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Définition du terme: COQUILLE, substantif féminin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: COQUILLE, substantif féminin. A.— Enveloppe. 1. Enveloppe calcaire de mollusque. a) Enveloppe dure des mollusques testacés (escargots, etc.), des brachiopodes et de quelques vers : Ø 1.... il est assez probable que dans le progrès de l'accroissement du mollusque et de sa coquille, selon le thème inéluctable de l'hélice spiralée, se composent indistinctement et indivisiblement tous les constituants que la forme non moins inéluctable de l'acte humain nous a appris à considérer et à définir distinctement :... PAUL VALÉRY, Variété V, 1944, page 32. Remarque : 1. Pour parler d'huîtres, écaille s'employait autrefois de préférence à coquille. 2. Dans l'Antiquité, on inscrivait sur une coquille ou un tesson de poterie semblable à une coquille le nom de celui que l'on voulait bannir. Là, le grand homme injustement condamné écrivoit son nom sur la coquille ou buvoit la ciguë (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Essai historique, politique et moral sur les Révolutions, tome 1, 1797, page 177). — Par métaphore. · Maison, intérieur. J'ai remarqué une logique énorme, une corrélation intime, presque chez tous, entre l'habitant et la coquille, l'homme et le milieu (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1862, page 1174 ). · Enveloppe extérieure protégeant la personnalité. Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? (SIMONE DE BEAUVOIR, Tous les hommes sont mortels, 1946, page 57 ). — Expression figurée. Se renfermer, se retirer dans sa coquille. On sent, lorsqu'il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l'approche de l'homme (ALFRED DE MUSSET, Le Temps, 1831, page 143 ). b) Spécialement. — ARCHÉOLOGIE. Enveloppe de ces mollusques à l'état fossile ou son empreinte. Coquille fossile. Les fossiles mêmes (...) que l'on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que (...) les bancs de coquilles (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 237 ). — BLASON. Figure d'armoiries représentant une coquille. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 et dans ADELINE, Lexique termes art, 1884. — GASTRONOMIE. Coquille St-Jacques (par référence aux coquillages portés par les Pèlerins de St-Jacques-de-Compostelle). Coquillage du genre peigne consommé dans sa coquille; la coquille elle-même. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés petites madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 45 ). · Par métonymie. Mets (composé de viandes blanches, poisson, champignons, etc. liés par une sauce béchamel) consommé dans une coquille (généralement une coquille St-Jacques). Les « coquilles aux champignons » du café de « Chartres » (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, tome 2, 1812, page 236 ). — PAPETERIE. · Papier portant (à l'origine) la marque d'une coquille. La fabrication d'Angoulême s'occupait alors presque uniquement des papiers à écrire dits écu, poulet, écolier, coquille, qui, naturellement, sont tous collés (HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 744 ). · Format de ce papier, 44 cm X 56 cm (d'après Larousse du XXe. siècle en six volumes). Le format « coquille » des pierres lithographiques employées dans le commerce est de : 49 X 59 centimètres (R. CHELET, Manuel lithographie, 1933, page 25 ). 2. Enveloppe calcaire rigide de l'oeuf, en particulier lorsqu'elle est vide. (Quasi-)synonyme : coque. Voir (...) un petit monstre sortir d'une coquille comme un poussin (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 1, 1803, page 203 ). Cinq ou six petites maximes qui (...) tiendraient ensemble dans une coquille d'oeuf (EDGAR QUINET, Ahasverus, 1833, 3e. journée, page 227 ). · Coquille d'oeuf. Par métonymie (adjectif invariable). Couleur d'une coquille d'oeuf, jaune très pâle. (Attesté dans Petit DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Larousse de la Langue française en six volumes). — Expression au figuré, par ironie, familière. [À propos d'un adolescent, par référence au poussin sortant de l'oeuf couvé] Sortir de sa coquille. Sortir de l'enfance, être très jeune, sans expérience. Un lycéen, qui sort de sa coquille, Tout triomphant, Dans ses bras m'étouffant, De me faire un enfant Me proteste qu'il grille (PIERRE-JEAN DE BÉRANGER, Chansons, tome 1, Bonne fille ou Moeurs du temps, 1829, page 41 ). 3. Par extension. Enveloppe ligneuse, dure, de certains fruits ou semences : Ø 2. Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l'ordinaire, revêtus de coques dures et d'enveloppes molles ou élastiques, dont l'épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou;... JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 95. · Au figuré. Coquille (de noix). Petite embarcation. Napoléon met le pied sur une coquille de noix, un petit navire de rien du tout qui s'appelait La fortune (HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 175 ). B.— [Par analogie] 1. [Par analogie de forme] Chose ayant ou rappelant la forme d'une coquille, le plus souvent de mollusque. Mains en coquille. Et c'était à qui le mangerait de baisers, cet agnelet, bavant comme un limaçon, sur ses molles coquilles de coton et de laine (LÉON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 133 ). Une feuille séchée, qui tombait, coquille d'or rouge où restait une goutte de pluie (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Lys rouge, 1894, page 329) : Ø 3.... l'ovale du visage, bien éclairé par la lumière crème qui filtrait à travers la porcelaine du globe, s'encadrait à la perfection dans la chevelure noire, dont les tresses étaient roulées en coquilles sur les oreilles. HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire? 1934, page 23. — Spécialement. a) ARCHITECTURE. Voûte formée par l'assemblage des marches d'un escalier en colimaçon. Il le prit par le bras et l'entraîna dans la coquille de l'escalier (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 5, 1859, page 304 ). b) ARTS DÉCORATIFS et ARTS MÉNAGERS. · Récipient ayant la forme d'une coquille. Coquille de peintre. Une salière à deux coquilles que domine une figure de naïade assise (SERGE GRANDJEAN. L'Orfèvrerie du XIXe. siècle en Europe, 1962, page 52 ). En particulier. Coquille d'oeuf. Porcelaine japonaise ou chinoise de très faible épaisseur. Une fine porcelaine coquille d'oeuf de la Chine (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1889, page 1026 ). · Partie creuse d'une fontaine, d'un bénitier. Plus bas un bénitier dans sa coquille ronde Garde un peu de cette eau que fuit l'esprit immonde (MAURICE DE GUÉRIN, Poésies, 1839, page 89 ). · Ornement (en particulier d'une stèle ou d'une niche) taillé sur le contour d'un quart-de-rond et caractéristique du style Louis XV. Sur la façade, les fenêtres étaient surmontées de la coquille de Louis XV (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Jocaste; le Chat maigre 1879, page 15 ). c) COUTURE. Dessin de broderie ornant certains articles. (Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). · Par métaphore. Si un merle avait gratté mon autel, (...) si quelque coquille s'était détachée du feston ou quelque fleur de la couronne (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 3, 1855, page 27 ). d) ART CULINAIRE. · Petite quantité de beurre roulée en spirale. Aligner des coquilles de beurre dans le ravier (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 572 ). · Boursouflure de la croûte du pain. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN ) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. e) MUSIQUE. Partie supérieure du violon enroulée en spirale. Le ménétrier allait en avant avec son violon empanaché de rubans à la coquille (GUSTAVE FLAUBERT, Madame Bovary, tome 1, 1857, page 30 ). f) TYPOGRAPHIE. Faute résultant de la substitution d'une lettre à une autre : Ø 4.... une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d'impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d'Aphrodite. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Lys rouge, 1894, page 125. Remarque : Cet emploi analogique se rattache peut-être à l'acception A 1 b spécialement, gastronomie , coquille Saint Jacques (certains imposteurs faisaient le commerce de fausses coquilles, les coquilles Saint Jacques marquant l'accomplissement d'un pèlerinage à Saint Jacques-de-Compostelle); ou plus simplement à la forme que prend par exemple une lettre renversée et comme retournée sur elle-même. 2. [Par analogie de forme et de fonction (de protection, de garantie, de bonne activation, etc.)] a) ARMÉE. Partie d'une arme blanche qui protège la main. Et ces épées dont la coquille est fouillée à jour comme une dentelle (MAXIME DU CAMP, En Hollande, 1859, page 64 ). — Argot. Cuirasse : Ø 5.... le sourd lui détachait (...) toutes les pièces de son armure, (...) la cuirasse, les brassards. On eût dit un singe qui épluche une noix. Quasimodo jetait à ses pieds, morceau à morceau, la coquille de fer de l'écolier. VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 482. — Par extension. SPORTS. Appareil de protection du bas-ventre porté par les boxeurs. Le footballeur prête sa culotte, le boxeur sa coquille, aussi simplement que le coureur prête ses souliers (HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 313 ). b) CHIRURGIE. Plâtre amovible maintenant la colonne vertébrale. Remarque : Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, Pet IT DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970, Grand Larousse de la Langue française. c) ART CULINAIRE. Ustensile ouvert d'un côté et dans lequel on rôtit la viande. Je leur fis voir mon pot-au-feu économique, ma coquille à rôtir, mon tournebroche à pendule (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 180 ). d) MÉCANIQUE. Pièce recouverte de métal, servant à guider et à supporter des organes tournants (d'après Alpha, Auto, tome 4, 1975). Une mince coquille d'acier se plaçant dans la tête de bielle (CHARLES CHAPELAIN, Cours moderne de technique automobile, 1956, page 48 ). e) MÉTALLURGIE. Moule solide autour duquel on fait passer l'eau pour refroidir subitement le métal; chaque moitié d'un moule formé de deux parties. Le moule [d'un obus de rupture en acier coulé] se compose de trois parties : une coquille métallique pour l'ogive, une autre coquille de même nature pour le corps de l'obus, et enfin un moule en sable pour la masselotte (ALFRED LEDIEU, ERNEST CADIAT, Le Nouveau matériel naval, 1890, page 81 ). · Coulage en coquille. Procédé de coulage utilisant ces moules. Le coulage en coquille donne au métal [bronze] plus d'homogénéité (ALFRED LEDIEU, ERNEST CADIAT, Le Nouveau matériel naval, 1890, page 81 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 099. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 953, b) 1 389; XXe. siècle : a) 1 095, b) 1 603. DÉRIVÉS : 1. Coquilleux, -euse, adjectif. [En parlant d'un terrain, d'une roche] Qui contient des coquilles. Il [Pitault] nous enseignait comment on déjoue les ruses et la malveillance de la pierre, la fière et la franche, la rousse ou la coquilleuse (ALEXANDRE ARNOUX, Carnet de route du Juif errant, 1931, page 154 ). Par métaphore. Difficultueux. Esprit coquilleux (confer Nouveau Larousse illustré, Larousse du XXe. siècle; attesté aussi dans Littré, Guérin. 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 ). 2. Coquillettes, substantif féminin pluriel Pâtes alimentaires en forme de coquilles. Un paquet de coquillettes; rôti de veau aux coquillettes (Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) Supplément 1970; attesté aussi dans Grand Larousse de la langue française en six volumes avec le même sens et dans le Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892 avec le sens ancien de "petite coquille "). Forme dérivée du verbe "coquiller" coquiller Ce mot n'est pas défini dans le Trésor de la Langue Française.

« dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? (SIMONE DE BEAUVOIR, Tous les hommes sont mortels, 1946, page 57 ).

? Expression figur?e.

Se renfermer, se retirer dans sa coquille.

On sent, lorsqu'il en laisse ?chapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent ? l'approche de l'homme (ALFRED DE MUSSET, Le Temps, 1831, page 143 ).

b) Sp?cialement.

? ARCH?OLOGIE.

Enveloppe de ces mollusques ? l'?tat fossile ou son empreinte.

Coquille fossile.

Les fossiles m?mes (...) que l'on trouve par couches au dessous de la terre v?g?tale, tels que (...) les bancs de coquilles (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 237 ).

? BLASON.

Figure d'armoiries repr?sentant une coquille.

Remarque?: Attest? dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GU?RIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965 et dans ADELINE, Lexique termes art, 1884.

? GASTRONOMIE.

Coquille St-Jacques (par r?f?rence aux coquillages port?s par les P?lerins de St-Jacques-de-Compostelle).

Coquillage du genre peigne consomm? dans sa coquille; la coquille elle-m?me. Elle envoya chercher un de ces g?teaux courts et dodus appel?s petites madeleines qui semblent avoir ?t? moul?s dans la valve rainur?e d'une coquille de Saint-Jacques (MARCEL PROUST, Du c?t? de chez Swann, 1913, page 45 ).

? Par m?tonymie.

Mets (compos? de viandes blanches, poisson, champignons, etc.

li?s par une sauce b?chamel) consomm? dans une coquille (g?n?ralement une coquille St-Jacques).

Les ? coquilles aux champignons ? du caf? de ? Chartres ? (VICTOR-JOSEPH ?TIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chauss?e-d'Antin, tome 2, 1812, page 236 ).

? PAPETERIE.

? Papier portant (? l'origine) la marque d'une coquille.

La fabrication d'Angoul?me s'occupait alors presque. »

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