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Définition du terme: CROUPE, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CROUPE, substantif féminin. A.— [Dans le monde animé] 1. Partie du corps de certains mammifères (particulièrement les Équidés), qui va des hanches à la base de la queue. Croupe luisante; croupe d'une cavale, d'un poney, d'un lama; flatter la croupe d'un cheval. Il me mit à califourchon derrière lui, sur la croupe de sa jument Isabelle (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 75 ). Les uns [des animaux] étaient assis sur leur croupe (GUSTAVE FLAUBERT, Trois contes, La Légende de saint Julien l'Hospitalier, 1877, page 116 ). Les mouches s'acharnèrent à leurs croupes [des chevaux] (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 274) : Ø 1. Sous le chatouillement du fouet à la croupe, la petite jument rousse, déjà en jeu, se cabra : effarouchée, la queue haute, elle prit la fine épouvante. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 273. · Par métaphore. La croupe anguleuse de ce pont à la vénitienne (HONORÉ DE BALZAC, Les Paysans, 1844, page 146 ). Les vagues frémissaient de l'avoir [le vaisseau] sur leurs croupes (VICTOR HUGO, La Légende des siècles, tome 2, 1859, page 804 ). SYNTAXE : Croupe lustrée, pommelée; croupe d'un destrier, d'un mulet, d'un lion, d'une panthère; chèvre à croupe d'âne; claque sur la croupe; frapper la croupe, poser sa main sur la croupe. · Croupe avalée. " Celle qui tombe trop tôt " (Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). Croupe tranchante " Celle d'un cheval qui a les cuisses par trop aplaties " (Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). · ÉQUITATION. Porter la croupe au mur. Faire marcher un cheval obliquement, l'arrière-train vers le mur du manège (confer croupade exemple) — En croupe. Sur la croupe d'une monture, derrière le cavalier. Être, monter, sauter en croupe (derrière quelqu'un, sur une monture), emporter quelqu'un en croupe. Il monte sur le Grand-Blanc, prend sa soeur en croupe (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1930, page 102 ). Il a fait sa promenade en croupe, sur un cheval de guerre (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, page 936 ). · Par métaphore. Celui dont vous me parlez n'a que l'idée de monter en croupe derrière chaque événement (HONORÉ DE BALZAC, Z. Marcas, 1840, page 425 ). La parodie en croupe du désespoir (VICTOR HUGO, L'Homme qui rit, tome 3, 1869, page 165 ). Remarque : 1. On rencontre des attestations d'emploi de croupe à propos d'animaux imaginaires (croupe de chimère, de sphinx) et d'animaux autres que les mammifères. Croupe de poisson (GUSTAVE FLAUBERT, Tentation, 1856, page 634). La croupe d'un crocodile (HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE, Voyage en Italie, tome 1, page 376). 2. Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932 et la plupart des dictionnaires généraux attestent l'adjectif croupé, ée. Dont la croupe est conformée (de telle ou telle manière). Cheval bien croupé. Jument mal croupée (Dictionnaire de l'Académie Française 1932). 2. Par analogie, familier. [Spécialement en parlant d'une femme] Partie du corps humain comprenant les lombes et les fesses. Belle, forte, grosse croupe; torsion de la croupe; tendre la croupe. Synonymes : cul, derrière. Son large pantalon de soie ponceau, collant sur la croupe (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 1, 1869, page 148 ). Elle avait une robe toute noire dans laquelle se dessinait fort bien sa croupe onduleuse avec la hanche noire (PIERRE-JEAN JOUVE, La Scène capitale, 1935, page 195) : Ø 2. Quelle aurore sur ces croupes Qui commencent de frémir! Déjà s'étirent par groupes Telles qui semblaient dormir : L'une brille, l'autre bâille; PAUL VALÉRY, Charmes, Aurore, 1922, page 111. Ø 3. Daniel considérait avec dégoût sa croupe dodue [du jeune homme] , ses grosses joues paysannes mais grises, qu'un peu de barbe salissait déjà. De la chair de femme, pense-t-il. JEAN-PAUL SARTRE, L'Âge de raison, 1945, page 134. SYNTAXE : Jolie croupe; croupe accusée, arrondie, charnue, énorme, lourde, maigre, proéminente, rebondie, saillante, bondissante; dandinements, sauts, soulèvements de croupe; se tortiller de la croupe. · Avoir de la croupe. Une forte croupe. Je la soupçonne de manquer un peu de croupe (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Mannequin d'osier, 1897, page 205 ). B.— [Par analogie d'aspect; dans le monde inanimé] 1. Partie supérieure, arrondie, d'une élévation de terrain. Croupe allongée, boisée, crayeuse; croupe d'une montagne. Le Vésuve perdant sa croupe dorée dans des nuages de fumée (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 339 ). La croupe sud-est de Haumont (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 2, 1931, page 206 ). Les modestes croupes glaciaires du nord et du sud se rapprochent pour former une sorte de défilé où coule la Sprée (JEAN BRUNHES, La Géographie humaine, 1942, page 227) : Ø 4. Au quitter de Masyaf, on gravit une petite croupe, on longe un ravin, on le traverse et on se trouve encore en présence d'une croupe dont on doit prendre la droite. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 11, 1914-18, page 6. SYNTAXE : Croupe arrondie, haute, molle, monotone, ronde; croupe gazonnée, herbue, neigeuse, verdoyante, granitique; croupe d'une colline, des coteaux, des dunes, des monts; croupe de gazon; croupe de craie, de gneiss, de roches, de schistes; extrémité, faîte, sommet d'une croupe. Remarque : Il arrive qu'un écrivain fasse réapparaître, sous le sens analogique, un emploi métaphorique du mot pris au sens A 1. Une rangée de maisons assises sur la croupe de la colline (HONORÉ DE BALZAC, Le Curé de village, 1839, page 87). 2. ARCHITECTURE. a) " Partie supérieure et arrondie du chevet d'une église " (Glossaire des termes techniques à l'usage des lecteurs de la Nuit des temps (DOM MELCHIOR DE VOGÜÉ, DOM JEAN NEUFVILLE) 1971). Une lucarne donnant sur la croupe de l'église (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 291 ). b) " À l'extrémité d'un comble à deux versants, comble triangulaire dont la base repose sur un mur latéral, les côtés étant les arêtiers qui lui sont communs avec les versants principaux " (Glossaire des termes techniques à l'usage des lecteurs de la Nuit des temps (DOM MELCHIOR DE VOGÜÉ, DOM JEAN NEUFVILLE) 1971). J'ai refait deux fois une « croupe » et la troisième, j'ai dû employer l'ardoise (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, La Normandie en fleurs, 1950, page 135 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 742. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 101, b) 1 325; XXe. siècle : a) 1 074, b) 859.

« manière).

Cheval bien croupé.

Jument mal croupée (Dictionnaire de l'Académie Française 1932). 2.

Par analogie, familier.

[Spécialement en parlant d'une femme] Partie du corps humain comprenant les lombes et les fesses.

Belle, forte, grosse croupe; torsion de la croupe; tendre la croupe.

Synonymes : cul, derrière.

Son large pantalon de soie ponceau, collant sur la croupe (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 1, 1869, page 148 ). Elle avait une robe toute noire dans laquelle se dessinait fort bien sa croupe onduleuse avec la hanche noire (PIERRE- JEAN JOUVE, La Scène capitale, 1935, page 195) : Ø 2.

Quelle aurore sur ces croupes Qui commencent de frémir! Déjà s'étirent par groupes Telles qui semblaient dormir : L'une brille, l'autre bâille; PAUL VALÉRY, Charmes, Aurore, 1922, page 111. Ø 3.

Daniel considérait avec dégoût sa croupe dodue [du jeune homme] , ses grosses joues paysannes mais grises, qu'un peu de barbe salissait déjà.

De la chair de femme, pense-t-il. JEAN-PAUL SARTRE, L'Âge de raison, 1945, page 134. SYNTAXE : Jolie croupe; croupe accusée, arrondie, charnue, énorme, lourde, maigre, proéminente, rebondie, saillante, bondissante; dandinements, sauts, soulèvements de croupe; se tortiller de la croupe. · Avoir de la croupe.

Une forte croupe.

Je la soupçonne de manquer un peu de croupe (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Mannequin d'osier, 1897, page 205 ). B.— [Par analogie d'aspect; dans le monde inanimé] 1.

Partie supérieure, arrondie, d'une élévation de terrain. Croupe allongée, boisée, crayeuse; croupe d'une montagne.

Le Vésuve perdant sa croupe dorée dans des nuages de fumée (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 339 ).

La croupe sud-est de Haumont (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 2, 1931, page 206 ).

Les modestes croupes glaciaires du nord et du sud se rapprochent pour former une sorte de défilé où coule la Sprée (JEAN BRUNHES, La Géographie humaine, 1942, page 227) : Ø 4.

Au quitter de Masyaf, on gravit une petite croupe, on longe un ravin, on le traverse et on se trouve encore en présence d'une croupe dont on doit prendre la droite. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 11, 1914-18, page 6. SYNTAXE : Croupe arrondie, haute, molle, monotone, ronde; croupe gazonnée, herbue, neigeuse, verdoyante, granitique; croupe d'une colline, des coteaux, des dunes, des monts; croupe de gazon; croupe de craie, de gneiss, de roches, de schistes; extrémité, faîte, sommet d'une croupe. Remarque : Il arrive qu'un écrivain fasse réapparaître, sous le sens analogique, un emploi métaphorique du mot pris au sens A 1.

Une rangée de maisons assises sur la croupe de la colline (HONORÉ DE BALZAC, Le Curé de village, 1839, page 87). 2.

ARCHITECTURE. a) " Partie supérieure et arrondie du chevet d'une église " (Glossaire des termes techniques à l'usage des lecteurs de la Nuit des temps (DOM MELCHIOR DE VOGÜÉ, DOM JEAN NEUFVILLE) 1971).

Une lucarne donnant sur la croupe de l'église (VICTOR 2. »

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