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Définition du terme: COURROIE, substantif féminin.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COURROIE, substantif féminin. A.— Bande de cuir, munie ou non d'une boucle et servant de lien ou d'attache. Nouer, dénouer les courroies; serrer, lâcher la courroie (confer Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932); les courroies d'un dossier (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Il resserra d'un cran la courroie qui attachait au cadre un petit sac de voyage (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Copains, 1913, page 72 ). — Par analogie. Ce qui attache et retient. Le beau jeune homme aux interchangeables visages, le compagnon du rêve de toutes les jeunes filles, celui qui offre à leurs insomnies sa dure poitrine et la courroie serrée de deux bras (FRANÇOIS MAURIAC, Le Baiser du lépreux, 1922, page 165 ). — Par métaphore, locution proverbiale. Allonger la courroie. Étendre ses droits ou prolonger un délai de manière abusive : Ø Dutocq, libertin fieffé, devait encore vingt-mille francs sur sa charge, et, dans l'espérance du succès, il espérait, en termes familiers, allonger la courroie jusqu'à la fin de l'année 1840. HONORÉ DE BALZAC, Les Petits bourgeois, 1850, page 160. B.— En particulier, notamment dans le syntagme courroie de transmission. Bande de cuir ou de toute autre matière souple et résistante, aux bouts rattachés, et permettant de transmettre le mouvement d'une poulie à une autre. Il met en mouvement une courroie de transmission sans fin, en cuir, plate, épaisse, large de 18 centimètres, assemblée par des rivets de cuivre (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 57 ). La courroie transporteuse est une courroie sans fin tendue sur deux cylindres lisses (JEAN CAHEN, EDMOND BRUET, Carrières, plâtrières, ardoisières, 1926, page 198 ). — Par métaphore. Personne, chose qui met en relation plusieurs autres personnes ou choses. Notre belle-mère (...) la mère de notre femme, la grand'mère de nos enfants, la courroie de transmission dans un mécanisme auguste (ALBERT THIBAUDET, Les Princes lorrains, 1924, page 95 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 235. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 129, b) 428; XXe. siècle : a) 339, b) 455.

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