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ENCORNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 28/01/2016

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ENCORNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.  

I.—  Participe passé de encorner* 

II.—  Emploi adjectival. 

A.—  Qui a des cornes. Diables encornés; faune encorné, tête encornée. Le loup se moque bien de tes cornes, il a mangé des biques autrement encornées que toi (ALPHONSE DAUDET, Lettres de mon moulin,  1869, page 34 ). 

—  Par métaphore. Des jeunes filles encornées de bigoudis (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine,  1922, page 131 ).  Ici la terre rouge est de vigne encornée Comme un jeune chevreuil (JEAN COCTEAU, Poèmes,  1916-23, page 169 ). 

B.—  Familier, vieux.  Cocu. Le mot d'encorné l'humilia plus que les autres (MARCEL AYMÉ, La Jument verte,  1933, page 137 ). 

C.—  ART VÉTÉRINAIRE.  Javart encorné. Lésion qui se situe sous la corne du sabot du cheval (confer Villemin 1975). 

 Fréquence absolue littéraire : 14. 

 

Forme dérivée du verbe \"encorner\"

 encorner

ENCORNER, verbe transitif.  

A.—  Blesser à coups de corne. Les passants se sauvaient de peur d'être encornés (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse,  1863, page 294 ). 

—  Emploi pronominal réciproque. Nous nous sommes considérés comme deux béliers qui allaient s'encorner (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 621 ). 

B.—  Familier, vieux.  Cocufier. L'amour était sans saveur depuis qu'elle n'encornait plus un tenancier légitime (LÉON BLOY, Histoires désobligeantes,  1894, page 154 ). J'en ai-t-il encorné tout de même, de ces pauvres maris (MARCEL AYMÉ, Brûlebois,  1926, page 27 ). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 

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