Devoir de Philosophie

Dictionnaire en ligne: DROGUE1, substantif féminin.

Publié le 22/01/2016

Extrait du document

Dictionnaire en ligne: DROGUE1, substantif féminin. I. A.— Vieux. Ingrédient naturel (organique ou inorganique) employé en chimie, en pharmacie, en teinturerie, en épicerie, dans l'économie domestique. Drogues aromatiques, pharmaceutiques; drogue falsifiée; acheter, vendre des drogues; piler des drogues dans un mortier. Les drogues pour la teinture cessent d'être de l'indigo, du bois d'Inde, du rocou, et font partie des étoffes qu'elles colorent (JEAN-BAPTISTE SAY, Traité d'économie politique, 1832, page 108 ). Des drogues en sucre (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 165 ). La drogue orientale, le médicament miellé, l'or potable qui prolonge la vie (GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 276) : Ø 1. À Gênes Odoriférantes Sentes où l'on sent Tant d'herbes et cent Drogues différentes, Où, narine errante, Tu fends les encens Que cède aux passants L'ombre incohérente... PAUL VALÉRY, Correspondance [avec André Gide] , 1917, page 456. — Par comparaison. Les phrases dans lesquelles — ainsi d'une drogue dans une pilule et du sucre — le noble vieillard enveloppait son expérience de la vie (FRANCIS DE MIOMANDRE, Écrit sur de l'eau. 1908, page 118) : Ø 2. La vie est quelque chose de si abominable qu'il faut la déguiser pour l'avaler. Si on ne la sucre pas avec une drogue extraordinaire, le coeur vous manque! GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1878, page 105. B.— Spécialement. Matière première des médicaments officinaux et magistraux. Drogues simples (Larousse médical illustré. tome 1 1971). II.— Par métonymie. Substance naturelle ou fabriquée dont l'absorption produit un effet sur les organismes vivants. A.— Généralement péjoratif. 1. a) Remède confectionné selon une recette d'amateur. Drogues habilement dosées et mélangées; drogues de sorcières; fabriquer, inventer, préparer une drogue. Synonymes : décoction, onguent, orviétan, remède (de bonne femme). Si vous croyez que j'ai envie de m'empoisonner avec vos vieilles drogues! (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 97 ). Linaire exploitait cette drogue dont il avait hérité la recette de son père lequel de même et ainsi de suite (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 103 ). Elle broyait, faisait broyer des herbes, composait des drogues et des élixirs (JEAN GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1948, page 55 ). b) En particulier. Substance douée de propriétés physiologiques actives (sédatives, soporifiques, aphrodisiaques, mortelles, etc.) administrée à quelqu'un à son insu (généralement dans une boisson, un plat). Drogues et maléfices. On versait des drogues dans sa carafe d'eau (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, L'Héritage, 1884, page 468 ). Entraînée par une absorption massive de cette drogue, Folcoche était littéralement mithridatisée (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 187) : Ø 3. N'importe, murmurait-il; moi, je ne voudrais pas boire de toutes leurs saletés; j'aurais trop peur qu'ils n'eussent mis dedans quelque drogue pour me faire aller à confesse. ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1034. c) Par analogie. [En parlant d'une boisson mauvaise au goût, difficile à avaler] . Péjoratif, familier. Affreuse, mauvaise drogue. Synonymes : médecine, mixture, potion, purge. Emportez cette drogue-là (GUILLAUME-VICTOR-ÉMILE, DIT ÉMILE AUGIER, La Contagion, 1866, V, pages 410-411 ). 2. Au figuré. [En parlant d'une chose ou d'une personne dont on fait peu de cas] . Péjoratif, vieux, familier. a) Chose de mauvaise qualité. Cette étoffe n'est que de la drogue (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Synonyme : camelote. Je ne sais quelle manie j'ai de me fournir ici; on n'y vend que de la drogue (THÉODORE LECLERCQ, Proverbes dramatiques, Le Mariage manqué, 1835, page 80 ). Les drogues qu'on leur a données pour des antiques (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, page 194) : Ø 4.— Ah! pour du cassis, je ne dis pas non; madame le fait ben mieux que les apothicaires. Celui qu'ils vendent est de la drogue. HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, page 167. · Par ironie. Voilà de bonne drogue. " Ce qu'on veut nous donner pour bon ne vaut rien " (Dictionnaire de l'Académie Française). · Il débite bien, fait bien valoir sa drogue. Il sait bien faire valoir ce qu'il dit, ce qu'il fait, ce qu'il vend (d'après Dictionnaire de l'Académie Française). b) Personne Cette petite personne est une drogue (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Mais vous êtes des veules et des drogues! (HONORÉ DE BALZAC, Les Paysans, 1844-50, page 238 ). · Vieille drogue (populaire). [Renchérit sur drogue] Vieille drogue, tu as changé de litre! (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 622 ). — En particulier, familier. Petite drogue. Coureuse, femme légère. Maintenant, allons dîner chez les petites drogues (Champfleury) (LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 1872, page 120 ). B.— Par extension. Médicament. 1. Souvent au pluriel, péjoratif, vieilli. Médicament, généralement simple (dont on abuse, dont on condamne l'usage). Drogues de l'apothicaire, des pharmacies; mauvaises drogues; prendre des drogues; recourir aux drogues; se bourrer de drogues; être abruti par les drogues. Et de quelles drogues amères il aurait fallu nous gorger! (CHARLES MAURRAS, Le Chemin de Paradis. 1894, page 163 ). Il a essayé de toutes les drogues : poudres, cachets, ovules, sels, élixirs (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1932, page 44 ). — Au figuré ou par métaphore. Il est à craindre que la religion ne fût pour le roi très-chrétien qu'un élixir propre à l'amalgame des drogues de quoi se compose la royauté (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 17 ). 2. Spécialement. Composé chimique naturel ou de synthèse, utilisable en thérapeutique; produit pharmaceutique. Drogue pour dormir; prescription d'une drogue; administrer une drogue. Synonymes : médicament, remède spécifique. La digne soeur (...) dans le laboratoire de l'infirmerie, penchée sur ses drogues et sur ses fioles (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 341 ). Son arsenal de drogues (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Épilogue, 1940, page 773 ). Une drogue pour te donner faim pendant que les autres dans la rue, se seraient vendus pour un bifteck (JEAN-PAUL SARTRE, Les Mains sales, 1948, 3e. tableau, 3, page 98 ). SYNTAXE : Drogues éprouvées, nécessaires; pour assoupir la douleur, soulager (un mal); drogue calmante, stimulante; drogue anorexigène, anticancéreuse, antidépressive, antifatigue, anti-infectieuse; l'action bénéfique, l'innocuité d'une drogue. — Au figuré ou par métaphore. La drogue qu'ils [les journaux de la collaboration] nous proposaient était de celles qui réveillent les morts (FRANÇOIS MAURIAC, Le Bâillon dénoué, 1945, page 411) : Ø 5. Créer n'est point découvrir une ruse d'aujourd'hui que le hasard t'aurait cachée pour ta victoire. Elle serait sans lendemain. Ni une drogue qui te masquera la maladie, car la cause en subsisterait. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, page 857. Remarque : On trouve dans la documentation une occurrence de droguailles, substantif féminin pluriel, péjoratif Et, tout bas, les malins! se disent : « Qu'ils sont sots! » Pour mitonner des lois, coller de petits pots Pleins de jolis décrets roses et de droguailles, S'amuser à couper proprement quelques tailles, Puis se boucher le nez quand nous marchons près d'eux, — Nos doux représentants qui nous trouvent crasseux! — Pour ne rien redouter, rien, que les baïonnettes..., C'est très bien (ARTHUR RIMBAUD, Poésies, 1871, page 54). III.— En particulier, courant. A.— 1. Produit stupéfiant ou hallucinogène (comme la marijuana, la mescaline, le L.S.D., le haschisch, l'héroïne, l'opium, la cocaïne) dont l'usage peut conduire à l'intoxication, l'accoutumance et la toxicomanie. Trafic de (la) drogue; le problème de la drogue; les effets de la drogue; intoxication par la drogue; se ravitailler en drogue. Synonymes : hallucinogène, narcotique, psychodysleptique (médecine), stupéfiant. Elle plante l'aiguille, puis c'est la lente coulée de la drogue dans le sang (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 24 ). Les abus de la drogue et ses attirances toujours décevantes, son accoutumance (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 193) : Ø 6. L'image de la châtelaine devint peu à peu l'un de ces points fixes que recouvre et découvre tour à tour le songe flottant de la drogue, ainsi que la pointe d'un roc dans les remous de l'écume. GEORGES BERNANOS, Un Mauvais rêve, 1948, page 985. SYNTAXE : Drogue dangereuse, fatale, infernale, nocive, puissante, redoutable; drogues interdites, prohibées; drogues enivrantes, euphorisantes, hallucinogènes, stimulantes, stupéfiantes; diffuseurs, passeurs, pourvoyeurs, receleurs, trafiquants de drogue; absorption, dose massive, quotidienne de drogue; être sous l'effet, l'influence de la drogue; user de drogue. — Par métonymie. La drogue. L'habitude acquise de la drogue. Adonné à, habitué de la drogue; être sous l'emprise de, s'adonner à, recourir à, user de, se jeter dans la drogue; être délivré de la drogue. Synonyme : toxicomanie. Le moyen qu'ils choisissent pour échapper au réel : terrorisme, amour, érotisme, drogue, aventures (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 2, 1937, page 147 ). Bien avant la drogue, le mensonge avait été pour elle une autre merveilleuse évasion, la détente toujours efficace, le repos, l'oubli (GEORGES BERNANOS, Un Mauvais rêve, 1948, page 988 ). 2. Par extension. [En parlant d'une substance qui est toxique par son usage excessif (comme le tabac, l'alcool, les somnifères, les stimulants et excitants, les tranquillisants, calmants et euphorisants)] Effet dynamique, euphorisant, sédatif des drogues. Quelles drogues? Alcool, café, puis toutes les autres, naturellement (JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les, 1946, page 320 ). B.— Par comparaison ou par analogie. [En parlant d'une chose abstraite] Généralement péjoratif. Chose qui grise, intoxique l'esprit. La politique épouvantait, comme une drogue dangereuse (ÉMILE ZOLA, La Curée, 1872, page 367 ). Tout nous était une drogue, l'action, les discussions, les idées (JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les, 1946page 137) : Ø 7. Et pourquoi encore ces images « excessives » que nous ne savons pas former nous-mêmes, mais que nous pouvons, nous lecteurs, recevoir sincèrement du poète, ne seraient-elles pas (...) des « drogues » virtuelles qui nous procurent des germes de rêverie? Cette drogue virtuelle est d'une efficacité très pure. Nous sommes sûrs, avec une image « exagérée », d'être dans l'axe d'une imagination autonome. GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page 149. Forme dérivée du verbe "droguer" droguer DROGUER1, verbe transitif. Faire prendre à quelqu'un une drogue (voir drogue1 ). A.— Péjoratif. 1. [L'objet désigne une personne] Administrer à quelqu'un, à son insu, dans une boisson ou dans un plat, une substance dont les propriétés ont des effets (généralement désagréables ou fâcheux) sur l'organisme. Regarde, ça y est encore, va! Il m'aura droguée, j'ai la bouche amère comme si j'avais avalé des vieux sous (ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 38 ). 2. [L'objet désigne un nom de chose] Vieilli. Altérer la qualité de (une substance) en y incorporant une autre substance, une drogue. Chavirer [quelque curé de campagne] en droguant son vin de cendre de pipe (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1930, page 212 ). B.— Faire prendre des drogues, des médicaments à (quelqu'un). 1. Généralement péjoratif, familier. Faire prendre à quelqu'un beaucoup de drogues, de médicaments. Ami des anciennes formules de l'apothicairerie, droguant ses malades ni plus ni moins qu'un médicastre, tout consultant qu'il était (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 235 ). Le docteur Juillerat était fatigué de la droguer (ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 73 ). — Emploi pronominal réfléchi, familier. J'en ai assez de me droguer monsieur le Morticole (LÉON DAUDET, L'Amour est un songe, 1920, page 10 ). 2. Vieux, rare. Soigner en administrant une drogue, une substance thérapeutique. Le vigneron aux mains habiles à droguer la plante souffrante (PIERRE HAMP, Vin de Champagne, 1909, page 117 ). C.— En particulier, courant. 1. Faire prendre à quelqu'un de la drogue, des stupéfiants. Les drogués veulent droguer tout le monde; vous voulez que tout le monde écrive (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 154 ). — Emploi pronominal réfléchi. S'adonner à la drogue. Visiblement elle se piquait, se droguait (JACQUES-ÉMILE BLANCHE, Mes Modèles, 1928, page 27 ). Vous avez tort de vous droguer tellement, mon pauvre gentil. L'héroïne ne vous vaut rien (GEORGES BERNANOS, Un Mauvais rêve, 1948, page 956) : Ø 1. Il m'avait beaucoup parlé de ce Felton, qui jouait du tambour la nuit, qui conduisait un taxi le jour et qui se droguait nuit et jour; sa femme faisait le trottoir et se droguait avec lui. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954 page 439. 2. Par analogie. [Le sujet désigne une chose qui intoxique l'esprit] : Ø 2. Il était un de ceux que nous admirions le plus. Paris l'a drogué — je ne pense pas à l'opium, mais au succès qui est un opium de mauvaise qualité — et finalement l'a tué. JULIEN GREEN, Journal, 1949, page 239. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3

« maléfices.

On versait des drogues dans sa carafe d'eau (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, L'Héritage, 1884, page 468 ).

Entraînée par une absorption massive de cette drogue, Folcoche était littéralement mithridatisée (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 187) : Ø 3.

N'importe, murmurait-il; moi, je ne voudrais pas boire de toutes leurs saletés; j'aurais trop peur qu'ils n'eussent mis dedans quelque drogue pour me faire aller à confesse. ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1034. c) Par analogie.

[En parlant d'une boisson mauvaise au goût, difficile à avaler] .

Péjoratif, familier.

Affreuse, mauvaise drogue.

Synonymes : médecine, mixture, potion, purge.

Emportez cette drogue-là (GUILLAUME-VICTOR-ÉMILE, DIT ÉMILE AUGIER, La Contagion, 1866, V, pages 410-411 ). 2.

Au figuré.

[En parlant d'une chose ou d'une personne dont on fait peu de cas] .

Péjoratif, vieux, familier. a) Chose de mauvaise qualité.

Cette étoffe n'est que de la drogue (Dictionnaire de l'Académie française.

1932). Synonyme : camelote.

Je ne sais quelle manie j'ai de me fournir ici; on n'y vend que de la drogue (THÉODORE LECLERCQ, Proverbes dramatiques, Le Mariage manqué, 1835, page 80 ).

Les drogues qu'on leur a données pour des antiques (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, page 194) : Ø 4.— Ah! pour du cassis, je ne dis pas non; madame le fait ben mieux que les apothicaires.

Celui qu'ils vendent est de la drogue. HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, page 167. · Par ironie.

Voilà de bonne drogue.

" Ce qu'on veut nous donner pour bon ne vaut rien " (Dictionnaire de l'Académie Française). · Il débite bien, fait bien valoir sa drogue.

Il sait bien faire valoir ce qu'il dit, ce qu'il fait, ce qu'il vend (d'après Dictionnaire de l'Académie Française). b) Personne Cette petite personne est une drogue (Dictionnaire de l'Académie française.

1932).

Mais vous êtes des veules et des drogues! (HONORÉ DE BALZAC, Les Paysans, 1844-50, page 238 ). · Vieille drogue (populaire).

[Renchérit sur drogue] Vieille drogue, tu as changé de litre! (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 622 ). — En particulier, familier.

Petite drogue.

Coureuse, femme légère.

Maintenant, allons dîner chez les petites drogues (Champfleury) (LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 1872, page 120 ). B.— Par extension.

Médicament. 1.

Souvent au pluriel, péjoratif, vieilli.

Médicament, généralement simple (dont on abuse, dont on condamne l'usage). Drogues de l'apothicaire, des pharmacies; mauvaises drogues; prendre des drogues; recourir aux drogues; se bourrer de drogues; être abruti par les drogues.

Et de quelles drogues amères il aurait fallu nous gorger! (CHARLES MAURRAS, Le Chemin de Paradis.

1894, page 163 ).

Il a essayé de toutes les drogues : poudres, cachets, ovules, sels, élixirs (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1932, page 44 ). — Au figuré ou par métaphore.

Il est à craindre que la religion ne fût pour le roi très-chrétien qu'un élixir propre 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles