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Définition du terme: COUREUR, -EUSE, substantif.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COUREUR, -EUSE, substantif. I.— [Correspond à l'emploi absolu du verbe] A.— Personne ou animal qui court ou qui est apte à la course (confer courir I A 1 a) : Ø 1. Enfin j'ai vu, près de la grève, Contre un char se montrer vainqueur Du vertueux Chiron l'élève, Achille, rapide coureur. JEAN PAPADIAMANTOPOULOS, DIT JEAN MORÉAS, Iphigénie, 1900, I, 2, page 23. · Emploi adjectival. Une jument coureuse. Fontaine (...) montait un barbe fin coureur (PROSPER MÉRIMÉE, Mélanges historiques et littéraires, 1855, page 311 ). — En particulier. Cheval de selle apte à la course. — Spécialement. 1. ORNITHOLOGIE. généralement au pluriel. Oiseaux coureurs ou, par ellipse, coureurs. Oiseaux qui ne peuvent voler (autruche, etc.) : Ø 2. On a retiré, d'un terrain tertiaire inférieur des environs de Paris, quelques débris d'un grand oiseau coureur analogue à l'autruche, le gastornis. MARCELLIN BOULE, Conférences de géologie, 1907, page 150. 2. SPORTS. Concurrent d'une course de vitesse (confer courir I A 1 a ß ). Coureur cycliste, automobiliste. Un ancien coureur d'auto (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 258 ). B.— Celui qui fait des courses, des démarches (confer courir I A 1 c). — Vieux. Domestique chargé de porter des dépêches, d'accompagner à pied la voiture de son maître. Cette lettre qu'il a reçue (...) Eh bien, c'est le coureur de la marquise qui l'a apportée (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Un Mariage sous Louis XV, 1841, II, 6, page 137 ). II.— [Correspond à l'emploi transitif du verbe] Coureur de. A.— Celui qui va à la poursuite de quelque chose. · Coureur de(s) bois. Trappeur qui chassait les bêtes à fourrure. Sortant des Invalides, je fis route avec un Canadien, un grand efflanqué qui faisait des enjambées de coureur de bois (BLAISE CENDRARS, La Main coupée, 1946, page 104 ). B.— Celui qui pénètre dans une terre ennemie (confer courir II A 2 a). Éclaireur, soldat avant-coureur : Ø 3.... on lui signalait [à Démétrius] l'approche de la grande armée moscovite, et, selon le rapport des coureurs, c'était plus de cent mille hommes qu'il allait avoir sur les bras. PROSPER MÉRIMÉE, Les Faux Démétrius, 1853, page 108. C.— Celui qui recherche et fréquente assidûment certains lieux, certaines personnes (confer courir II A 2 b). Coureur de bals, de filles. Un coureur de cabarets (JEAN GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1952, page 254) : Ø 4. C'est tout de même dégoûtant qu'un vieux coureur de femmes comme lui, qui n'a pas dételé, me donne perpétuellement des leçons et vienne m'espionner! MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 169. — Absolument. Homme ou femme qui recherche les aventures galantes. C'était un coureur qui avait mangé sa fortune avec de vilaines femmes (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1350 ). C'est une hypocrite petite coureuse qui fait des farces à un sous-maître amoureux d'elle (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 110 ). · Emploi adjectival : Ø 5.... les femmes ont été faites pour obéir. Ensuite, on leur apprendra les vertus complémentaires et on les dressera à n'être ni hardies, ni coureuses, ni convoiteuses, ni dépensières. EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 128. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 413. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 338, b) 579; XXe. siècle : a) 742, b) 710.

« MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 169. — Absolument.

Homme ou femme qui recherche les aventures galantes.

C'était un coureur qui avait mangé sa fortune avec de vilaines femmes (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1350 ). C'est une hypocrite petite coureuse qui fait des farces à un sous-maître amoureux d'elle (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 110 ). · Emploi adjectival : Ø 5....

les femmes ont été faites pour obéir.

Ensuite, on leur apprendra les vertus complémentaires et on les dressera à n'être ni hardies, ni coureuses, ni convoiteuses, ni dépensières. EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 128. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 413.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 338, b) 579; XXe. siècle : a) 742, b) 710. 2. »

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