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Dictionnaire en ligne: DÉROCHER1, verbe transitif.

Publié le 08/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DÉROCHER1, verbe transitif. A.— Généralement en emploi pronominal (Faire) tomber, (se) précipiter d'un rocher, d'une roche. 1. [En parlant d'une personne, d'un animal, d'un inanimé concret] Des pierres se dérochaient sous les pieds; elles roulaient jusqu'en bas de la faille (JEAN GIONO, Batailles dans la montagne, 1937, page 281) : Ø — Qu'est-ce qu'il y a? — Le mulet s'est déroché. — Comment dis-tu? Puis, plus bas : — Monte vite... Je vais t'ouvrir... Mais l'autre continuait à haute voix : — C'est comme je vous dis, dans la gorge... une pierre qui lui est arrivée dessus. CHARLES-FERDINAND RAMUZ, La Grande peur dans la montagne, 1926, page 88. — Spécialement. FAUCONNERIE. Le faucon déroche les bêtes à quatre pieds (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ), Nouveau Larousse illustré, Larousse du XXe. siècle en six volumes). Remarque : On rencontre dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse) la forme déroquer dans cet emploi. 2. SPORTS (ALPINISME). [En parlant d'une personne] Lâcher prise et tomber d'un rocher. Synonyme : dévisser. Il dégageait la corde au risque de se dérocher, ensuite il tâcherait de ramener le client (ROGER FRISON-ROCHE, Premier de cordée, 1941, page 65 dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) Supplément 1970 ). B.— Emploi transitif. TECHNOLOGIE. Enlever les roches du fond d'une rivière, d'un chenal, d'un port (confer aussi dérochement dérivé). DÉRIVÉS : Dérochement, substantif masculin. Action de dérocher (confer dérocher1 B); résultat de cette action. Parmi les dérochements exécutés ainsi, l'un des plus importants est celui de la régularisation des rapides connus sous le nom de Portes de fer sur le Danube. L'avant-port de Pallice a été déroché à la mine complètement à sec, l'entrée ayant été fermée par un batardeau et l'enceinte ayant été vidée à basse-mer par des aqueducs fermés ensuite au moyen de vannes (J. BOURDE, Les Travaux publics, 1929, page 240 ).

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