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Définition du terme: CONTRÉE, substantif féminin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: CONTRÉE, substantif féminin. Terre, pays plus ou moins étendu et présentant une réelle unité géographique, économique, humaine ou politique. Contrée riche, sablonneuse, peuplée; la grêle n'a ravagé qu'une partie de la contrée (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). Et plus généralement. Toutes les contrées de l'Asie (Dictionnaire de l'Académie Française). Les pays succédaient aux pays, les contrées aux contrées; nous en traversions de populeuses et de désertes, d'arides et de fleuries (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Petit Pierre, 1918, page 102 ). Confer aussi bretonnant exemple 2 : Ø 1. Le Rhin seul est presque inaltérable. Les contrées qu'il traverse paroissent tout à la fois si sérieuses et si variées, si fertiles et si solitaires, qu'on seroit tenté de croire que c'est lui-même qui les a cultivées, et que les hommes d'à présent n'y sont pour rien. GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, De l'Allemagne, tome 1, 1810, page 32. Ø 2. Il est (...) permis de dire que le site gouverne en partie l'habitat, que parmi les signes qui concourent à caractériser une contrée, à marquer un pays d'une empreinte propre, cet indice n'est pas négligeable. Celui qui, en France, quitte le pays de Caux pour celui de Bray, la Brie pour la Beauce, celle-ci pour le Perche, recueille ce sentiment sur le vif. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géographie humaine, 1921, page 173. Ø 3. C'était pour moi [la littérature] un domaine analogue à ces contrées quasi fabuleuses qui vous attirent obscurément et dont on rêve devant l'atlas. Silbermann, lui, en avait parcouru toute l'étendue;... JACQUES DE LACRETELLE, Silbermann, 1922, page 62. SYNTAXE : a) Contrée + adjectif Contrée aride, déserte, dévastée, inhospitalière; contrée étrangère, inconnue, lointaine, sauvage; belle, douce, immense, vaste contrée; les contrées méridionales, tempérées, tropicales, septentrionales. b) Contrée + substantif Contrées du globe, du monde. c) Verbe + contrée. Dominer la contrée; parcourir, ravager, traverser une contrée; errer de contrée en contrée. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 806. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 3 852, b) 2 722; XXe. siècle : a) 1 611, b) 1 965. Forme dérivée du verbe "contrer" contrer CONTRER, verbe transitif. A.— 1. JEUX DE CARTES. Annoncer qu'on tient tête à la personne ou à l'équipe qui a pris le jeu : Ø 1. Elle avait cent d'as, trois rois, et on lui contrait les trois sans atout de sa demande. Elle surcontrait, naturellement... JEAN GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, I, 7, page 71. 2. SPORTS. Parer. Il s'avance à un mètre de la ligne de service pour contrer la 2e. balle, trop faible, d'Austin (L'Auto. 31 juillet 1933, 1 dans A.-O. GRUBB, French sports neologisms, 1937, page 27 ). B.— Au figuré. Contrer quelqu'un, quelque chose. S'opposer activement à quelqu'un, à quelque chose; agir contre : Ø 2. — Si tu mets l'espoir au service de Dubreuilh, tu es complice d'une manoeuvre dégoûtante, dit Scriassine. Dubreuilh a beau être ton ami, ajouta-t-il, il faut le contrer. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 22. Ø 3. Chaque négociateur affirmait que le point de vue qu'il défendait était le plus européen; le comble de l'habileté consistait, pour contrer une proposition, d'en faire une autre qui allait parfois plus loin dans le sens supranational, de façon à passer la mauvaise carte à un autre délégué gêné qui était alors obligé de s'y opposer : c'est l'application du jeu du mistigri à la diplomatie. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 131. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

« lointaine, sauvage; belle, douce, immense, vaste contr?e; les contr?es m?ridionales, temp?r?es, tropicales, septentrionales.

b) Contr?e + substantif Contr?es du globe, du monde.

c) Verbe + contr?e.

Dominer la contr?e; parcourir, ravager, traverser une contr?e; errer de contr?e en contr?e.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 1 806.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 3 852, b) 2 722; XXe.

si?cle?: a) 1 611, b) 1 965.

Forme d?riv?e du verbe "contrer" contrer CONTRER, verbe transitif.

A.? 1.

JEUX DE CARTES.

Annoncer qu'on tient t?te ? la personne ou ? l'?quipe qui a pris le jeu?: ? 1.

Elle avait cent d'as, trois rois, et on lui contrait les trois sans atout de sa demande.

Elle surcontrait, naturellement... JEAN GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, I, 7, page 71.

2.

SPORTS.

Parer.

Il s'avance ? un m?tre de la ligne de service pour contrer la 2e.

balle, trop faible, d'Austin (L'Auto.

31 juillet 1933, 1 dans A.-O.

GRUBB, French sports neologisms, 1937, page 27 ).

B.? Au figur?.

Contrer quelqu'un, quelque chose.

S'opposer activement ? quelqu'un, ? quelque chose; agir contre?: ? 2.

? Si tu mets l'espoir au service de Dubreuilh, tu es complice d'une manoeuvre d?go?tante, dit Scriassine. Dubreuilh a beau ?tre ton ami, ajouta-t-il, il faut le contrer. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 22.

? 3.

Chaque n?gociateur affirmait que le point de vue qu'il d?fendait ?tait le plus europ?en; le comble de l'habilet? consistait, pour contrer une proposition, d'en faire une autre qui allait parfois plus loin dans le sens supranational, de fa?on ? passer la mauvaise carte ? un autre d?l?gu? g?n? qui ?tait alors oblig? de s'y opposer?: c'est l'application du jeu du mistigri ? la diplomatie. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 131.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 5. »

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