Définition: ÉTEINT, -EINTE, participe passé et adjectif.
Publié le 03/02/2016
Extrait du document
«
existantes.
ALFRED-CORT HADDON, Les Races humaines et leur
répartition géographique, traduit par Arnold Van Gennep.
1930, page 233.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 095.
Fréquence
relative littéraire : XIXe.
siècle : a) 5 028, b) 5 088; XXe.
siècle : a) 4 530, b) 3 420.
Forme dérivée du verbe "éteindre"
éteindre
ÉTEINDRE, verbe transitif.
A.— Emploi transitif.
1.
Faire cesser la combustion de ce qui est en ignition, en
flammes et, par voie de conséquence, (faire cesser) la
lumière.
Éteindre un incendie, les flammes, une bougie.
J'ai
vu le spectre de ma mère s'approcher de l'autel, éteindre les
flambeaux (PIERRE-MARIE-FRANÇOIS-LOUIS BAOUR-LORMIAN, Les
Veillées, 1827, page 310 ).
La nef vide, où un bedeau
éteignait les cierges (ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans,
1874, page 990 ).
Lilian, qui laissait éteindre sa cigarette
(ANDRÉ GIDE, Les Faux-monnayeurs, 1925, page 1053 ).
a) [L'accent est mis sur la combustion] Il [Jacques] dit : —
« Ne laisse pas éteindre le poêle, Antoine.
» Puis il sortit
(ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Sorellina, 1928, page
1241 ).
L'eau s'est mise à tomber et cette eau a éteint le feu
du bûcher (ARMAND SALACROU, La Terre est ronde, 1938, page
329 ).
b) [L'idée d'éclairage est prépondérante; l'idée de combustion
s'efface et même disparaît] Éteindre la lumière; éteindre
l'électricité.
Lorsqu'on ne peut éteindre une lumière, on s'en
laisse éclairer (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et
Florence, tome 2, 1817, page 286 ).
[Il] éteignit
l'électricité et alluma la lampe (ANDRÉ MALRAUX, La Condition
humaine, 1933, page 228) :
Ø 1.
Le chauffeur éteignit ses phares, les alluma, puis les
fit clignoter régulièrement (...).
Sur un dernier signe du
guetteur, le chauffeur éteignit définitivement ses phares.
La
voiture et l'homme disparurent dans la nuit.
ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 1656.
— Absolument.
Faire cesser la lumière.
On avait éteint dans
le corridor (GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948,
page 21 ).
c) Au figuré.
Il importe à l'humanité d'éteindre l'incendie
qui consume la France, et peut s'étendre dans le reste de
l'Europe (GABRIEL SÉNAC DE MEILHAN, L'Émigré, 1797, page
1617 ).
Application de mesures sanitaires capables d'éteindre
les foyers de la contagion (EDMOND NOCARD, ÉMILE LECLAINCHE,
Les Maladies microbiennes des animaux, 1896, page 263) :
Ø 2.
D'autres crises vont se produire aux siècles suivants,
fatales finalement à l'existence politique d'Israël,
menaçantes pour sa foi, mais sans pouvoir éteindre la flamme
désormais inextinguible du Judaïsme.
SIMONE WEIL, Le Judaïsme, 1931, page 23.
2.
Diminuer, tempérer l'ardeur, la force, la violence de
quelque chose.
a) Domaine des sens.
Le musc éteignait les fétides senteurs
de la pourriture humaine (HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette,
2.
»
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