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Dictionnaire en ligne: ÉCURIE, substantif féminin.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉCURIE, substantif féminin. A.— HISTOIRE. 1. Fonction d'écuyer. Remarque : Attesté dans Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, Grand Larousse de la Langue française. 2. Ensemble des personnes (écuyers, pages) composant la maison d'un roi, d'un seigneur. La grande écurie, la petite écurie du roi (Dictionnaire de l'Académie Française). — Par extension. Lieu destiné à loger les chevaux, le matériel ainsi que les personnes employées (écuyers, pages). — Par métonymie. Écurie ou musique de l'écurie. Avant lui [Lully] , la « musique du roi » se composait de la Chambre, de la Chapelle et de la Grande Écurie. Celle-ci formait le corps de musique des chasses, des cortèges et des fêtes de plein air (ROMAIN GOLDRON, Histoire de la musique, Splendeur de la musique baroque, Lausanne, éditions Rencontre, 1966, page 38) : Ø 1. La troisième institution musicale, qui porte le nom d'Écurie, groupe un certain nombre d'instrumentistes montés ou non à cheval. Cette institution remonte à François Ier (...). Les musiciens de l'Écurie comprennent la famille des violons, des hautbois et bassons, des muses et cornemuses, cromornes et cornets, trompettes et timbales, voire trompettes marines. La Musique, Paris, Larousse, tome 1, 1965, page 288. B.— Usuel. 1. Lieu destiné à loger les chevaux et autres équidés. La porte de l'écurie battant contre le mur (LOUIS HÉMON, Maria Chapdelaine, 1916, page 206 ). Lorsque les mulets furent déchargés, il les conduisit à l'écurie, près du cheval (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1931, page 272) : Ø 2.... elle avait eu pour premier lit, à quinze ans, la botte de paille où dormait un cocher, au fond d'une écurie. ÉMILE ZOLA. Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 333. · Sentir l'écurie. [En parlant d'un cheval] Accélérer l'allure sur le chemin du retour, au fur et à mesure qu'il se rapproche de l'écurie. Confer Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907, Bonnard, 1881, page 279. Par métaphore. [En parlant d'une personne] Se hâter de terminer quelque chose par la perspective de quelque chose d'agréable (paiement, fin d'un travail, etc.). · Entrer comme dans une écurie. Entrer dans un lieu de manière incivile, sans saluer aucune des personnes présentes. — Spécialement. · CHEMIN DE FER. Wagon-écurie. Voiture destinée au transport des chevaux. Confer Charles Bricka, Cours de chemins de fer, tome 2, 1894, page 31. · MARINE. Bâtiment écurie, écurie flottante. Bâtiment destiné au transport des chevaux. Confer A. Croneau, Construction pratique des navires de guerre, tome 2, 1892, page 193 et Émile Moselly, Terres lorraines, 1907, page 265. — Au figuré. · C'est une écurie (familier). [En parlant d'un logement malpropre] : Ø 3.... je n'ai pas surveillé ton désordre. Ta chambre est une écurie... Laisse-moi parler... Une écurie! On en est chassé par le linge sale. JEAN COCTEAU, Les Parents terribles, 1938, I, 4, page 205. · C'est un cheval à l'écurie. [En parlant de quelqu'un ou de quelque chose] Qui est sans utilité et dont l'entretien entraîne des frais. Confer Eugène Sue, Atar Gull, 1831, page 24. · Élevé dans une écurie; il sent l'écurie; manières d'écurie; valet d'écurie. [En parlant d'une personne] Qui a des manières grossières; qui est mal élevé; qui manque d'éducation. · Fermer l'écurie quand les chevaux sont dehors. Prendre des précautions après coup; vouloir remédier au mal quand il est consommé. Confer Rémi de Gourmont, Esthétique de la langue française, 1899, page 282. · Nettoyer les écuries/étables d'Augias. [Par allusion à l'un des douze travaux d'Hercule] Clarifier une situation par la réforme totale d'abus criants ou de corruption. Confer Henri de Montherlant, Célibataires, 1934, page 782. 2. Par métonymie. Ensemble des chevaux qui sont dans l'écurie de quelqu'un et, par extension, de ceux qui y sont employés. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse de la Langue française en six volumes, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. — Spécialement. Ensemble des chevaux d'un même propriétaire, élevés pour les courses et, en particulier, ceux de ces chevaux participant à la même course : Ø 4. Maintenant, c'était clair : Vandeuvres, depuis deux ans, ménageait son coup, en chargeant Gresham de retenir Nana; et il n'avait produit Lusignan que pour faire le jeu de la pouliche. Les perdants se fâchaient, tandis que les gagnants haussaient les épaules. Après? N'était-ce pas permis? Un propriétaire conduisait son écurie comme il l'entendait. ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1405. · Couleurs d'une écurie. Couleurs retenues par un propriétaire pour les vêtements des jockeys et les harnachements des chevaux : Ø 5. Elle portait les couleurs de l'écurie Vandeuvres, bleu et blanc, dans une toilette extraordinaire : le petit corsage et la tunique de soie bleue collant sur le corps (...) puis la robe de satin blanc... ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1376. Par analogie. Équipe de coureurs professionnels (cyclistes ou automobilistes), qui participent à une course pour une même marque; ensemble des candidats au même concours sous la direction du même maître. Il m'a beaucoup aidé pour mes examens; nous faisions écurie ensemble (PAUL MORAND, Fin de siècle, 1957, page 97 ). 3. Par extension, régionalisme (notamment Suisse) Synonyme : étable. Les vaches paissaient librement, du matin au soir. On les ramenait, la nuit tombante, à l'écurie (MAURICE ZERMATTEN, La Colère de Dieu, Fribourg (Suisse), 1941, page 239 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 184. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 196, b) 2 492; XXe. siècle : a) 2 487, b) 1 182.

« — Au figuré. · C'est une écurie (familier).

[En parlant d'un logement malpropre] : Ø 3....

je n'ai pas surveillé ton désordre.

Ta chambre est une écurie...

Laisse-moi parler...

Une écurie! On en est chassé par le linge sale. JEAN COCTEAU, Les Parents terribles, 1938, I, 4, page 205. · C'est un cheval à l'écurie.

[En parlant de quelqu'un ou de quelque chose] Qui est sans utilité et dont l'entretien entraîne des frais.

Confer Eugène Sue, Atar Gull, 1831, page 24. · Élevé dans une écurie; il sent l'écurie; manières d'écurie; valet d'écurie.

[En parlant d'une personne] Qui a des manières grossières; qui est mal élevé; qui manque d'éducation. · Fermer l'écurie quand les chevaux sont dehors.

Prendre des précautions après coup; vouloir remédier au mal quand il est consommé.

Confer Rémi de Gourmont, Esthétique de la langue française, 1899, page 282. · Nettoyer les écuries/étables d'Augias.

[Par allusion à l'un des douze travaux d'Hercule] Clarifier une situation par la réforme totale d'abus criants ou de corruption.

Confer Henri de Montherlant, Célibataires, 1934, page 782. 2.

Par métonymie.

Ensemble des chevaux qui sont dans l'écurie de quelqu'un et, par extension, de ceux qui y sont employés. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)- Grand Larousse de la Langue française en six volumes, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. — Spécialement.

Ensemble des chevaux d'un même propriétaire, élevés pour les courses et, en particulier, ceux de ces chevaux participant à la même course : Ø 4.

Maintenant, c'était clair : Vandeuvres, depuis deux ans, ménageait son coup, en chargeant Gresham de retenir Nana; et il n'avait produit Lusignan que pour faire le jeu de la pouliche.

Les perdants se fâchaient, tandis que les gagnants haussaient les épaules.

Après? N'était-ce pas permis? Un propriétaire conduisait son écurie comme il l'entendait. ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1405. · Couleurs d'une écurie.

Couleurs retenues par un propriétaire pour les vêtements des jockeys et les harnachements des chevaux : Ø 5.

Elle portait les couleurs de l'écurie Vandeuvres, bleu et blanc, dans une toilette extraordinaire : le petit corsage et la tunique de soie bleue collant sur le corps (...) puis la robe de satin blanc... ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1376. Par analogie.

Équipe de coureurs professionnels (cyclistes ou automobilistes), qui participent à une course pour une même marque; ensemble des candidats au même concours sous la direction du même maître.

Il m'a beaucoup aidé pour mes examens; nous faisions écurie ensemble (PAUL MORAND, Fin de siècle, 1957, page 97 ). 2. »

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