalerie légère] 1.

Vieilli.

Aisé, dégagé, libre.

Un air cavalier; avoir des façons, des manières cavalières : Ø 8.

Lui-même [Van Dyck] comme on le voit dans son portrait, avait la grâce cavalière, l'air vif et dégagé de l'homme du monde. THÉOPHILE GAUTIER, Guide de l'amateur au musée du Louvre, 1872, page 159. 2.

Péjoratif, vieilli, locution.

[En parlant des rapports humains] À la cavalière.

Avec légèreté et désinvolture : Ø 9.

Il [Eric Vidame] entrait dans toutes les loges sans frapper, à la cavalière.

C'était son privilège, sa manière à lui de réclamer ses droits féodaux. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 29. — Par extension, usuel.

D'une liberté insolente, exagérée, et presque inconvenante.

Ton, genre, procédé cavalier : Ø 10.

Les façons cavalières, les propos gaillards, les déclarations faites d'une main audacieuse dont il [Crusco] usait avec les filles du quartier n'auraient su convenir à une demoiselle de manières réservées. MARCEL AYMÉ, La Rue sans nom, 1930, page 129. DÉRIVÉS : Cavalièrement, adverbe, vieux.

D'une manière aisée, dégagée.

Ah! c'est vous, monsieur Froment, dit-elle [Valentine] , très aimable, en s'avancant vers Mathieu, pour lui serrer cavalièrement la main (ÉMILE ZOLA, Fécondité, 1899, page 56 ).

Par extension, courant.

D'une manière brusque, inconvenante.

Agir, parler cavalièrement.

Les trois femmes mariées ressentaient une grande humiliation d'être ainsi rencontrées par ce soldat, dans la compagnie de cette fille qu'il avait si cavalièrement traitée (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 141 ). 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles