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Définition du terme: CUITE1, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CUITE1, substantif féminin. A.— [Correspond à cuire I A et B] Fait de cuire. 1. AGRICULTURE, CHIMIE. Action de cuire certaines substances à une température déterminée; résultat de cette action. La cuite du sirop, par évaporation et concentration (d'après Adolphe Wurtz, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, tome 3, 1878, page 58). Pied de cuite, faible volume de sirop. Premiers cristaux apparaissant pendant la cuite (d'après Émile Saillard, Betterave et sucrerie de betterave, 1923, page 442). Serrer la cuite. Laisser la concentration s'achever et arriver au degré convenable (d'après Louis Ser, Traité de physique industrielle, 1888, page 380). 2. Par métonymie. AGRICULTURE. a) " Résidu de la fabrication du fromage [cuit] lorsqu'on a tout retiré, fromage, beurre, sérat, etc. " La cuite est donnée aux porcs. " " (G. Collinet, Recueil des régionalismes de la haute-montagne, 1925). b) Ensemble des fromages cuits en une fois : Ø 1. Les fruitières consistent en une association établie entre un certain nombre d'habitants (...) qui ne pourraient isolément réunir la quantité de lait nécessaire pour faire un fromage de 30 à 35 kg en une seule cuite. ARMAND-FLORIAN POURIAU, La Laiterie, 1895, page 771. B.— [Correspond à cuit II C 2 a] Figuré et familier. Accès d'ivresse. Une cuite mémorable, cuver sa cuite. Une fois par semaine elle s'offre une cuite au rhum (JULIEN GREEN, Journal, 1948, page 219) : Ø 2. Oh! ce n'étaient pas de ces « soulographies », de ces « cuites » à rouler par terre, violentes, bon enfant, pareilles aux beuveries du régiment... PAUL VIALAR, La Mort est un commencement, La Carambouille, 1949, page 167. — Avoir une (la) cuite. Être ivre Prendre une cuite. S'enivrer : Ø 3. — Tu me connais mal. Quand j'ai un peu bu, c'est mauvais. Quand j'ai pris une cuite carabinée et fait les quatre cents coups, je me sens saint. JULIEN GREEN, Chaque homme dans sa nuit, 1960, page 382. Remarque : On rencontre dans la documentation le verbe pronominal, familier se cuiter. S'enivrer. Rien à dire de l'évêque (...) il est bon travailleur et il ne se cuite pas (DICTIONNAIRE FRANÇAIS-ARGOT (ARISTIDE BRUANT), 1901, page 196). Mme. Gramigris chercha une consolation dans le vin rouge : elle se cuita jusqu'à l'écroulement (RAYMOND QUENEAU, Les Enfants du limon, 1938, page 93). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 397. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 244, b) 936; XXe. siècle : a) 706, b) 553. Forme dérivée du verbe "cuiter" cuiter Ce mot n'est pas défini dans le Trésor de la Langue Française.

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