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Définition du terme: CONTENTION, SUBSTANTIF FÉMININ.

Publié le 17/11/2015

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Définition du terme: CONTENTION, SUBSTANTIF FÉMININ. A.— Emploi général. 1. Vieilli. [En parlant d'un effort physique] Forte tension (nerveuse, musculaire); effort (pour se retenir, etc.). Cet effort des coudes et cette contention du corps ordinaires aux gens du peuple (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Soeur Philomène, 1861, page 145 ). Un effort, une contention, une contraction du gosier (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT. dans Larousse de la langue française 1972) : Ø 1.... et ma tête est incapable de supporter la moindre contention; aussi je me laisse aller aux caprices de mon imagination languissante. MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal, 1819, page 223. Ø 2. — Je me demande comment ça vous vient, l'inspiration? — En général, en me retenant d'uriner. — Il y a un rapport? — Un rapport certain. De contention. RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 30. — Par extension et par métonymie. a) Débat, querelle, situation contentieuse (confer contentieux). Esprit de contention (JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Des Constitutions politiques et des autres institutions humaines, 1810, page 46; Les Soirées de Saint-Pétersbourg, tome 1, 1821, page 299, 305 ). Remarque : Cette acception est fréquemment attestée chez Chateaubriand (Les Natchez, 1826; Mémoires d'Outre-Tombe, 1848). b) " Chaleur, véhémence dans la dispute. Ils disputèrent de part et d'autre avec beaucoup de contention. Ce sens vieillit " (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. Usuel, didactique. Tension, effort, application en vue de comprendre, de faire quelque chose. Contention d'esprit, de l'attention; contention intellectuelle. La plus haute contention du génie philosophique (AUGUSTE COMTE, Cours de philosophie positive,tome 4, 1839-42, page 529 ). Contention à chercher (MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 65 ). La contention de la découverte (ALEXANDRE ARNOUX, Carnet de route du Juif errant, 1931, page 139 ). — PSYCHOLOGIE. Contention de (la) pensée. Capacité de la pensée à contrôler ses automatismes. Les obsessions, hallucinations, etc. sont dues à un défaut de contention de la pensée ( Glossaire de psychiatrie (PIERRE MARCHAIS) 1970). B.— Spécialement. MÉDECINE. 1. CHIRURGIE. Maintien en place des fragments d'un os fracturé ou d'une articulation luxée par des moyens internes (vis, broche, etc.) ou externes (attelle, gouttière, plâtre, etc.). Appareils de contention. " Ensemble des mesures prises pour assurer la permanence des résultats d'un traitement d'orthopédie dento-faciale " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). Contention amovible, semi-permanente, fixe; prothèse de contention. 2. PSYCHIATRIE. Immobilisation d'un individu considéré comme dangereux (camisole de force, liens, attaches, brassière, ceinture). La contention est de plus en plus remplacée par les neuroleptiques et les tranquillisants. 3. Immobilisation d'un animal (pour le soigner, le ferrer, etc.). Remarque : On rencontre dans la documentation l'adjectif contentionné, ée. Produit par une contention, une tension (d'esprit, musculaire). À la suite d'écritures nombreuses, rapides et contentionnées, [il] a eu ce que les médecins appellent la crampe d'écrivain (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1863, page 1304). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 101.

« b) " Chaleur, v?h?mence dans la dispute.

Ils disput?rent de part et d'autre avec beaucoup de contention.

Ce sens vieillit " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

2.

Usuel, didactique.

Tension, effort, application en vue de comprendre, de faire quelque chose.

Contention d'esprit, de l'attention; contention intellectuelle.

La plus haute contention du g?nie philosophique (AUGUSTE COMTE, Cours de philosophie positive,tome 4, 1839-42, page 529 ).

Contention ? chercher (MARCEL PROUST, Le C?t? de Guermantes 1, 1920, page 65 ).

La contention de la d?couverte (ALEXANDRE ARNOUX, Carnet de route du Juif errant, 1931, page 139 ).

? PSYCHOLOGIE.

Contention de (la) pens?e.

Capacit? de la pens?e ? contr?ler ses automatismes.

Les obsessions, hallucinations, etc.

sont dues ? un d?faut de contention de la pens?e ( Glossaire de psychiatrie (PIERRE MARCHAIS) 1970).

B.? Sp?cialement.

M?DECINE.

1.

CHIRURGIE.

Maintien en place des fragments d'un os fractur? ou d'une articulation lux?e par des moyens internes (vis, broche, etc.) ou externes (attelle, goutti?re, pl?tre, etc.).

Appareils de contention.

" Ensemble des mesures prises pour assurer la permanence des r?sultats d'un traitement d'orthop?die dento-faciale " (Dictionnaire fran?ais de m?decine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M.

NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970).

Contention amovible, semi-permanente, fixe; proth?se de contention.

2.

PSYCHIATRIE.

Immobilisation d'un individu consid?r? comme dangereux (camisole de force, liens, attaches, brassi?re, ceinture).

La contention est de plus en plus remplac?e par les neuroleptiques et les tranquillisants. 3.

Immobilisation d'un animal (pour le soigner, le ferrer, etc.).

Remarque?: On rencontre dans la documentation l'adjectif contentionn?, ?e.

Produit par une contention, une tension (d'esprit, musculaire).

? la suite d'?critures nombreuses, rapides et contentionn?es, [il] a eu ce que les m?decins appellent la crampe d'?crivain (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1863, page 1304).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 101.. »

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