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Définition du terme: CÔTE3, substantif féminin.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: CÔTE3, substantif féminin. Littoral maritime. A.— Bord de la mer : Ø 1. Le train venait de quitter Gênes, allant vers Marseille et suivant les longues ondulations de la côte rocheuse, glissant comme un serpent de fer entre la mer et la montagne, rampant sur les plages de sable jaune que les petites vagues bordaient d'un filet d'argent, et entrant brusquement dans la gueule noire des tunnels ainsi qu'une bête en son trou. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Idylle, 1884, page 1284. — En particulier. Littoral escarpé : Ø 2.... j'arrivai un soir au petit village de Bénouville, sur la falaise, entre Yport et Étretat. Je venais de Fécamp en suivant la côte, la haute côte droite comme une muraille, avec ses saillies de rochers crayeux tombant à pic dans la mer. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Miss Harriet, 1883, page 863. SYNTAXE : Côte basse, élevée; côte atlantique, méditerranéenne, normande; côte d'Azur, d'Émeraude; faire côte (« échouer »); porter à la côte (« y être poussé »). — Locution. Se mettre à la côte, serrer la côte (" naviguer en vue de la côte ") : Je cale trop pour serrer la côte où il faut (PAUL CLAUDEL, Feuilles de saints, 1925, page 625 ). — Au figuré, familier. Être à la côte. Être désemparé, sans argent : Ø 3. Je suis du reste à la côte, en rade, à vau-l'eau. En plein déménagement. En plein rhume, en pleine obnubilation, en plein Montpellier, muqueux et à bien courte période. PAUL VALÉRY, Correspondance [avec André Gide] , 1893, page 194. B.— Par extension. Zone maritime entre le rivage et le large : Ø 4.... la côte de l'île est excellente pour faire de la voile. Que ferais-je de plus chez moi? Quand je vais en Angleterre pour trois mois de vacances, je passe huit jours avec mes vieux, puis je pars seul en yacht... J'ai fait toutes vos côtes de Bretagne : c'est très charmant parce que les courants sont si difficiles et vos cartes marines sont si bonnes... ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 63. STATISTIQUES : Côte1, 2 et 3. Fréquence absolue littéraire : 6 346. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 9 438, b) 11 256; XXe. siècle : a) 9 669, b) 7 087.

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