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Définition du terme: CYANOSE, substantif féminin.

Publié le 11/12/2015

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Définition du terme: CYANOSE, substantif féminin. A.— MÉDECINE. Coloration bleuâtre de la peau et des muqueuses liée à un défaut d'oxygénation du sang. Plaque de cyanose. Celle-ci [une fraise] toute laide, que la maturité pousse au bleu de cyanose (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Gigi, 1944, page 206) : Ø ... en dessous du genou, les jambes [du jeune médecin] restèrent glacées et maintenant lie de vin... Dès qu'il [Angélo] s'arrêtait de frotter, la cyanose sortait du genou, arborescente comme une sombre feuille de fougère et montait dans la cuisse. JEAN GIONO, Le Hussard sur le toit, 1951, page 57. — Par métonymie. Maladie bleue (Confer bleu B 2). Attesté dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Larousse de la Langue française. Remarque : 1. Cyanose entre comme second élément de compositions dans la formation de termes de médecine : érythro-cyanose (Encyclopédie médicale Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965, page 299). 2. On rencontre dans la documentation l'adjectif cyanotique. Relatif à la cyanose; qui présente les caractéristiques de la cyanose. Tache, teinte, trouble cyanotique. B.— MINÉRALOGIE. Sulfate de cuivre hydraté de couleur bleue. Remarque : 1. Du genre masculin dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire de l'Académie Française 1932. 2. On rencontre dans la documentation le substantif féminin cyanosine, désignant une matière colorante (CHARLES COFFIGNIER, Couleurs et peintures, 1924, page 105). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 Forme dérivée du verbe "cyanoser" cyanoser CYANOSER, verbe transitif. MÉDECINE. Marquer de cyanose; provoquer une cyanose. — Emploi pronominal passif. Devenir bleu; être atteint de cyanose. Ses extrémités se refroidissent et se cyanosent (GEORGES-HENRI ROGER. Nouveau traité de médecine, fascicule 2, 1928, page 488 ).

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