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Définition du terme: COURTISANERIE, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: COURTISANERIE, substantif féminin. A.— Généralement péjoratif. [Avec une idée d'artifices et de mondanités, par référence aux moeurs de la cour] Caractère du courtisan; basse adulation et complaisance servile par lesquelles le courtisan cherche à plaire à un roi, à un prince. L'autre [le chevalier de Valois] , doux et poli, élégant, soigné, atteignant à son but par les lents mais infaillibles moyens de la diplomatie, fidèle au goût, était une image de l'ancienne courtisanerie (HONORÉ DE BALZAC, La Vieille fille, 1837, page 279 ). Nous avons sué sang et eau pour amuser Sa Majesté (...) ma courtisanerie est allée jusqu'à lui faire de petits vers en manière de compliment (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à Monsieur Panizzi, tome 1, 1870, page 13 ). — Par extension. Attitude servile par laquelle on cherche à flatter un personnage important et à plaire. C'est ce système [hiérarchique] qui (...) engendre la courtisanerie, la servilité, la dissimulation, l'oppression et l'intrigue (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, De la Création de l'ordre dans l'humanité, 1843, page 540 ). B.— Par métonymie, généralement au pluriel. Ce qui dénote un esprit courtisan (gestes, paroles, etc.) : Ø Toutes les courtisaneries du premier empereur sont pour l'opinion, toutes ses peurs aussi. Les salons le font trembler, il les hait. L'encre est le sang de l'opinion publique, il la hait; et cependant que d'actes, que de paroles, que de faussetés pour la séduire et lui plaire! EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1859, page 622.

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