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Définition et usage du mot: BLÊMIR, verbe.

Publié le 04/11/2015

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Définition et usage du mot: BLÊMIR, verbe. A.— Devenir blême. ... sa face blêmie par l'air du cabinet reprend quelque apparence de vie (ALFRED DE MUSSET, Le Temps, 1831, page 124 ). Remontant l'escalier, Rieux revoyait son visage, blêmi par les fatigues et les privations (ALBERT CAMUS, La Peste, 1947, page 1449) : Ø 1. Ô paysan! Tu m'épouvantes; Est-ce que tu n'as plus de coeur? Ainsi que les pâles servantes, Ne sais-tu que blêmir de peur? ALBERT GLATIGNY, Le Fer rouge, 1870, page 58. Ø 2.... le matin de l'arrivée à Paris, des marins, avec lesquels il faisait le voyage, le voyant blêmir, lui firent boire un peu de l'eau-de-vie de leur gourde. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1886, page 604. SYNTAXE : Blêmir de crainte, d'effroi, de frayeur, de rage, de saisissement. — Par extension. [En parlant généralement de la lumière] Devenir terne, pâle; s'affaiblir : Ø 3. C'était un de ces sinistres soleils couchants où le soleil semble s'abîmer pour jamais dans l'ombre, écrasé sous des nuages de granit, informe et nageant dans une immense mare de sang. Je montais lentement à cette lueur. Peu à peu, elle blêmit, puis s'effaça. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 315. B.— Vieux, inusité " Offenser, léser, porter atteinte " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892). Mais votre regard est humide, / Mais qui peut ainsi vous blêmir? (PETRUS BOREL, Rhapsodies, 1831, page 147 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 228. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 83, b) 443; XXe. siècle : a) 642, b) 271.

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