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Dictionnaire en ligne: DROGUERIE, substantif féminin.

Publié le 22/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DROGUERIE, substantif féminin. A.— Rare, vieux. Action de droguer (voir droguer1 ) quelqu'un, quelque chose; son résultat. 1. Action de droguer une substance par incorporation d'une autre substance qui en modifie les propriétés, à des fins commerciales ou thérapeutiques. Est-ce frauder que d'aromatiser, alcooliser, mouiller les vins? (...) tout le monde sait que cette droguerie produit tantôt des résultats avantageux, tantôt des effets pernicieux et détestables (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Système des contradictions économiques ou Philosophie de la Misère, tome 1, 1846, page 306 ). 2. Action de droguer ou soigner quelqu'un (en droguant ses aliments). Et puis, avais-je une piqûre de cousin, ma mère croyait voir reparaître la gale, et le soufre était de nouveau mêlé à tous mes aliments. Enfin c'était une droguerie perpétuelle (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 257 ). B.— [Correspond à drogue1 I] 1. Vieux. Ingrédient aromatique, colorant, pharmaceutique; remède. a) [Collectif] Un vernis du Japon empoisonnait l'air de son relent tenace de droguerie orientale (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 189 ). Ma soeur Flavie a dû vouloir prendre médecine sans qu'il en coûtât rien à notre droguerie (HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 986 ). b) Généralement au pluriel. Des drogueries que j'eusse pu me procurer moi-même (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 2, 1823, page 209 ). La réunion des marchands de drogueries rend cette rue favorable (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 175 ). 2. a) Vieux. Commerce et préparation des drogues. Grosse, haute droguerie; échantillons, ustensiles de droguerie. Des huiles de la droguerie, comme néroli, huile d'aspic, huile d'amande douce, huile de cacao, huile de café, de ricin et autres (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837 page 182 ). Ce produit [le sucre de canne brut] était vendu fort cher en pharmacie ou en droguerie (GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 24) : Ø Là, de vastes pièces sèches, aérées et profondes, prolongeaient en enfilade leurs cloisons garnies dans toute la hauteur de casiers à tiroirs; deux rangées de buffets massifs formaient au milieu un couloir obscur, tandis qu'au long des murailles s'alignaient des tonneaux ventrus, pleins jusqu'aux bords des substances sans nombre employées dans la droguerie : gommes-guttes, couperoses, bois de Brésil, garance, avelines et roses de Provins, jujubes et fleurs de bouillon blanc. ANDRÉ THEURIET, La Maison des deux barbeaux, 1879, page 5. b) Par extension. Fabrication et commerce de produits d'herboristerie, d'hygiène, de toilette, d'entretien et de ménage. Qu'on vende de la droguerie ou des mines d'or, qu'on soit Ford ou un modeste représentant, il s'agit toujours de manier les hommes (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1247 ). Diverses substances extraites des algues sont utilisées dans l'industrie chimique, en droguerie, ou pour la confiserie (JEAN-MARIE PÉRÈS, La Vie dans l'océan, 1966, page 169 ). 3. Par métonymie. a) Vieux. Boutique où l'on vend des drogues ou matières premières, ingrédients. Drogueries d'où s'exhale un parfum qui embaume tous les bazars (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 408 ). — Par métonymie. Des droguerie et pharmacie (...) aux grosses majuscules rouges ou noires, sur des fonds déteints (ÉMILE ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, page 628 ). b) Par extension. Boutique où l'on vend des produits de toilette et d'entretien, éventuellement certains produits du marchand de couleurs. Ouvrir une droguerie. D'autres [produits vendus en pharmacie] se trouvent aussi dans les grandes surfaces, les drogueries, les épiceries, les parfumeries, les marchands de couleurs, etc. (Que choisir? 1975, no. 93, page 21 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

« ménage.

Qu'on vende de la droguerie ou des mines d'or, qu'on soit Ford ou un modeste représentant, il s'agit toujours de manier les hommes (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1247 ).

Diverses substances extraites des algues sont utilisées dans l'industrie chimique, en droguerie, ou pour la confiserie (JEAN-MARIE PÉRÈS, La Vie dans l'océan, 1966, page 169 ). 3.

Par métonymie. a) Vieux.

Boutique où l'on vend des drogues ou matières premières, ingrédients.

Drogueries d'où s'exhale un parfum qui embaume tous les bazars (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 408 ). — Par métonymie.

Des droguerie et pharmacie (...) aux grosses majuscules rouges ou noires, sur des fonds déteints (ÉMILE ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, page 628 ). b) Par extension.

Boutique où l'on vend des produits de toilette et d'entretien, éventuellement certains produits du marchand de couleurs.

Ouvrir une droguerie.

D'autres [produits vendus en pharmacie] se trouvent aussi dans les grandes surfaces, les drogueries, les épiceries, les parfumeries, les marchands de couleurs, etc.

(Que choisir? 1975, no.

93, page 21 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 2. »

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