Devoir de Philosophie

Dictionnaire en ligne: DÉNASALISER, verbe transitif.

Publié le 20/12/2015

Extrait du document

Dictionnaire en ligne: DÉNASALISER, verbe transitif. Rare. [En parlant d'un phonème, par exemple la voyelle de bon [b] dans bon ami [bnami] , ou d'une suite de phonèmes] Faire perdre le caractère ou le phonème nasals : Ø 1. Si [au XVIe. s.] la consonne nasale implosive est absorbée, en revanche l'intervocalique résiste et tend à dénasaliser la voyelle précédente (...) laine et peine (...) sont déjà prononcés lène et pène à Paris, au milieu du XVIe. siècle. ALBERT DAUZAT, Histoire de la langue française, Paris, Payot, 1930, page 92. — Emploi pronominal à sens passif, usuel. Perdre le caractère ou le phonème nasals. [En français] la voyelle õ se dénasalise dans quelques cas seulement : « un bò-n ami, un bò-n élève » (MAURICE GRAMMONT. Prononciation. 1958, page 134) : Ø 2. À Gérouville, localité située à la frontière franco-belge, existe un lieu-dit Sèquewé, cité dans un texte de 1258 sous la forme Sencoweit; la première syllabe s'est dénasalisée, comme cela arrive souvent dans les dialectes wallons. L'Histoire et ses méthodes (sous la direction de Charles Samaran) 1961, page 715. Remarque : 1. D'abord en concurrence avec une forme dénasaler; Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970, Grand Larousse de la Langue française en six volumes n'ont plus que dénasaliser. 2. La rédaction de l'exemple 2 (dénasalisation de la 1re. syllabe) n'implique pas nécessairement un groupe en réduit, préalablement à la dénasalisation, à une voyelle nasale; la dénasalisation a pu consister dans, ou en tout cas comporter, la chute d'un segment nasal consonantique. DÉRIVÉS : Dénasalisation, substantif féminin. [En parlant d'un phonème ou d'une suite de phonèmes] Perte du caractère ou du phonème nasals. [Au XVIIe. siècle] quelques nouveaux faits d'évolution sont (...) admis. D'abord la dénasalisation de la voyelle nasale devant m ou n intervocalique : l'évolution põme > pome (pomme) ayant commencé par Paris, la prononciation primitive à la tonique fut jugée provinciale (ALBERT DAUZAT, Histoire de la langue française, Paris, Payot, 1930 page 113 ). Attesté pour la 1re fois dans Larousse du XXe. siècle en six volumes. Remarque : Auparavant, dénasalement (en dernier lieu dans Larousse du XXe. siècle en six volumes).

Liens utiles