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Définition et usage du mot: BLONDIN1, -INE, adjectif et substantif.

Publié le 04/11/2015

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Définition et usage du mot: BLONDIN1, -INE, adjectif et substantif. A.— Emploi adjectival. Qui est blond, qui a les cheveux blonds. (confer abricoter exemple). Une blondine chevelure de petite fille (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1876, page 1144 ). — Spécialement. Toile blondine. Sorte de toile écrue (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Remarque : On rencontre dans la documentation le dérivé blondiner, verbe intransitif, cuisine, [En parlant des aliments, du beurre] . Prendre une légère couleur blonde (confer Les Grandes heures de la cuisine française, A. Dumas, 1872, page 175). Synonyme usuel : blondir*. B.— Emploi comme substantif. Enfant, jeune garçon ou jeune fille qui a les cheveux blonds. Un tout-petit blondin frisé. Un blondin aux joues roses et rebondies (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Le Matin, 1904, page 149) : Ø 1. Était-ce bien mon fils, mon petit blondin frisé d'autrefois, mon cher, cher enfant que j'avais bercé sur mes genoux, ce grand garçon brun qui m'appelait gravement « ma mère »... GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Rencontre, 1882, page 333. Ø 2.... la cadette, une merveille. Une blonde, ou plutôt une blondine avec une tête venue du ciel. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Découverte, 1884, page 958. — Par extension. Jeune élégant qui courtise les femmes. Elle aime les blondins, la compagnie des blondins (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-78). Jeune blondin qui jadis était courtisé par les femmes chic ou aspirant à le devenir (MARCEL PROUST, Le Temps retrouvé, 1922, page 760) : Ø 3. Pour quelques heures nous [les comédiens] égalons en bravoure d'ajustements ceux qui s'en piquent le plus : les blondins et petits-maîtres imitent nos élégances empruntées que de fausses ils font réelles,... THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 96. Ø 4. — Bref, ces joues rasées sont encore assez fraîches, et, parole d'honneur, on me prendrait plutôt pour un blondin que pour un menton bleu. CLAUDE FARRÈRE, L'Homme qui assassina, 1907, page 17. Remarque : Blond/blondin. Blondin évoque l'idée de jeunesse, de joliesse par rapport à blond. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 54.

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