Devoir de Philosophie

Définition du terme: CONSTERNATION, substantif féminin.

Publié le 17/11/2015

Extrait du document

Définition du terme: CONSTERNATION, substantif féminin. A.— Vieux. Abattement physique et moral faisant suite à une épreuve pénible. Synonymes : stupeur, dépression. Je connais ce genre de consternation, qui suit le combat contre la mort (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Correspondance, tome 4, 1812-76, page 203 ). B.— Usuel. 1. État d'accablement impuissant causé par un événement terrifiant qu'on a peine à comprendre. Synonymes : accablement, affliction, désolation, désespoir. Il [Lucien Villot] a eu une mort atroce (...); c'est une consternation (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Correspondance, tome 4, 1812-76 page 311) : Ø Par la terreur et la consternation publique (...) mais toutefois en ne faisant tomber que peu de têtes, il [Côme de Médicis] maintint la supériorité de sa faction et fut roi dans Florence. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Histoire de la peinture en Italie, tome 1, 1817, page 35. SYNTAXE : Consternation générale, muette, profonde, universelle, véritable; apporter, jeter, répandre la consternation; être dans la consternation; plonger quelqu'un dans la consternation; être plongé dans la consternation; être frappé de consternation. PARADIGMES. Colère, dégoût, désespoir, deuil, douleur, fureur, surprise, stupeur, terreur. 2. État de tristesse et de grand découragement provoqué par une mauvaise nouvelle ou un spectacle affligeant Air, geste de consternation; avouer, contempler, demander, regarder avec consternation. Synonymes : chagrin, mélancolie, tristesse. Capable de les secourir [Sido] elle les contemplait [les familles nombreuses] avec consternation (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, En pays connu, 1949, page 55 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le substantif masculin consternement (plus fréquemment attesté chez les Goncourt et chez Péguy). Synonyme rare de consternation. On a ouvert les rideaux qui laissent passer un jour éblouissant On éteint les lumières. Consternement général (S. Guitry, Le Veilleur de nuit, 1911, I, page 6). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 200. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 323, b) 269; XXe. siècle : a) 240, b) 285.

« Remarque?: On rencontre dans la documentation le substantif masculin consternement (plus fr?quemment attest? chez les Goncourt et chez P?guy).

Synonyme rare de consternation.

On a ouvert les rideaux qui laissent passer un jour ?blouissant On ?teint les lumi?res.

Consternement g?n?ral (S.

Guitry, Le Veilleur de nuit, 1911, I, page 6).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 200.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 323, b) 269; XXe.

si?cle?: a) 240, b) 285.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles