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DÉFLEURI, -IE, participe passé et adjectif.

Publié le 13/12/2015

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DÉFLEURI, -IE, participe passé et adjectif.  

I.—  Participe passé de défleurir* 

II.—  Adjectif. 

A.—  [En parlant d'une plante, d'une fleur]  Qui a perdu ses fleurs ou sa corolle. La rosée à la fleur Défleurie Sait rendre sa couleur (THÉODORE DE BANVILLE, Les Stalactites,  1846, page 165 ). 

—  Par extension.  [En parlant d'un espace où poussent des fleurs]  Qui a perdu ses fleurs. Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Poésies complètes,  1829, page 44 ). Dans son vaste lit défleuri, le ruisseau ne formait plus que de petites mares croupies (JEAN THARAUD, JÉRÔME THARAUD, La Fête arabe,  1912, page 123 ). 

B.—  Par métaphore. 

1. [En parlant d'une personne]  Qui a perdu de sa candeur ou de sa fraîcheur. La souffrance, comme une foudre, avait ravagé et ravageait cette belle créature, cassée, défleurie (PETRUS BOREL, Champavert, les contes immoraux, 1833, page 234 ). 

—  Par métonymie.  [En parlant de la vie morale d'une personne, de son affectivité]  Que j'aie sur tes jeunes seins un tendre oreiller à mes lassitudes, un doux sentiment jamais défleuri (MAURICE BARRÈS, Sous l'oeil des Barbares,  1888, page 104 ). 

2. [En parlant d'une chose abstraite, en particulier d'une oeuvre littéraire]  Qui a perdu son caractère inédit ou ornemental. Ce style tout en fleurs défleuries, ces pâles bénédictions académiques (CHARLES DU BOS, Journal,  1928, page 56 ). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 

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