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Définition du terme: COROLLE, substantif féminin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: COROLLE, substantif féminin. A.— BOTANIQUE. Partie de la fleur formée par l'ensemble de ses pétales, par opposition au calice. Corolle fermée; corolle de (ou à) cinq pétales; l'éclosion des corolles. La corolle contient une grande quantité de sucs fins destinés à la formation et à la nourriture des étamines et du pistil (JACQUES-JOSEPH BAUDRILLART, Nouveau manuel forestier, traduction de Burgsdorf, 1808, page 57) : Ø 1. Par moment, il [le corps humain] ressemble à une fleur : la flexion du torse imite la tige, le sourire des seins, de la tête et l'éclat de la chevelure répondent à l'épanouissement de la corolle. AUGUSTE RODIN. L'Art, entreiens réunis par Paul Gsell, 1911, page 155. SYNTAXE : Corolle close, déclose, éclose, épanouie; corolle en coupe, en étoile; corolle dentelée, irrégulière, régulière; corolle dialypétale, gamopétale, monopétale, pentapétale, polypétale; corolle cruciforme, ligulée, papilionacée, roselée; le fond, la gorge, le limbe d'une corolle. B.— [Par analogie de forme] 1. Par métaphore ou comparaison, littéraire. Sa lampe de chevet à corolle poussiéreuse (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, page 19 ). Tandis que s'épanouissait, comme une marguerite blanche, la corolle d'un parachute (PAUL VIALAR, LES MORTS VIVANTS, 1947, page 110) : Ø 2. Nous regardions la mer calme où des mouettes éparses flottaient comme des corolles blanches. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 808. Remarque : Jammes (Robinsons, 1925, page 10, 22) emploie corolle comme substitut original de fleur, plus courant, dans les textes littéraires, pour désigner, par métaphore, une jeune fille, et même, plus spécialement, une jeune fille ayant conservé sa pureté virginale. 2. Usuel. [Souvent, en parlant d'une robe] Une jeune fille renversée, (...) les jupes en corolle chiffonnée autour de deux jambes aimables (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 45) : Ø 3. Pendant les années qui suivirent la guerre et qui virent la résurrection de la « grande robe » du soir, celle-ci fut invariablement une robe « corolle » à jupe très large souvent soutenue par crinolines ou cerceaux. Le Figaro. 29 novembre 1951, page 11, colonne 4. — TRAVAUX PUBLICS. Déversoir en corolle. Déversoir de crue évasé. Remarque : On trouve dans la documentation un exemple isolé de corollairement « en forme de corolle » (confer corollairement étymologie, dérivé sous corollaire*). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 226 Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 349, b) 360; XXe. siècle : a) 360, b) 357.

« une jeune fille ayant conserv? sa puret? virginale.

2.

Usuel.

[Souvent, en parlant d'une robe] Une jeune fille renvers?e, (...) les jupes en corolle chiffonn?e autour de deux jambes aimables (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 45) : ? 3.

Pendant les ann?es qui suivirent la guerre et qui virent la r?surrection de la ? grande robe ? du soir, celle-ci fut invariablement une robe ? corolle ? ? jupe tr?s large souvent soutenue par crinolines ou cerceaux. Le Figaro.

29 novembre 1951, page 11, colonne 4.

? TRAVAUX PUBLICS.

D?versoir en corolle.

D?versoir de crue ?vas?.

Remarque?: On trouve dans la documentation un exemple isol? de corollairement ? en forme de corolle ? (confer corollairement ?tymologie, d?riv? sous corollaire*).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 226 Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 349, b) 360; XXe.

si?cle?: a) 360, b) 357.. »

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