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Définition du terme: CONSIGNE2, substantif féminin.

Publié le 17/11/2015

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Définition du terme: CONSIGNE2, substantif féminin. [Correspond partiellement à consigner2 ] A.— Emploi général. Instruction écrite ou verbale donnée à un militaire, un gardien et, par extension, à toute personne, sur ce qu'il doit faire et empêcher de faire. Cahier des consignes. Synonymes : instruction, ordre. — Souvent péjoratif (à cause de l'aspect négatif, répressif ou restrictif de l'instruction) : Ø 1. Ou bien, humble héros, martyr de la consigne Au fond d'une tranchée obscure ou d'un talus Rouler le crâne ouvert par quelque éclat d'obus PAUL VERLAINE, Premiers vers, 1855-66, page 8. Ø 2. Dès qu'elle [la femme] pense, qu'elle rêve, qu'elle dort, qu'elle désire, qu'elle respire sans consigne, elle trahit l'idéal masculin. SIMONE DE BEAUVOIR, Le Deuxième sexe, tome 2, 1949, page 276. SYNTAXE : Consigne administrative, générale, militaire, officielle, particulière, universelle; consigne d'enregistrer quelque chose; consigne d'enregistrement, de sécurité, de silence, de travail; la consigne défend de, oblige à, est de; donner à quelqu'un la consigne de faire quelque chose; connaître, exécuter, observer, recevoir, respecter, suivre, transmettre la (une) consigne; forcer, violer la consigne; désobéir, manquer à la consigne : Ø 3. Je vous ai donné un de mes pistolets; si l'on force de nouveau la consigne, tirez en l'air, je viendrai... HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839, page 65. Ø 4. Je crus qu'Aimé lui avait [au chasseur de l'hôtel] , selon son expression, « passé la consigne » d'avoir des égards pour moi. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 772. — DROIT MILITAIRE. Violation de consigne. Infraction prévue par le Code de Justice militaire de 1965. — Locutions. · Vieillie. Être homme de consigne. Obéir strictement aux instructions. Attesté chez Guy de Maupassant dans Larousse de la Langue française. · Familier. Manger la consigne. Ne plus se souvenir d'un ordre, d'une recommandation. Être à cheval sur la consigne. Être très strict, appliquer les instructions dans un sens plutôt restrictif : Ø 5. Il estime et craint sa femme; c'est un rude gendarme, celle-là, et à cheval sur la consigne (il n'arrive guère à carotter sur la paye de la semaine). DENIS POULOT. Le Sublime, ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être. 1872, page 48. — Emplois spéciaux. · PSYCHOLOGIE. Consigne d'un test. " Règle d'application devant assurer la stricte constance des conditions dans lesquelles les sujets exécutent leur tâche " (Vocabulaire de la psychologie (HENRI PIÉRON), 1973). · CYBERNÉTIQUE. Valeur idéale conférée à une grandeur et représentée par un étalon auquel se référera, comme à un ordre, l'organe assurant la marche d'une machine (d'après Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). B.— Défense de sortir intimée à quelqu'un en guise de punition; peine consistant à ne pas pouvoir franchir certaines limites indiquées. Punir un militaire de deux jours de consigne, un élève de quatre heures de consigne. Dans ce dernier cas, synonymes : colle (familier), retenue. — Par métonymie. 1. MARINE MILITAIRE. Poste sur un bâtiment de guerre, à bord d'un vaisseau ou d'une frégate, où se tient de façon permanente le caporal de garde (d'après Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques (THÉODORE BACHELET, CHARLES DEZOBRY)). 2. Argot. · MARINE. Consigne noroua, noroît. " S'emploie en parlant des " consignés jusqu'à nouvel ordre " (N.O., mention des registres de punition, étant lu Nord-Ouest, noroît, prononcé norwa). " Noroua est de toute la marine, de toutes les populations maritimes " " [Commentaire à Du Rififi chez les hommes (Auguste Le Breton) lors du dépouillement I.G.L.F., 1955]. · Langue de soldats. Consigne à gros grains. Prison (Léon Merlin, La Langue verte du troupier, 1996, page 27). STATISTIQUES : Consigne1 et 2. Fréquence absolue littéraire : 549. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 363, b) 500; XXe. siècle : a) 777, b) 1 289. Forme dérivée du verbe "consigner" consigner CONSIGNER1, verbe transitif. A.— [Le complément désigne un objet ou une somme d'argent] 1. Remettre quelque chose. a) DROIT. Remettre une somme d'argent en garantie. Consigner de l'argent; consigner de l'argent au greffe, chez un notaire (Dictionnaire de l'Académie Française). — Par métaphore, littéraire. Confier en dépôt : Ø 1. Benjamin Constant, dans les Cent-Jours, sauvait son libéralisme en le consignant entre les mains de La Fayette. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 1, 1863-69, page 427. b) Remettre un objet en dépôt. Consigner un bagage. Le remettre sous surveillance à la consigne (d'une gare, etc.). Voir consigne1 A. Synonymes plus courants : mettre à la consigne, en consigne. — DROIT MARITIME. Adresser à un consignataire*, un navire, des marchandises. Il n'a pas voulu recevoir les marchandises qui lui étaient consignées (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). 2. [Le sujet désigne le commerçant propriétaire d'un objet] Exiger le dépôt d'une certaine somme d'argent en facturant provisoirement un objet cédé à titre de prêt à un client, qui peut le rendre et en être remboursé. Consigner un emballage. Confer consigne1 B. B.— [Le complément désigne une parole, un fait] Mettre par écrit, mentionner, inscrire, noter, spécialement dans une pièce officielle. Consigner quelque chose au procès verbal; consigner un fait dans les annales; consigner ses idées, une pensée, une réflexion dans un carnet. Synonymes : constater, coucher (par écrit), enregistrer, noter, rapporter : Ø 2. Il [Pardi] a dépouillé des archives de police, de notaires, d'huissiers (...) fait l'inventaire des héritages (...) et il a consigné simplement, bout à bout, toutes ces observations cliniques. JEAN GIONO, Voyage en Italie, 1953, page 179.

« ? 4.

Je crus qu'Aim? lui avait [au chasseur de l'h?tel] , selon son expression, ? pass? la consigne ? d'avoir des ?gards pour moi. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 772.

? DROIT MILITAIRE.

Violation de consigne.

Infraction pr?vue par le Code de Justice militaire de 1965.

? Locutions.

? Vieillie.

?tre homme de consigne.

Ob?ir strictement aux instructions.

Attest? chez Guy de Maupassant dans Larousse de la Langue fran?aise.

? Familier.

Manger la consigne.

Ne plus se souvenir d'un ordre, d'une recommandation.

?tre ? cheval sur la consigne.

?tre tr?s strict, appliquer les instructions dans un sens plut?t restrictif?: ? 5.

Il estime et craint sa femme; c'est un rude gendarme, celle-l?, et ? cheval sur la consigne (il n'arrive gu?re ? carotter sur la paye de la semaine). DENIS POULOT.

Le Sublime, ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut ?tre.

1872, page 48.

? Emplois sp?ciaux.

? PSYCHOLOGIE.

Consigne d'un test.

" R?gle d'application devant assurer la stricte constance des conditions dans lesquelles les sujets ex?cutent leur t?che " (Vocabulaire de la psychologie (HENRI PI?RON), 1973).

? CYBERN?TIQUE.

Valeur id?ale conf?r?e ? une grandeur et repr?sent?e par un ?talon auquel se r?f?rera, comme ? un ordre, l'organe assurant la marche d'une machine (d'apr?s Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes).

B.? D?fense de sortir intim?e ? quelqu'un en guise de punition; peine consistant ? ne pas pouvoir franchir certaines limites indiqu?es.

Punir un militaire de deux jours de consigne, un ?l?ve de quatre heures de consigne.

Dans ce dernier cas, synonymes?: colle (familier), retenue.

? Par m?tonymie.

1.

MARINE MILITAIRE.

Poste sur un b?timent de guerre, ? bord d'un vaisseau ou d'une fr?gate, o? se tient de fa?on permanente le caporal de garde (d'apr?s Dictionnaire g?n?ral des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques (TH?ODORE BACHELET, CHARLES DEZOBRY)).. »

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