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Dictionnaire en ligne: EMBÊTANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: EMBÊTANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de embêter* II.— Adjectif, familier. [En parlant d'une personne ou d'un inanimé] A.— Qui est source d'ennui. Rosny, (...) est ennuyeux, embêtant dans la conversation (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1888, page 806 ). Un salon embêtant, triste à la mort, où les bougies semblent des cierges (JULES RENARD, Journal, 1890, page 66 ). B.— Qui cause des ennuis, du désagrément. J'ai été cruellement ennuyé par mille choses embêtantes (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1834, page 34 ). La vie sans le sou est embêtante (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, 1859, page 562 ). · C'est embêtant (que). On ne se figure pas ce que c'est embêtant, dans notre métier, les questions de modèles (André Gide dans Larousse de la langue française. ). — Emploi comme substantif à valeur de neutre. L'embêtant, c'est (que). Synonymes : ennui, inconvénient. L'embêtant, c'est les cotisations (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1255 ). L'embêtant, c'est que je saigne comme un veau (ANDRÉ MALRAUX, Les Conquérants, 1928, page 141 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 330. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 39, b) 627; XXe. siècle : a) 805, b) 548. Forme dérivée du verbe "embêter" embêter EMBÊTER, verbe transitif. Familier. Causer des ennuis, du souci ou du désagrément. Synonymes : contrarier, ennuyer, importuner. A.— [Le sujet désigne une personne] Les jeunes filles m'embêtent. Les jeunes filles m'assomment. Elles nous embêtent tous (GEORGES BERNANOS, Un Mauvais rêve, 1948, page 881) : Ø 1.... il [M. Mouret] était toujours à criailler, à faire l'homme terrible. Il nous embêtait tous d'une jolie manière, sans cesse sur notre dos, ne trouvant rien de bien, fourrant son nez partout... ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1087. — En particulier. Dire des choses dépourvues d'intérêt. Synonyme familier : raser. Ces derniers jours j'avais l'idée d'un traité, que j'aurais appelé : le traité de l'insuffisance. (...) J'y aurais dit... mais je t'embête (ANDRÉ GIDE, Les Faux-monnayeurs, 1925, page 1162 ). — Embêter quelqu'un avec, de (+ substantif désignant l'objet du désagrément) Avez-vous vu beaucoup de gens assez poilus pour, quand un camarade dit : « allons enterrer un corps! », y aller sans souffler mot ni l'embêter de morale? (HONORÉ DE BALZAC, Le Père Goriot, 1835, page 181 ). Tu nous embêtes avec tes questions (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Copains, 1913, page 146 ). — Emploi pronominal. Éprouver un ennui profond, trouver le temps long. Synonyme : s'ennuyer; Synonyme : vulgaire s'emmerder. Je m'embête, mon bon Laporte! Je m'e... au delà de toute expression (GUSTAVE FLAUBERT. Correspondance, 1874, page 135 ). Je ne m'embête nulle part, car je trouve que, de s'embêter, c'est s'insulter soi-même (JULES RENARD, Journal, 1893, page 171 ). · Pour litote, ironiquement. Ne pas s'en faire, passer du bon temps. Il ne s'embête pas, le chanoine (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 2, 1891, page 173 ). Ce garçon ne devait pas s'embêter les samedis soir! (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 22 ). B.— [Le sujet désigne un inanimé] Les orages, la brume, la neige, quelquefois ça t'embêtera (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Terre des hommes, 1939, page 144) : Ø 2. On dit que la vérité embête l'homme et il est juste qu'elle l'embête, parce qu'elle n'est pas gaie. Le mensonge, le mythe, la religion sont bien plus consolants. Il est plus agréable de se figurer le génie sous la forme d'une langue de feu que de le voir une névrose. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 10. — En particulier. Manquer d'intérêt pour quelqu'un. Le latin m'amusait encore un peu, (...) mais l'histoire (des dates!), la géographie (des noms!) m'embêtaient ferme (PAUL VERLAINE, Œuvres complètes, tome 5, Confessions, 1895, page 61 ). Remarque : On rencontre dans la documentation embêté, ée, adjectif [En parlant d'une personne ou de son expression] . Qui est ennuyé, gêné. Air embêté. Ils étaient contents de me voir et embêtés de m'voir embêté dans leur compagnie (Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 113). Il était dans le pétrin, salement embêté (Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 210). Emploi substantival rare. Un embêté, un décavé, qui avait eu des différences énormes au baccara (Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, tome 2, L'Endormeuse 1889, page 1174). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 162. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 218, b) 2 761; XXe. siècle : a) 3 285, b) 1 297. DÉRIVÉS : Embêteur, -euse, substantif. Personne qui embête. Synonymes : fâcheux, importun; usuel vulgaire emmerdeur. — C'est un em...bêteur, dit Hervieu (JULES RENARD, Journal, 1901, page 702 ). Ma maison est pleine de raseurs, de fricoteurs et de resquilleurs. Je suis prisonnier chez moi à cause de tous ces emm... embêteurs (GEORGES DUHAMEL, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 24 ).

« toute expression (GUSTAVE FLAUBERT.

Correspondance, 1874, page 135 ).

Je ne m'embête nulle part, car je trouve que, de s'embêter, c'est s'insulter soi-même (JULES RENARD, Journal, 1893, page 171 ). · Pour litote, ironiquement.

Ne pas s'en faire, passer du bon temps.

Il ne s'embête pas, le chanoine (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 2, 1891, page 173 ).

Ce garçon ne devait pas s'embêter les samedis soir! (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 22 ). B.— [Le sujet désigne un inanimé] Les orages, la brume, la neige, quelquefois ça t'embêtera (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Terre des hommes, 1939, page 144) : Ø 2.

On dit que la vérité embête l'homme et il est juste qu'elle l'embête, parce qu'elle n'est pas gaie.

Le mensonge, le mythe, la religion sont bien plus consolants.

Il est plus agréable de se figurer le génie sous la forme d'une langue de feu que de le voir une névrose. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 10. — En particulier.

Manquer d'intérêt pour quelqu'un.

Le latin m'amusait encore un peu, (...) mais l'histoire (des dates!), la géographie (des noms!) m'embêtaient ferme (PAUL VERLAINE, Œuvres complètes, tome 5, Confessions, 1895, page 61 ). Remarque : On rencontre dans la documentation embêté, ée, adjectif [En parlant d'une personne ou de son expression] . Qui est ennuyé, gêné.

Air embêté.

Ils étaient contents de me voir et embêtés de m'voir embêté dans leur compagnie (Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 113).

Il était dans le pétrin, salement embêté (Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 210).

Emploi substantival rare.

Un embêté, un décavé, qui avait eu des différences énormes au baccara (Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, tome 2, L'Endormeuse 1889, page 1174). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 162.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 218, b) 2 761; XXe. siècle : a) 3 285, b) 1 297. DÉRIVÉS : Embêteur, -euse, substantif.

Personne qui embête. Synonymes : fâcheux, importun; usuel vulgaire emmerdeur.

— C'est un em...bêteur, dit Hervieu (JULES RENARD, Journal, 1901, page 702 ).

Ma maison est pleine de raseurs, de fricoteurs et de resquilleurs.

Je suis prisonnier chez moi à cause de tous ces emm...

embêteurs (GEORGES DUHAMEL, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 24 ). 2. »

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