Devoir de Philosophie

Définition du terme: CRÈME, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

Extrait du document

Définition du terme: CRÈME, substantif féminin. A.— [Par référence au lait de vache] 1. Matière grasse d'un blanc légèrement jaune qui se forme à la surface du lait au repos, donne le beurre par barattage et entre dans diverses préparations culinaires salées ou sucrées. La servante qui trait ses vaches, qui met son lait reposer, qui enlève la crême et la bat, sait bien qu'elle fait du beurre (ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, page 128 ). Plus de carottes à la crème (...) trop de beurre et trop de crème, cela sent sa fermière (GEORGES BERNANOS, La Joie, 1929, pages 549-550) : Ø 1. Le mélange [de caséum et de sérum] qui se rassemble [à la partie supérieure du récipient] dont la couleur jaune tranche sur la teinte bleuâtre du reste du liquide constitue la crème. ARMAND-FLORIAN POURIAU, La Laiterie, 1895, page 5. SYNTAXE : Crème fraîche; concombres, fraises, fromage, oeufs à la crème; jatte, pot(s) de crème. — GASTRONOMIE. · Crème fouettée ou crème Chantilly. Crème fraîche additionnée de sucre et éventuellement d'un parfum, battue en une mousse fine et légère, utilisée pour la préparation et la décoration de différents desserts. Déjeuner (...) d'une très belle tranche de jambon chaud au maïs, de fraises à la crème fouettée (PAUL MORAND, New-York, 1930, page 51 ). La (...) grande pâtisserie (...) accueillante aux dames bien nées qui se restaurent de crème fouettée ou de parmesanes (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 67 ). Par métaphore, péjoratif, vieilli. [À propos de l'esprit et de ses productions] Ce qui est brillant mais léger et inconsistant comme la crème fouettée. N'être pas dupe (...) de la crème fouettée et des fanfaronnades de Rossini (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Souvenirs d'égotisme, 1832, page 89 ). Ah! des vers! de la crème fouettée! (...) Qu'est-ce qu'il avait à faire avec ça? (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2 1845, page 194 ). · Café à la crème (vieilli), café-crème et par ellipse crème (substantif masculin). Café additionné de crème ou de lait. Que pensez-vous qu'elle prenne à déjeuner? du café à la crème (PAUL-LOUIS COURIER, Lettres de France et d'Italie, 1825, page 878 ). Elles commandent un café-crème qu'elles boivent à petites gorgées (EUGÈNE DABIT, L'Hôtel du Nord, 1929, page 48 ). Gourgaud (...) avala son crème (GEORGES MAGNANE, La Bête à concours, 1941, page 84 ). — Par métonymie. [En construction d'apposition, avec valeur d'adjectif invariable] Qui a la couleur de la crème. Blanc crème, soie crème. Marie Belhomme (...) appétissante dans sa robe crème (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 287 ). Un complet de Côte d'Azur (...) en tussor crème (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 277 ). 2. Par analogie. Substance qui rappelle par son onctuosité ou sa couleur la crème de lait. L'avocat (...) renferme une crème parfumée (EUGÈNE SUE, Atar Gull, 1831, page 26 ). La crême irisée du plomb qui bout (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, La Cathédrale, 1898, page 13 ). Plats blancs épaissis d'une crème d'émail (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Naissance du jour, 1928, page 9 ). — En particulier. Eau fangeuse et encombrée de détritus. La crême de l'Adour tourne autour de son axe (...). Grasses sont les couleurs (JEAN COCTEAU, Poèmes, 1916-23, page 270 ). Étangs d'eau croupissante (...) l'un recouvert d'une épaisse crème verte, et de bois flottants (ANDRÉ GIDE, Retour du Tchad, 1928, page 875 ). 3. Au figuré. [Pour désigner des personnes] , familier. a) Une crème de + substantif singulier. [Le complément désigne une personne] Personne parfaite en son genre. Une crème d'homme. Vous êtes une crème d'oncle (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 2, 1859, page 47 ). — Absolument, populaire. Les bourgeois pour exprimer qu'un être est beau disent également comme pour dire qu'il est bon : — C'est une crême (CHARLES VIRMAÎTRE, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, 1894, page 77 ). b) La crème de + substantif généralement pluriel. [Le complément désigne une catégorie d'individus ou une valeur] Le meilleur de(s). Crème des braves, honnêtes gens, crème des hommes. La Vénus de Milo (...) que je fus quelque temps (...) à considérer comme la crême de l'esthétique (PAUL VERLAINE, Œuvres posthumes, tome 2, Critiques et conférences, 1896, page 388 ). La crème des aumôniers, un prêtre jeune, allant, d'une adresse incomparable (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Pénitencier, 1922, page 683 ). Je quitterai le théâtre (...). J'en ai goûté la crème et la lie (LÉON DAUDET, Médée, 1935, page 83) : Ø 2. Notre ami, qui se marie Est la crème des amis! Il sera, je le parie, La crème aussi des maris. EUGÈNE LABICHE, Célimare le bien-aimé, 1863, I, 6, page 20. — Par ironie. Il était la crème des salopes (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 162 ). — Absolument. Élite sociale ou morale. (Quasi-)synonymes : dessus du panier, fleur, gratin.", — C'est de braves gens (...) — Oh! Monsieur, la crème (...) des gens droits, probes (HONORÉ DE BALZAC, Spendeurs et misères des courtisanes, 1844, page 311 ). Les ouvriers allemands, ou encore (...) les volontaires français (...) qui, comme on dit, « n'étaient pas la crème » (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 161 ). c) Argot. a ) Faire crème quelqu'un, être fait crème. Duper (un complice), être dupé (par un complice). Remarque : Attesté dans Georges Delesalle, Dictionnaire argot-français et français-argot, 1896, page 81, "Le Poilu tel qu'on le parle" (Gaston Esnault)1919, page 153, Carabelli, [Langue populaire] . — Par extension. Être fait crème. Être pris en flagrant délit. Pas facile! Tu seras fait crème (OSCAR MÉTÉNIER 1885 DANS LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) Supplément. 1880, page 74 ). Remarque : Attesté également dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE) 1907, LA RUE 1954, DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES ARGOTS FRANÇAIS (GASTON ESNAULT) 1966, CARABELLI, [Langue populaire] .]. ß ) Mauvais sujet. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE FRANÇAIS-ARGOT (ARISTIDE BRUANT), 1901, page 125, CARABELLI, [Langue populaire] .]. · Être crème. Être malveillant C'est tout c'qu'y a d'crème. Il a fait des salop'ries à tout l'monde (ARISTIDE BRUANT. 1901, page 313 ). Remarque : Attesté également dans ROSSIGNOL, Dictionnaire d'argot, argot-français et français-argot, 1901, page 31, ÉMILE CHAUTARD, La Vie étrange de l'argot, 1931, page 590 et DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES ARGOTS FRANÇAIS (GASTON ESNAULT) 1966. B.— Par extension. Préparation rappelant par sa consistance la crème de lait. 1. ALIMENTATION. a) PÂTISSERIE. Mets sucré de consistance onctueuse ou semi-liquide, composé d'oeufs, de lait et diversement aromatisé; préparation sucrée de composition analogue qui garnit certaines pâtisseries. Elle (...) lui faisait des crèmes à la pistache (GUSTAVE FLAUBERT, Madame Bovary, tome 2, 1857, page 119 ). Des tartelettes, des cornets à la crème, des meringues, des millefeuilles, des gâteaux fourrés au chocolat (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 259) : Ø 3.... des familles s'assemblaient en extase devant la boutique d'un pâtissier. Des doigts fourrageaient des éclairs blessés et versant leur crème; d'autres soupesaient de molles frangipanes (...); des bouches buvottaient la mousse savonneuse des Saint-Honoré... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 135. SYNTAXE : Crème anglaise, blanche, jaune, pâtissière, renversée, vanillée; crème à la vanille, crème au caramel, au chocolat. Par analogie, argotique. Boue. À travers champs (...) on écrase une pâte à consistance visqueuse qui s'étale et reflue sans cesse devant les pas. — D'la crème au chocolat... D'la crème au moka! (BARBUSSE, Feu, 1916, page 332). Attesté également chez BRUANT 1901, page 68. Choux, tarte(s) à la crème. — En particulier. Crème glacée. Préparation sucrée et parfumée, confectionnée de façon analogue et consommée glacée. Les femmes (...) achetaient des cornets et des gaufrettes (...) et léchaient leur crème glacée avec une sensualité béate (MAXENCE VAN DER MEERSCH, L'Empreinte du dieu, 1936, page 31) : Ø 4. Elle levait un couvercle, plongeait la cuiller creuse dans l'épaisseur de la crème glacée et en jetait le contenu dans un grand verre bas sur patte. Elle ajoutait un peu de crème fouettée (...). Dans un tiroir d'aluminium, elle puisait une cuillerée de guimauve blanche et la faisait ruisseler sur la crème... GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 18. Remarque : On rencontre dans la documentation la variante crème à la glace. Un coin (...) de boutiques de crème à la glace (PAUL MORAND, New York, 1930, page 97). Il s'agit d'un anglicisme en usage au Canada. Si j'ai le goût de manger un cornet de crème à la glace, j'en mange un cornet de crème à la glace, même si ça plaît pas à lui (GODBOUT, Kid Sentiment, (copie des dialogues improvisés et enregistrés au son direct), 1968, page 55). b) CONFISERIE. Préparation sucrée et fondante, additionnée d'un parfum et parfois d'un colorant, dont on fourre les bonbons au chocolat. Les bonbons de chocolat assortis, nougat, praliné, crême, etc. (Catalogue de jouets [Magasins du Louvre] , 1937). Ma mère (...) m'envoyait acheter (...) une demi-livre de chocolats mélangés. — (...) fais bien attention! me disait-elle. Demande qu'on t'en donne à la crème blanche (JEAN GUÉHENNO, Journal d'une révolution, 1937, page 93 ). Des dragées aux amandes ou à la pistache, des fondants au chocolat avec de la crème à la frangipane ou une coulée de kirsch au coeur, des marrons glacés (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 197 ). c) Préparation culinaire salée dont les éléments ont été réduits jusqu'à atteindre la consistance d'une crème. Un brochet de rivière piqué, farci et baigné d'une crème d'écrevisses (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 168 ). — En particulier. Potage. Le mot potage crème (...) est employé dans des sens différents : les uns appellent ainsi (...) de simples potages purée (...) les potages liés à la crème et aux jaunes d'oeufs (...) potages liés avec un roux plus ou moins foncé et de la crème (HENRI BABINSKI, DIT ALI-BAB, Gastronomie pratique, 1907, page 100 ). d) Crème de gruyère. " Fromage laitier obtenu à partir de gruyères non mis dans le commerce, qui sont broyés, cuits et malaxés dans le vide (...) " (Dictionnaire de l'Académie des gastronomes 1962). e) Liqueur de consistance sirupeuse. Crème de banane, de cassis, de menthe. La crème de thé, une liqueur des îles, dit Canalis (HONORÉ DE BALZAC, Modeste Mignon, 1844, page 245 ). Anisette? Crème des Barbades? Vespétro? (JEAN RICHEPIN, Le Chien de garde, 1898, page 63 ). 2. PHARMACOLOGIE. Crème de tartre. Sel purgatif extrait du tartre de vin. La lie renferme aussi de la crème de tartre, mais en quantité moindre que le tartre brut (ADOLPHE WURTZ, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, tome 3, 1878, page 233 et confer aussi BOUCHARDAT, Nouveau formulaire, 1894, page 232 ). 3. COSMÉTOLOGIE. Produit de toilette ou de beauté utilisé pour les soins de la peau. Crème à raser, crème de beauté. Cet arôme singulier qui provenait (...) de quelque crème épilatoire et des parfums de l'époque, produits moins purs, évidemment, que ce que les instituts de beauté nous offrent aujourd'hui (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 190) : Ø 5. Ensuite elle passe un enduit de crème, et se masse doucement pendant une dizaine de minutes les régions de la figure les plus menacées par les rides. Elle gardera cette couche de crème jusqu'au sortir du bain. À ce moment, elle l'essuiera avec un linge fin, sans trop frotter. Une trace de crème restera jusqu'au soir, et pourra servir de support à la poudre... LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, Le 6 octobre, 1932, pages 121-122. 4. DROGUERIE. Produit d'entretien servant à divers usages. Tante Aline les retournait dans tous les sens, en les astiquant avec une crème qui sentait très fort, toutes ces crèmes de maintenant sentent très fort et ne nettoient rien (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 46 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 617. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 533, b) 619; XXe. siècle : a) 1 095, b) 1 178. Forme dérivée du verbe "crémer" crémer CRÉMER1, verbe transitif. A.— Rare. [Le sujet ou l'objet désigne une chose] Consumer, brûler. Le silence était tel, que nous entendions distinctement la lampe Carcel crémer son huile (FERDINAND FABRE, Xavière, 1890, page 38 ). B.— Détruire un cadavre par le feu. D'honorables Messieurs, dont certains eurent assez d'esprit de suite pour exiger qu'on les crémât après décès (JEAN-PAUL SARTRE, Situations I, 1947, page 153 ). Remarque : Attesté aussi dans Nouveau Larousse illustré-Grand Larousse encyclopédique. — Expression. Se faire crémer. Être incinéré. Le chrétien (...) n'était tenu ni de mener une vie exemplaire ni de mourir dans le désespoir, pas même de se faire crémer (JEAN-PAUL SARTRE, Les Mots, 1964, page 80 ).

« irisée du plomb qui bout (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, La Cathédrale, 1898, page 13 ).

Plats blancs épaissis d'une crème d'émail (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Naissance du jour, 1928, page 9 ). — En particulier.

Eau fangeuse et encombrée de détritus.

La crême de l'Adour tourne autour de son axe (...).

Grasses sont les couleurs (JEAN COCTEAU, Poèmes, 1916-23, page 270 ). Étangs d'eau croupissante (...) l'un recouvert d'une épaisse crème verte, et de bois flottants (ANDRÉ GIDE, Retour du Tchad, 1928, page 875 ). 3.

Au figuré.

[Pour désigner des personnes] , familier. a) Une crème de + substantif singulier.

[Le complément désigne une personne] Personne parfaite en son genre.

Une crème d'homme.

Vous êtes une crème d'oncle (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 2, 1859, page 47 ). — Absolument, populaire.

Les bourgeois pour exprimer qu'un être est beau disent également comme pour dire qu'il est bon : — C'est une crême (CHARLES VIRMAÎTRE, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, 1894, page 77 ). b) La crème de + substantif généralement pluriel.

[Le complément désigne une catégorie d'individus ou une valeur] Le meilleur de(s).

Crème des braves, honnêtes gens, crème des hommes.

La Vénus de Milo (...) que je fus quelque temps (...) à considérer comme la crême de l'esthétique (PAUL VERLAINE, Œuvres posthumes, tome 2, Critiques et conférences, 1896, page 388 ).

La crème des aumôniers, un prêtre jeune, allant, d'une adresse incomparable (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Pénitencier, 1922, page 683 ).

Je quitterai le théâtre (...). J'en ai goûté la crème et la lie (LÉON DAUDET, Médée, 1935, page 83) : Ø 2.

Notre ami, qui se marie Est la crème des amis! Il sera, je le parie, La crème aussi des maris. EUGÈNE LABICHE, Célimare le bien-aimé, 1863, I, 6, page 20. — Par ironie.

Il était la crème des salopes (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 162 ). — Absolument.

Élite sociale ou morale.

(Quasi-)synonymes : dessus du panier, fleur, gratin.", — C'est de braves gens (...) — Oh! Monsieur, la crème (...) des gens droits, probes (HONORÉ DE BALZAC, Spendeurs et misères des courtisanes, 1844, page 311 ).

Les ouvriers allemands, ou encore (...) les volontaires français (...) qui, comme on dit, « n'étaient pas la crème » (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 161 ). c) Argot. a ) Faire crème quelqu'un, être fait crème.

Duper (un complice), être dupé (par un complice). Remarque : Attesté dans Georges Delesalle, Dictionnaire argot- français et français-argot, 1896, page 81, "Le Poilu tel qu'on le parle" (Gaston Esnault)1919, page 153, Carabelli, [Langue populaire] . — Par extension.

Être fait crème.

Être pris en flagrant délit.

Pas facile! Tu seras fait crème (OSCAR MÉTÉNIER 1885 DANS LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles