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ENDURCISSEMENT, n.

Publié le 07/05/2014

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ENDURCISSEMENT, n. m. ? < Méd. Augmentation de la consistance, de la densité d'un organe qui, de mou qu'il était, devient dur. > ? Fig. Perte de la sensibilité. ? État d'une âme qui a perdu tout sentiment de piété, de vertu. « L'endurcissement au péché traîne une mort funeste », Molière . ? Opiniâtreté. ? Action de s'endurcir, de devenir dur à la fatigue, capable de supporter. L'endurcissement du corps aux fatigues. ENDURCI, IE, p. p. d'endurcir. ? Fig. Qui a pris une dureté morale. Pécheur endurci. Endurci dans ses habitudes. ? n. Celui qui a perdu tout sentiment de piété. ? Qui est devenu peu sensible. Un coeur endurci. ? Un célibataire endurci, célibataire de longue date qui s'est figé dans des habitudes devenues immuables avec le temps. ENDURCIR, v. tr. ? Rendre dur. ? Fig. Donner une dureté morale. ? Il se dit des sentiments, du coeur, etc. ? « Un coeur qu'ont endurci la fatigue et les ans », Racine . ? Absol. « Les grandeurs endurcissent toujours », Montesquieu . ? Rendre résistant, robuste, capable de supporter. L'exercice endurcit le corps. ? Absol. Il n'y a rien qui endurcisse comme le travail des champs. ? S'endurcir, v. pr. ? Devenir dur. ? Fig. Contracter une dureté morale. S'endurcir au crime. « Les hommes corrompus s'endurcissent contre ce qui pourrait les toucher », Fénelon . ? Devenir résistant à la fatigue, apprendre à supporter. S'endurcir à la peine. Son corps s'endurcit.

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