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Dictionnaire en ligne: DÉLAYANT, -ANTE, participe présent, adjectif et substantif masculin.

Publié le 20/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉLAYANT, -ANTE, participe présent, adjectif et substantif masculin. I.— Participe présent de délayer* II.— Adjectif et substantif masculin, MÉDECINE. (Remède) auquel on attribue la propriété d'augmenter la fluidité du sang et des humeurs. Boisson délayante. De simples délayans, tels qu'une limonade très-légère, ou une ample boisson d'eau de veau (ÉTIENNE-LOUIS GEOFFROY. Manuel de médecine pratique, 1800, page 487 ). — Par extension (comme substantif masculin seulement), TECHNOLOGIE. Préparation liquide qui délaye une substance, un corps solides. On s'est longtemps servi de ces délayants [l'eau gommée et l'eau sucrée] pour la peinture sur porcelaine tendre (ALEXANDRE BRONGNIART, Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie, 1844, page 614 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 12 Forme dérivée du verbe "délayer" délayer DÉLAYER, verbe transitif. A.— Combiner (une substance compacte ou en poudre, comestible ou non) avec un liquide en l'y détrempant (Quasi-)synonymes : dissoudre, liquéfier; antonyme : concentrer. Délayez [pour préparer le pain de maïs du pays] une demi-livre de farine de maïs dans un litre de lait chaud (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, page 106 ). — Emploi pronominal. Deux sachets de chocolat pulvérisé qui se délayait instantanément dans l'eau chaude (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 20 ). — Par métaphore. Tout ce bruit, épandu et délayé dans le silence, se perdit (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 440 ). Emploi pronominal. Le phare (...) s'effaça. (...) Le rayonnement se délaya dans l'immensité mouillée (VICTOR HUGO, L'Homme qui rit, tome 1, 1869, page 111 ). B.— Au figuré. Exprimer de manière prolixe. Délayer une idée, une pensée, un texte. Ce n'est pas en délayant les phrases de Marx dans de verbeux commentaires que l'on peut maintenir intacte l'idée révolutionnaire (GEORGES SOREL, Reflexions sur la violence, 1908, page 329) : Ø M. Clays délaye de plus en plus son talent; son habituelle mer clapoteuse va se figeant davantage chaque fois. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art moderne, 1883, page 38. — emploi absolu. Confer concentré II C 2. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 72. DÉRIVÉS : 1. Délayement, délaiement, substantif masculin. Action de délayer; résultat de cette action; par métonymie, ce qui est délayé (confer délayage A). À quelques pas de Paris, et souvent dans Paris même encore, la boue, les ornières et les délayements diluviens du macadam rendent la marche du piéton impossible (L. Plée dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Par métaphore. J'insiste toujours pour le retour « aux deux volumes » [dans la publication des « Misérables »] , et plus que jamais. Nous ne pouvons éviter le morcellement, n'y ajoutons pas le délaiement (VICTOR HUGO, Correspondance, 1862, page 374 ). — Délayement : [dele jm] , dernière transcription dans le Dictionnaire phonétique de la langue française (Henriette Michard, Paul-Édouard Passy), 1914; Dictionnaire critique de la langue française (Jean-François Féraud) tome 1 1787, transcrit [delejm] . Délaiement : [dele m] ou [dele-] , dernière transcription dans le Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter). Confer délayer et déblaiement. Admis dans le Dictionnaire de l'Académie Française 1762-1878 au mot délayement. 2. Délayure, substantif féminin. a) BOULANGERIE. Opération consistant à mélanger la farine, le levain et l'eau (d'après Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857; confer délayage A). b) Par métaphore et par métonymie, avec nuance péjorative. Ce qui est exprimé de manière prolixe (confer délayage B). Je savais ce que tu me dis de l'Ermitage quant à sa nouvelle collaboration (...) d'après ce que tu m'écris, il serait désirable qu'il devînt une revue très fermée. Ce serait là sa raison d'être. Je t'avoue que les délayures de Kipling et autres ne me plaisaient pas (FRANCIS JAMMES, Correspondance [avec André Gide] , 1893-1938, page 220 ). — Seule transcriptions dans Littré : dé-lè-iu-r'.

« toujours pour le retour « aux deux volumes » [dans la publication des « Misérables »] , et plus que jamais.

Nous ne pouvons éviter le morcellement, n'y ajoutons pas le délaiement (VICTOR HUGO, Correspondance, 1862, page 374 ).

— Délayement : [dele jm] , dernière transcription dans le Dictionnaire phonétique de la langue française (Henriette Michard, Paul-Édouard Passy), 1914; Dictionnaire critique de la langue française (Jean-François Féraud) tome 1 1787, transcrit [delejm] .

Délaiement : [dele m] ou [dele-] , dernière transcription dans le Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter). Confer délayer et déblaiement.

Admis dans le Dictionnaire de l'Académie Française 1762-1878 au mot délayement.

2. Délayure, substantif féminin.

a) BOULANGERIE.

Opération consistant à mélanger la farine, le levain et l'eau (d'après Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857; confer délayage A).

b) Par métaphore et par métonymie, avec nuance péjorative.

Ce qui est exprimé de manière prolixe (confer délayage B).

Je savais ce que tu me dis de l'Ermitage quant à sa nouvelle collaboration (...) d'après ce que tu m'écris, il serait désirable qu'il devînt une revue très fermée.

Ce serait là sa raison d'être.

Je t'avoue que les délayures de Kipling et autres ne me plaisaient pas (FRANCIS JAMMES, Correspondance [avec André Gide] , 1893-1938, page 220 ).

— Seule transcriptions dans Littré : dé-lè-iu-r'. 2. »

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