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Dictionnaire en ligne: époussette ÉPOUSSETTE, substantif féminin.

Publié le 31/01/2016

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Dictionnaire en ligne: époussette ÉPOUSSETTE, substantif féminin. Espèce de brosse dont on se sert pour nettoyer, chasser la poussière. Synonymes : vergette (vieux), plumeau (usuel). La Guillaumette, surpris, sortit de la stalle, (...) son époussette à la main (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, 1re. partie, 3, page 35 ). — Spécialement. Morceau d'étoffe qui sert à nettoyer le cheval après l'avoir étrillé (confer Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932). — Au figuré, familier. La campagne d'Égypte n'est qu'un coup d'époussette auprès de la rincée que vous préparent Bugeaud [et Aumale] (GEORGES D'ESPARBÈS, La Folie de l'épée, 1927, page 186 ). Remarque : Les dictionnaires généraux attestent époussetoir, substantif masculin Synonyme de époussette. Spécialement Petit pinceau à l'usage du lapidaire, pour épousseter les pierres. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 Forme dérivée du verbe "épousseter" épousseter ÉPOUSSETER, verbe transitif. A.— Nettoyer (avec un plumeau, un chiffon, etc.) pour chasser la poussière, la saleté. 1. [L'objet désigne ce qui est couvert de poussière, de saleté] Il s'habillait, faisait son lit, balayait sa chambre, époussetait son fauteuil et le dessus de sa commode (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Promenade, 1884, page 944 ). Il flanquait de grands coups de mouchoir pour épousseter ses souliers (ANDRÉ GIDE, Isabelle, 1911, page 635 ). · emploi absolu. Gertrude se mettait à la besogne, cirait, frottait, époussetait, préparait l'humble déjeuner de sa chère maîtresse (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, 1859, page 296 ). Pour recevoir Jean, la jeune fille avait brossé, ciré, épousseté (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 245 ). · Emploi pronominal réfléchi. Pauline s'épousseta, arrangea ses genoux sous sa jupe (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1931, page 86 ). · Par métaphore ou au figuré. Faire disparaître en nettoyant, nettoyer. Épousseter ce tas de systèmes moisis Qui tuaient le scrupule (VICTOR HUGO, La Légende des siècles, tome 6, 1883, page 18 ). Le maître s'installait en lui, époussetait les coins reculés de son âme (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 218 ). Il est vrai que s'il faut de la place, le patron époussète un coin de la salle de ces consommateurs inopérants (ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1963, page 208 ). a) Spécialement. — ARMÉE. " Dépouiller (la poudre de guerre, de chasse) du poussier qu'elle contient " (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)). — MANÈGE. Épousseter un cheval. Le nettoyer après l'avoir étrillé. Il se lève, époussette la jument avec une branche (ROGER MARTIN DU GARD, Devenir, 1909, page 178 ). b) Par analogie. Le vent de nuit époussetait les aires (JEAN GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 28 ). 2. Au figuré, familier, vieilli. [L'objet désigne une personne] Battre, rosser. Je vais t'épousseter le nez avec des chiquenaudes (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 462 ). Moi, les miens, je les ai [les enfants] toujours époussetés avec une baguette (...) : ma soeur aussi, les siens aussi ne sont rossés qu'à la baguette (LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 260 ). B.— [L'objet désigne la poussière, la saleté] Ôter ce qui salit, ce qui encombre. Des toiles d'araignées noires qu'on aurait oublié d'épousseter (ÉDOUARD ESTAUNIÉ, L'Empreinte, 1896, page 307 ). Il faut sortir les beaux habits, les déplier, épousseter la naphtaline (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 190 ). — Par analogie. Ils époussetèrent de la main un peu d'eau qui ruisselait encore sur leur poitrine dure (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 142 ). Remarque : La documentation atteste a) Épousseté, ée, participe passé, en emploi adjectival. Qui est nettoyé de sa poussière. Durtal feuilleta, au hasard, les volumes époussetés sur la table (JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 206). Par métaphore La langue était en ordre, auguste, époussetée (VICTOR HUGO, Les Contemplations, tome 1, 1856, page 58). b) Épousseteur, euse, substantif. Personne qui époussette (confer Grand Larousse de la Langue française en six volumes). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17

« étrillé.

Il se lève, époussette la jument avec une branche (ROGER MARTIN DU GARD, Devenir, 1909, page 178 ). b) Par analogie.

Le vent de nuit époussetait les aires (JEAN GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 28 ). 2.

Au figuré, familier, vieilli.

[L'objet désigne une personne] Battre, rosser.

Je vais t'épousseter le nez avec des chiquenaudes (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 462 ).

Moi, les miens, je les ai [les enfants] toujours époussetés avec une baguette (...) : ma soeur aussi, les siens aussi ne sont rossés qu'à la baguette (LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 260 ). B.— [L'objet désigne la poussière, la saleté] Ôter ce qui salit, ce qui encombre.

Des toiles d'araignées noires qu'on aurait oublié d'épousseter (ÉDOUARD ESTAUNIÉ, L'Empreinte, 1896, page 307 ).

Il faut sortir les beaux habits, les déplier, épousseter la naphtaline (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 190 ). — Par analogie.

Ils époussetèrent de la main un peu d'eau qui ruisselait encore sur leur poitrine dure (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 142 ). Remarque : La documentation atteste a) Épousseté, ée, participe passé, en emploi adjectival.

Qui est nettoyé de sa poussière.

Durtal feuilleta, au hasard, les volumes époussetés sur la table (JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 206).

Par métaphore La langue était en ordre, auguste, époussetée (VICTOR HUGO, Les Contemplations, tome 1, 1856, page 58).

b) Épousseteur, euse, substantif.

Personne qui époussette (confer Grand Larousse de la Langue française en six volumes). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17 2. »

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