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ENFLER, v.

Publié le 07/05/2014

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ENFLER, v. tr. ? Remplir de souffle, d'air. Enfler ses chalumeaux. ? Grossir, en remplissant d'air, de gaz. Enfler un ballon, ses joues. ? Le vent enfle les voiles, il les rend tendues par le souffle. ? Fig. Enfler les voiles, se dit de ce qui favorise, fait avancer. ? Grossir, en remplissant d'un liquide. L'eau enfle le ventre d'un hydropique. ? Fig. Faire paraître plus grand par une sorte d'enflure. « Ceux qui croient augmenter leur mérite à force d'enfler leur nom », Fontenelle . ? Enfler la voix, un son, les renforcer. ? Augmenter par l'afflux d'un liquide. Les pluies ont enflé la rivière. ? Fig. « De mille exploits fameux enfler ma renommée », P. Corneille . « Enfler si fort votre revenu », Massillon . ? Exagérer, surfaire. Enfler la dépense. Enfler son mérite. ? Donner plus de force à certains sentiments. Cela enfle mon courage. ? Inspirer de l'orgueil, de la confiance, de la présomption. « Les bons succès nous enflent », Fléchier . ? Absol. « Vous allez voir la science qui enfle céder à la simplicité qui édifie », Massillon . ? Enfler son style, écrire d'une manière ampoulée. ? V. intr. Devenir plus gros. ? S'enfler, v. pr. ? Devenir enflé. Le ballon s'enfla. « Les voiles s'enflent d'un vent favorable », Fénelon . ? Devenir tuméfié. Son pied s'enfla beaucoup. ? Être soulevé. « L'onde s'enfle dessous [les vaisseaux] », P. Corneille . ? Devenir plus gros, plus ample. ? S'enorgueillir. S'enfler d'orgueil. « Ne vous enflez donc pas d'une si grande gloire », Molière . ? Être exagéré. « Des hommes naturellement outrés et dans la bouche desquels tout s'enfle », Massillon . ? Prendre un ton, un style ampoulé. ? V. intr. Fam. Avoir les chevilles qui enflent, manquer de modestie.

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