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Dictionnaire en ligne: ÉGLOGUE, substantif féminin.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉGLOGUE, substantif féminin. LITTÉRATURE. A.— Vieux. Recueil de poèmes choisis. Les églogues de Polybe, de Théophraste (Dictionnaire de l'Académie française, Compléments. 1842). Remarque : Attesté en outre dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. B.— Poème pastoral écrit dans un style simple et naïf où, à travers les dialogues des bergers, l'auteur relate les événements généralement heureux de la vie champêtre, chante la nature, les occupations et les amours rustiques. Les églogues de Virgile (confer bucolique); églogue allégorique; les églogues de Marot, de Ronsard. Si l'églogue doit son invention au poëte grec [Théocrite] , elle est redevable de ses perfections au poëte latin (Virgile) (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 124) : Ø ... Amymone et Lydé, Camille et Pannychis Avec Néobulé, la soeur d'Amarillys, Dans Horace et Virgile il vous a cent fois vues, Quelquefois sous le voile — et souvent toutes nues; Toutes il vous connaît, et vous aussi, pasteurs, Qui paissez vos troupeaux dans la prairie en fleurs, Il vous comprend et lit vos chansons pastorales Où dans les blés jaunis murmurent les cigales. Dans l'idylle et l'églogue il vous a rencontrés, Satyres et Sylvains, — nymphes qui vous mirez, Tremblant qu'un indiscret, le soir, ne vous surprenne, Toutes blanches, — sans voile, — au bord de la fontaine HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, 1861, page 134. Remarque : Rapports entre l'églogue et des genres voisins dont l'élément commun est toujours la mise en scène par l'auteur de bergers ou de bouviers. a) Pastorale. Terme générique englobant l'églogue (forme poétique), le roman (confer l'Astrée), la Bergerie (forme dramatique). b) Bucolique. (Quasi-)synonyme : égloque. c) Idylle. Correspondant grec de l'églogue latine. Confer les Idylles de Théocrite (LITTRÉ ajoute pour les différencier : " L'églogue veut plus d'action et de mouvement. L'idylle ne peut contenir que des peintures, des sentiments, des comparaisons champêtres "). — Par analogie. · Genre de vie, décor, sentiments rappelant l'atmosphère rustique et paisible des églogues. Il y a onze ans j'y ai passé [dans ce pays des tendresses] avec la petite fée deux semaines en pleine églogue (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal, 1866, page 364 ). Il y avait de l'églogue dans l'atmosphère sociale de mon enfance (ALEXANDRE ARNOUX, Contacts allemands, 1950, page 24 ). · BEAUX-ARTS, MUSIQUE. Œuvre dont le thème est la nature, les bergers, les agréments de la vie à la campagne. Cette églogue [L'Après-midi d'un faune] demeure très « hermétique » (ALFRED BRUNEAU, Musiques de Russie et musiciens de France, 1903, page 159 ). Sans négliger ses heureuses églogues, Boucher continue pour Beauvais l'imposante série des Amours des dieux (PIERRE DE NOLHAC, François Boucher, premier peintre du Roi, 1907, page 126 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 12

« (ALFRED BRUNEAU, Musiques de Russie et musiciens de France, 1903, page 159 ).

Sans négliger ses heureuses églogues, Boucher continue pour Beauvais l'imposante série des Amours des dieux (PIERRE DE NOLHAC, François Boucher, premier peintre du Roi, 1907, page 126 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 12 2. »

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