Devoir de Philosophie

Définition du terme: CULMINATION, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

Extrait du document

Définition du terme: CULMINATION, substantif féminin. A.— [Dans l'espace] 1. GÉOGRAPHIE. rare. [En parlant d'un élément de relief] Sommet, point culminant*. Synonyme rare : culmen. De loin la culmination du rocher d'où elle se jette dans l'eau, transporte de joie les enfants qui savent qu'ils vont voir l'otarie (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 418 ). 2. [En parlant d'un astre] Passage à son point culminant* : Ø ... en prenant l'heure exacte du lever et du coucher du soleil, et en relevant sa position au demi-temps écoulé entre ce lever et ce coucher, il comptait fixer exactement le nord de l'île, car, par suite de sa situation dans l'hémisphère austral, le soleil, au moment précis de sa culmination, passait au nord, et non pas au midi, comme, en son mouvement apparent, il semble le faire pour les lieux situés dans l'hémisphère boréal. JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 102. — Par métonymie. Le moment de ce passage. Sous la culmination de midi, dans l'ombre éclatante des maisons blanches dévorées par le soleil de juin (PAUL MORAND, Le Flagellant de Séville, 1951, page 93 ). — Spécialement. ASTRONOMIE. · Culmination supérieure, inférieure. Passage d'un astre au méridien d'un lieu donné, correspondant à la position de l'astre à une hauteur maximale [culmination supérieure] ou minimale [culmination inférieure] au cours du mouvement diurne (d'après L'Astronomie (SOUS LA DIRECTION DE ROLAND GUILLEMARD) 1973). La culmination supérieure et inférieure d'une étoile en un lieu de latitude connue (VLADIMIR KOURGANOFF, Astronomie fondamentale élémentaire, 1961, page 81 ). · Point de culmination. Point culminant*. Lorsqu'un astre atteint la position la plus élevée l'astrologue parle du « medium coeli » ou milieu du ciel, l'astronome, lui, l'appelle point de culmination (INTRODUCTION À L'ASTROLOGIE (HENRI BEER) 1939, page 27 ). B.— Au figuré. 1. Partie principale, degré maximal. Le phénomène social : culmination, et non atténuation, du phénomène biologique (PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 247 ). Ni la liberté ni le désintéressement altérocentrique ni en général les culminations extatiques de la conscience ne sont à proprement parler vécues, observables ou même pensables (VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 245 ). 2. Fait de passer par son degré maximal. Une intuition précoce irrésistible de la culmination du destin nietzschéen dans la folie (CHARLES DU BOS, Journal, 1924, page 53 ). Remarque : 1. Au sens B, Péguy emploie aussi une variante morphologie, culminaison, qui n'est attestée dans aucun dictionnaire : En un mot ils [les Chrétiens] considèrent cette grande histoire, cette histoire unique, ce cas suprême, ce cas limite, cette culmination, cette infloraison, cette culminaison, ce couronnement, cette inscription charnelle, (...) ce point d'achèvement, (et de tout commencement), surtout comme une histoire qui est arrivée à Jésus (Charles Péguy, Victor-Marie, comte Hugo, 1910, page 732). 2. Dictionnaire universel de la langue française (Louis-Nicolas Bescherelle) 1845, Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Larousse du XXe. siècle en six volumes, Nouveau Larousse illustré, Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965 attestent le substantif féminin culminance, rare. Point le plus élevé d'un lieu. Le piton du Trenze, pyramide haute, rudement sculptée, n'est malgré son aspect ardu, que l'extrémité d'une arête détachée des culminances granitiques du Bois-des-Armes (Fournet, Académie des sciences, Comptes rendus, tome 52, page 1118 dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Au figuré Synonyme de culmination B. Une culminance de l'affirmation du moi. Des individus activement dévoués à autrui, qu'on ne saurait taxer d'égoïsme, peuvent déployer dans leur dévouement le plus pur égocentrisme, par la manière dont ils lui imposent leurs volontés, leurs manières, leur présence. Le vrai égoïsme est absent du dévouement à autrui. Il n'est pas, comme on pourrait le croire, une culminance de l'affirmation du moi (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1946, page 545). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 10.

« (...) ce point d'achèvement, (et de tout commencement), surtout comme une histoire qui est arrivée à Jésus (Charles Péguy, Victor-Marie, comte Hugo, 1910, page 732).

2. Dictionnaire universel de la langue française (Louis-Nicolas Bescherelle) 1845, Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Larousse du XXe.

siècle en six volumes, Nouveau Larousse illustré, Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965 attestent le substantif féminin culminance, rare.

Point le plus élevé d'un lieu.

Le piton du Trenze, pyramide haute, rudement sculptée, n'est malgré son aspect ardu, que l'extrémité d'une arête détachée des culminances granitiques du Bois-des-Armes (Fournet, Académie des sciences, Comptes rendus, tome 52, page 1118 dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)).

Au figuré Synonyme de culmination B.

Une culminance de l'affirmation du moi.

Des individus activement dévoués à autrui, qu'on ne saurait taxer d'égoïsme, peuvent déployer dans leur dévouement le plus pur égocentrisme, par la manière dont ils lui imposent leurs volontés, leurs manières, leur présence.

Le vrai égoïsme est absent du dévouement à autrui.

Il n'est pas, comme on pourrait le croire, une culminance de l'affirmation du moi (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1946, page 545). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 10. 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles