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Définition du terme: CRÊPE2, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CRÊPE2, substantif féminin. A.— ART CULINAIRE. Mince couche de pâte de forme ronde, cuite à la poêle ou sur une plaque de fonte, que l'on consomme nature ou fourrée d'une garniture sucrée ou salée. Crêpe bretonne, flambée; faire des crêpes, faire sauter les crêpes; crêpes de la chandeleur. Des crêpes de sarrazin, des omelettes au lard et au sucre (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 188 ). Vraiment cette crêpe au rhum ne vous dit rien? (HENRI DE MONTHERLANT, Les Lépreuses, 1939, page 1409) : Ø On entend surtout sauter les crêpes, l'entremets traditionnel. Des crêpes rondes et lourdes comme des disques, parfumées à la fleur d'oranger. On les arrose de café corsé « d'un doigt » d'armagnac. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 11. — Pâte à crêpe. Préparation salée ou sucrée, et éventuellement parfumée, composée d'oeufs battus avec du lait et de la farine de blé ou de sarrasin. La pâte à crêpe recouverte d'un linge blanc se gonflait de bulles (GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 156 ). B.— Locutions verbales, figurées, familières. [Par référence à la méthode de cuisson des crêpes] 1. [Le sujet désigne une personne] Sauter, se retourner comme/ainsi qu'une crêpe. Si tu bondissais à pieds joints sur son ventre tu sauterais en l'air comme une crêpe (PAUL CLAUDEL, L'Endormie, 1883, page 16 ). Il s'était retourné sur lui-même, comme en la poêle une crêpe rissolée d'un côté (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, 1re. partie, page 65 ). 2. [Le complément désigne une ou plusieurs personnes] a) Retourner quelqu'un comme une crêpe. Faire changer quelqu'un d'opinion, d'attitude avec autant de facilité et de rapidité que l'on retourne une crêpe. Napoléon a retourné le monde comme une crêpe (JEAN-RICHARD BLOCH, Destin du siècle, 1931, page 250 ). b) Laisser tomber quelqu'un comme une crêpe. Abandonner quelqu'un avec autant de facilité et de rapidité que l'on laisse retomber la crêpe dans la poêle après l'avoir fait sauter. Il [Soucaille] me donne une patte molle, et tout de suite me laisse tomber comme une crêpe pour saisir Belligat au passage (MAURICE GENEVOIX, L'Assassin, 1948, page 112 ). C.— Par analogie ou extension, argotique. 1. Casquette. 2. Individu incapable, bon à rien, personne dont on fait peu de cas. Remarque : Sens 1 attesté dans LACASSAGNE, L'Argot du « milieu », 1928, page 63 et CARABELLI, [Langue de la pègre] ; sens 2 ibidem et Grand Larousse encyclopédique. STATISTIQUES : Crêpe1 et 2. Fréquence absolue littéraire : 418. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 423, b) 817; XXe. siècle : a) 621, b) 604. DÉRIVÉS : Crêperie, substantif féminin. [Principalement en Bretagne] . Établissement où l'on prépare et vend des crêpes à consommer sur place. Il entre dans une crêperie pour manger des crêpes (JACQUES PRÉVERT, Paroles, 1946, page 79 ). Forme dérivée du verbe "crêper" crêper CRÊPER, verbe transitif. A.— TECHNOLOGIE. Apprêter une étoffe pour en faire un crêpe en soumettant les fils à une forte torsion; donner à un tissu l'aspect grenu du crêpe. Crêper une étoffe (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). B.— COIFFURE. 1. Gonfler la chevelure en la rebroussant mèche par mèche avec le peigne ou la brosse. Sa chevelure était crêpée, de façon à simuler un nuage (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, 1863, page 136) : Ø — Rien ne vous va plus mal que de trop crêper vos cheveux, reprit Justine. Les grosses boucles bien lisses vous sont plus avantageuses. (...) les cheveux crêpés clair ne vont bien qu'aux blondes. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 161. — Emploi pronominal réfléchi. [Le sujet désigne la chevelure] Se gonfler, se friser. Les cheveux, plus soyeux et plus doux, se crêpaient en ondulations moins rebelles (THÉOPHILE GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, page 243 ). — Par métonymie. [Le sujet désigne la personne qui porte la chevelure] Se gonfler les cheveux par rebroussement au peigne ou à la brosse. Elle a l'habitude de se crêper (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ); (attesté aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-dictionnaire Larousse du 20e. siècle). · Par analogie. Quelques nuages chauds, sous les frissons de l'air, se crêpaient mollement (THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 205 ). 2. Locution figurée familière. a) [Avec un pronom personnel à sens réciproque en construction de complément indirect, le sujet désigne généralement deux femmes] Se crêper le chignon, la tignasse. Se quereller violemment en s'agrippant par la chevelure. Une telle (...) finissait par se crêper la tignasse avec une camarade assez malhonnête pour lui avoir pris son amant et assez taquine pour la braver (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 19 ). La manufacture de tabac (...) et les cigarières qui se crêpent le chignon (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 126 ). b) [Par ellipse du nom complément d'objet] Se crêper.. Se disputer en échangeant des coups; absolument se battre. Coran les trouva toutes deux en train de se crêper et de se bleuir, qui, sur ses observations, lui tombent dessus, lui cassent les miroirs sur le crâne (PAUL-JEAN TOULET, Correspondance avec un ami pendant la guerre, 1920, page 196 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.

« à consommer sur place.

Il entre dans une crêperie pour manger des crêpes (JACQUES PRÉVERT, Paroles, 1946, page 79 ). Forme dérivée du verbe "crêper" crêper CRÊPER, verbe transitif. A.— TECHNOLOGIE.

Apprêter une étoffe pour en faire un crêpe en soumettant les fils à une forte torsion; donner à un tissu l'aspect grenu du crêpe.

Crêper une étoffe (Dictionnaire de l'Académie française.

1798-1932). B.— COIFFURE. 1.

Gonfler la chevelure en la rebroussant mèche par mèche avec le peigne ou la brosse.

Sa chevelure était crêpée, de façon à simuler un nuage (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, 1863, page 136) : Ø — Rien ne vous va plus mal que de trop crêper vos cheveux, reprit Justine. Les grosses boucles bien lisses vous sont plus avantageuses.

(...) les cheveux crêpés clair ne vont bien qu'aux blondes. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 161. — Emploi pronominal réfléchi.

[Le sujet désigne la chevelure] Se gonfler, se friser.

Les cheveux, plus soyeux et plus doux, se crêpaient en ondulations moins rebelles (THÉOPHILE GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, page 243 ). — Par métonymie.

[Le sujet désigne la personne qui porte la chevelure] Se gonfler les cheveux par rebroussement au peigne ou à la brosse.

Elle a l'habitude de se crêper (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ); (attesté aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)-dictionnaire Larousse du 20e.

siècle). · Par analogie.

Quelques nuages chauds, sous les frissons de l'air, se crêpaient mollement (THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 205 ). 2.

Locution figurée familière. a) [Avec un pronom personnel à sens réciproque en construction de complément indirect, le sujet désigne généralement deux femmes] Se crêper le chignon, la tignasse.

Se quereller violemment en s'agrippant par la chevelure.

Une telle (...) finissait par se crêper la tignasse avec une camarade assez malhonnête pour lui avoir pris son amant et assez taquine pour la braver (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 19 ).

La manufacture de tabac (...) et les cigarières qui se crêpent le chignon (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 126 ). b) [Par ellipse du nom complément d'objet] Se crêper..

Se disputer en échangeant des coups; absolument se battre.

Coran les trouva toutes deux en train de se crêper et de se bleuir, qui, sur ses observations, lui tombent dessus, lui cassent les miroirs sur le crâne (PAUL-JEAN TOULET, Correspondance avec un ami pendant la guerre, 1920, page 196 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7. 2. »

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