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Définition du terme: COURTIER, -IÈRE, substantif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: COURTIER, -IÈRE, substantif. A.— DROIT COMMERCIAL. Personne dont la profession consiste à mettre en relation vendeurs et acheteurs (commerçants ou particuliers), moyennant un courtage*, pour des opérations de Bourse ou de commerce. Courtier de marchandises, courtier en vins. Tournées de courtier d'assurances (MAURICE BARRÈS,La Colline inspirée, 1913, page 271 ). Les courtiers reconnus par le Code de Commerce ont seuls le droit de faire le courtage des marchandises, des assurances maritimes et autres (Art. 78 et 79 du Code de Commerce) (NICOLAS-JEAN-BAPTISTE BOYARD, La Bourse et ses spéculations mises à la portée de tout le monde, 1853, page 155 ). La courtière de terrains du bois de Boulogne (...) s'entremettant dans tous les marchés (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 91) : Ø 1. La clientèle ne venant plus à eux, ils s'efforçaient d'aller à elle, par l'intermédiaire des courtiers. Il y avait alors, sur la place de Paris, un courtier, en rapport avec tous les grands tailleurs, qui sauvait les petites maisons de draps et de flanelles, lorsqu'il voulait bien les représenter. ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 599. SYNTAXE : a) Courtier + adjectif Courtier libre, marron, clandestin; courtier assermenté, inscrit (courtier de marchandises dépendant du tribunal de commerce); courtier privilégié (officier ministériel qui jouit d'un monopole); courtier d'assurances maritimes, courtier maritime. b) Courtier + complément Courtier d'annonces, d'assurances, de change, de commerce, de publicité; courtier en bijouterie, en grains, en immeubles, en librairie, en valeurs mobilières. — Par analogie, vieilli. Courtier, ière, de mariage. Celui, celle dont la profession consiste à mettre en relation des personnes désirant se marier, afin de favoriser leur mariage : Ø 2. ADOLPHE. Je ne peux donc agir que par ambassadeur, Et j'ai compté sur toi... PAUL. Pour ton entremetteur? Merci. Je ne suis pas courtier de mariage. GUILLAUME-VICTOR-ÉMILE, DIT ÉMILE AUGIER, Paul Forestier, 1868, VI, page 60. B.— Par extension. Personne qui joue le rôle d'intermédiaire dans une affaire. Synonymes : agent, entremetteur. Courtier électoral; courtier de galanterie; courtier de chair humaine (synonyme négrier). Ils [les hommes] travaillent pour le génie de l'espèce sans le savoir, ils sont tout à la fois ses instruments, ses courtiers et ses dupes (PAUL BOURGET, Nouveaux Essais de psychologie contemporaine, préface. 1885, page 44 ). Ne pouvait-il pas devenir le courtier qui ferait manoeuvrer discrètement les syndicats en agissant sur leurs chefs? (GEORGES SOREL, Reflexions sur la violence, 1908, page 304 ). 1. HISTOIRE. Honnête courtier. " Expression employée par Bismarck pour caractériser le rôle que voulait jouer l'Allemagne au congrès de Berlin, après la guerre russo-turque (1878) " (Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). Ce que l'Allemagne voulait, c'était éviter un conflit. Son rôle serait, entre des intérêts contraires, celui de « l'honnête courtier » (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, La Vie de Disraëli, 1927, page 296 ). 2. Par extension. Tout rôle diplomatique analogue. Le 29 juin, Eden m'entretint seul à seul de l'affaire de la reconnaissance, me soumettant, en honnête courtier, une formule proposée par le gouvernement de Washington (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 6 ). M. Churchill se tenait lui-même comme le courtier désigné entre les prétentions du président Roosevelt et les refus du général de Gaulle (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956 page 214 ). Remarque : Au figuré, les groupes constitués avec le mot courtier demandent la préposition de (courtier de chair humaine, de mariage, de galanterie) (d'après B. Couture, Emploi de en et de dans les locutions de spécialisation dans Meta, décembre 1972, volume 17, n° 4). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 210. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 413, b) 325; XXe. siècle : a) 310, b) 178.

« que l'Allemagne voulait, c'était éviter un conflit.

Son rôle serait, entre des intérêts contraires, celui de « l'honnête courtier » (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, La Vie de Disraëli, 1927, page 296 ). 2.

Par extension.

Tout rôle diplomatique analogue.

Le 29 juin, Eden m'entretint seul à seul de l'affaire de la reconnaissance, me soumettant, en honnête courtier, une formule proposée par le gouvernement de Washington (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 6 ).

M.

Churchill se tenait lui-même comme le courtier désigné entre les prétentions du président Roosevelt et les refus du général de Gaulle (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956 page 214 ). Remarque : Au figuré, les groupes constitués avec le mot courtier demandent la préposition de (courtier de chair humaine, de mariage, de galanterie) (d'après B.

Couture, Emploi de en et de dans les locutions de spécialisation dans Meta, décembre 1972, volume 17, n° 4). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 210.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 413, b) 325; XXe. siècle : a) 310, b) 178. 2. »

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