Devoir de Philosophie

Error (169802): Illegal character <54> in hex string Error (169802): Illegal character <3c> in hex string Error (169804): Illegal character '>' Error (169804): Arg #0 to 'Tj' operator is wrong type (error) d e séjour, d'ambiance, d'atmosphère » est ancienne (av.

Publié le 29/04/2014

Extrait du document

Error (169802): Illegal character <54> in hex string Error (169802): Illegal character <3c> in hex string Error (169804): Illegal character '>' Error (169804): Arg #0 to 'Tj' operator is wrong type (error) d e séjour, d'ambiance, d'atmosphère » est ancienne (av. 1475). Des emplois régionaux, comme un air de feu « une flambée », donnent à air la valeur d'« atmosphère ambiante », qu'on retrouve dans une expression courante et étrange, le fond de l'air, q ui fait allusion à une réalité indépendante des impressions superficielles. La même idée d'atmosphère propre à un lieu, à une activité, se retrouve dans l'air de la cour (XVIe s.), l'air du bureau (mil. XVIIe s., Retz). Ces emplois ont préparé 2 air, « façon d'être » (cidessous). Au sens de « partie élevée de l'atmosphère », le mot s'est spécialisé pour « milieu où se déplace ce qui vole », les oiseaux, puis les engins aériens, notamment (fin XIXe s.) les plus lourds que l'air, jusqu'à être synonyme de « avions, flotte aérienne ». ? C ette valeur se réalise dans hôtesse* de l'air, calque de l'anglais, dans le nom de plusieurs compagnies d'aviation, tel Air France, d ans les syntagmes comme mal de l'air, baptême de l'air ; e lle est soutenue par les emplois d'aérien* ; C f. aussi Airbus (-> omnibus). ? Dans tous ces emplois, le mot est usuel et sert à former une importante phraséologie ; son pouvoir est lié au caractère monosyllabique, comme les noms des trois autres éléments de la physique antique, terre, eau e t feu, e t, comme ces mots, à une symbolique fondamentale (voir les travaux de Bachelard). Par ailleurs, deux types d'emplois, apparus au XVIe s., donnent à air d eux homonymes, aujourd'hui détachés du sens premier. 2 AIR n. m. Au XVIe s. (1580), le mot, déjà utilisé au sens de « façon de se comporter » (l'air de la cour), s'emploie pour « manière de parler, de se vêtir », « apparence » (Montaigne). L'influence de l'italien aria « aspect » et « expression » (av. 1374, Pétrarque) est probable. De là, au pluriel, d es airs « manières affectées » (1690, se donner des airs). L'une des expressions les plus courantes au XVIe s. (Brantôme) et au XVIIe s. est bel air « manières élégantes, à la mode », d'où (être) du bel air (1661), sortie d'usage au XVIIIe s. mais encore citée ; bon air « bonne apparence », surtout dans avoir bon air (1640), et avoir (un) grand air (1669) s'emploient encore, de même que avoir l'air de... (XVIIe s., Mme d e Sévigné ; avoir de l'air de qqn, 1665), très usuel avec diverses spécifications : avoir tout l'air de... (1674), avoir un faux air de... (1798), n 'avoir l'air de rien (1866), avoir un drôle d'air, ou encore, régionalement, un air de deux airs, « un air bizarre ». correspond à l'italien aria « manière », qui s'était spécialisé (mil. XIVe s.) au sens de « mélodie », par une évolution dont on rend compte par le fait que le chant est considéré comme une « manière », un « genre » musical, de même en allemand Weise, e n arabe ?ab?. ? Le français a emprunté ce sens au XVIe s. (1578) et l'étend aux instruments. Quelques locutions utilisent cette acception, comme (en) avoir l'air et la chanson (1866), ou air connu (1869), jouer le même air « rabâcher » (1898). 3 AIR ? v oir AÉRER (AÉRIEN, AÉRO-), ARIA, MALARIA. AIRAIN n. m. e st la réfection d'après le latin aes, d e arain (XIIe -XVIe s.). Le mot, désignation littéraire du bronze, vient du latin populaire °aramen, d éformation de aeremen, mot tardif dérivé de aes, aeris « bronze » et « cuivre », représentant une famille indoeuropéenne (sanskrit áya?, gotique aiz). L ? Airain, mot courant dans la poésie classique, notamment au sens de « canons » (1691, Racine), « cloche(s) » et au figuré (un coeur d'airain « impitoyable »), est aujourd'hui archaïque. Il a désigné aussi le cuivre (v. 1200-XVIe s.). Les syntagmes, qu'ils soient concrets comme pierre d'airain (1538) ou figurés comme un ciel d'airain (1618, d'Aubigné), sont sortis d'usage. Certains caractérisent la poésie classique et néo-classique, jusqu'au XIXe siècle ; d'autres viennent de la tradition biblique (mur d'airain, 1550 « obstacle infranchissable » ; ê tre écrit, gravé sur l'airain, 1694). ? v oir ÈRE, ÉRUGINEUX, OBÉRÉ. 1 AIRE n. f ., d 'abord masculin en ancien français (XIe s.), est issu du latin area « e space où l'on bat le blé », « cour », rendant compte du masculin ; le mot latin signifie en outre « terrain à bâtir ; bassin ; cimetière, etc. », autres spécifications d'une valeur de base, « sol uni, espace libre », et abstraitement, « superficie ». Certains de ces sens survivent dans les langues romanes, comme l'italien ara, l'espagnol et le catalan e ra, l'ancien provençal eervéXIe s.). Aire a pu se confondre avec ira ( que peu d'emplois, par rapport à l'an des formes issues d'autres mots latins, aer (air*), arare, iter e t surtout ager « champ » (-> agreste) e t « domaine », qui a donné l'ancien provençal agre, aigre « n id », d'où en français « nid de l'aigle » (ci-dessous 2 aire ). L ? Aire n 'a* signifiait en général « lieu, endroit » (v. 1200) et spécialement « cour », « terrain en friche » (1321), avec plusieurs locutions ; ces acceptions ont vécu dans les dialectes jusqu'au XXe siècle. ? L'acception de « sol uni, dégagé » était vivante dans des locutions comme e n l'aire, en mi [au milieu de] l'aire (XIIe s.), probablement disparues à cause de l'homonymie avec e n l'air. ? La valeur de « plancher, sol (d'une pièce) » (eire, XIIIe s.), utilisée pour le calcul des surfaces bâties (1227), a mieux résisté, soit en usage régional, soit dans des emplois techniques spéciaux : aire d'un plancher (1409), aire de chaux et de ciment (1694), aire de plâtre (1845) ; aire d'un bassin (1751), etc. En technique encore, le mot a servi à désigner des parties plates, comme la partie supérieure de l'enclume et l'enclume elle-même (1838). ? Alors que le sens de « jardin potager » (v. 1120) a disparu (sauf régionalement), une acception agricole est demeurée usuelle depuis l'ancien français (v. 1170) et jusqu'à la seconde moitié du XXe s. : c'est celle d'« espace où l'on bat le blé », d'où batere (batteur) e n aire (1204), batre son aire, e t autres expressions aujourd'hui archaïques ; on a longtemps dit régionalement aire de grange pour « sol de la grange », emploi distinct de aire à battre. ? Par influence de l'anglais area, le mot, au figuré, est souvent substitué à zone, par exemple dans aire culturelle, linguistique. ? Avec le dérivé disparu AIRÉE n. f . (XIIIe s.), des locutions ont été formées ; le verbe AIRER « mettre le blé à battre sur (l'aire) » est lui aussi sorti d'usage. Dans les contextes non agricoles, le mot est employé en sciences, notamment en géométrie pour « superficie (d'une figure) » (XIIIe s.) et en navigation, avec aire de ou d u vent (1394, are de vent) « secteur limité par deux points du compas ; rhumb ». Ces acceptions sont restées en usage. ? En géologie, le mot acquiert la valeur de « plateforme » dans aire continentale (1900). ? En technique, le sens général de « surface plane dégagée » a été appliqué à l'aviation (1890), notamment dans aire d'atterrissage e t dans aire de lancement (d'une fusée) [v. 1970]. ? Dans l'aménagement urbain et routier, on parle d'aire de jeu (1966), d e stationnement (1974), d'aire de repos (en bordure d'autoroute), par influence de l'anglais area, mot qui est responsable de l'emploi pour « zone », dans aires culturelles, e t probablement d'acceptions techniques en anatomie, neurologie (aires cérébrales), e mbryologie, physique (aires de diffusion, de ralentissement [d'un neutron]) ; tous ces emplois apparaissent au milieu du XXe siècle. AIRIAL n. m. (noté e yral, 1455) est un emprunt à l'ancien gascon airal, d 'un dérivé latin de area. Le mot, dans les Landes, en Gironde, désigne un espace libre autour d'une maison, une cour. ? v oir ARE, ARÉOLE, HECT ARE. 2 AIRE n. f ., d 'abord masculin, est issu (1086, écrit haire ) du latin ager « fonds de terre ; domaine agricole » (-> agreste). L Comme l'ancien provençal agre (XIIe s.) « nid d'oiseau », le mot s'est spécialisé dès l'ancien français pour « nid de l'aigle », l'homonymie avec 1 aire l'inclinant vers l'acception « espace libre où l'aigle établit son nid ». ? De même qu'en provençal, le mot s'applique figurément à l'origine d'une famille (déb. XIIIe s., ere ), soit par la métaphore du nid, soit parce que le latin agre d ésignait le patrimoine de terres d'une famille. De là en ancien et moyen français les expressions d e... aire « d e (telle) origine » et de bonne aire (1342), où le mot est devenu féminin. L'idée d'origine s'efface très tôt au profit de celle de « genre, espèce », par exemple dans d e put [mauvais] aire (1080). Tous ces emplois figurés ont disparu du fait des homonymies (de bonne aire, de bon air, e tc.) avant le français classique, le seul témoin moderne étant le composé d ébonnaire*. ? Le verbe AIRER v. int r. e st la réfection (v. 1465) de l'ancien français s'aarier (v. 1200), dérivé d'une variante longue de aire. ? v oir DÉBONNAIRE. AIRELLE n. f . e st un emprunt (1582) à l'occitan airolo (Cévennes), diminutif d'un mot simple aire, attesté en provençal aire (prononcé aïré), provenant du latin altra « la noire », de l'adjectif ater « sombre, noir », marqué d'un caractère funeste. On peut partir d'un sens originel « noirci par le feu », si l'on accepte de rapprocher l'irlandais áith « fourneau », l'arménien ayrem « je brûle », l'avestique ?tar? « feu ». ? Le mot désigne la baie noire ou rouge comestible d'un arbrisseau (Vaccinium) e t cet arbrisseau. Il est d'abord régional (Massif central, Alpes) et continue d'être en concurrence avec d'autres noms de cette baie ou de baies semblables, comme myrtille, q ui paraît plus courant en français central, et au Canada, bleuet. ? v oir AT RABILAIRE, AT ROCE. AIS n. m. provient du latin tardif axis, d u latin classique assis (et distinct de axis, q ui a donné axe ). Assis signifie en général « planche ». Son origine n'est pas claire (un emprunt est probable). L ? Le mot est ancien (1160) ; il ne s'est maintenu à côté de planche q ue dans des contextes spéciaux (souvent suivi d'un déterminant) et dans des acceptions particulières comme « plat d'une reliure » (1395), « plateau de bois utilisé en typographie ancienne », etc. Il est courant en technique. AISE n. f . e st issu (XIe s., ajjse ) du latin adjaceus (-> adjacent), participe présent du verbe adjacere, d e ad- (-> à) e t jac?re (e long) « être dans l'état de ce qui a été jeté », verbe qui correspond au grec parakeimein. C e verbe vient de jacere « jeter », dont le fréquentatif jactare a donné jeter*. Le latin adjacens signifie « qui se trouve près » et a donné le latin médiéval in aiace (IXe s.) « dans le voisinage de », l'ancien provençal aize, d 'où par emprunt l'italien agio (Cf. adagio), le portugais azo. En ancien français, coexistent la forme réduite et une forme développée, notée aaise, eese, ahaise, aiese, soutenue par de nombreux dérivés (aaisement, aiesement, aaisier, etc.). L + ? Le mot est attesté au XIe s. isolément (ajjse), puis régulièrement à partir du XIIe siècle. Les sens propres à l'ancien français sont « demeure, résidence » (ais, v. 1190), « droit d'usage » (aaises, 1258) et au figuré « occasion » (XIIe s.), en particulier dans aveir aise de « avoir la possibilité de ». Ces valeurs ont disparu aux XVe e t XVIe s., mais la première, étymologique, survit longtemps dans les dialectes et patois, avec des spécialisations, pour « lieu, endroit » ; jusqu'au XVIe s. on a dit a aise pour « près de ». La valeur psychologique du mot, qui existe pour aise, eise e t pour aaise (ci-dessus), apparaît dans le premier tiers du XIIe s. (v. 1130, Eneas ; XIIIe s., pour aaise ). Elle correspond, comme pour aisance

« L AIR AIN n.

m . e st l a r é fe cti o n d 'a p rè s l e l a ti n ae s, d e ara in ( XII e - XV I e s .) .

L e m ot, d ésig nati o n litté ra ir e d u b ro n ze , v ie n t d u l a ti n p opula ir e °a ra m en , d éfo rm ati o n d e ae re m en , m ot ta rd if d ériv é de ae s, a e ris « b ro n ze » e t « c u iv re » , r e pré se n ta n t u n e f a m ille i n doeuro pée n ne ( s a n sk rit áy aḥ, goti q ue aiz ). ❏ Air a in , m ot c o ura n t d an s l a p oésie c la ssiq ue, n ota m men t a u s e n s d e « c an on s » ( 1 691, R acin e), « c lo che (s ) » e t a u f ig uré ( un c œ ur d 'a ir a in « i m pito yab le » ), e st a u jo urd 'h u i a rc haïq ue.

I l a d ésig né au ssi l e c u iv re ( v .

1 200- XV I e s .) .

L es s y n ta g m es, q u'i ls s o ie n t c o n cre ts c o m me pie rre d 'a ir a in ( 1 538) ou f ig uré s c o m me un c ie l d 'a ir a in ( 1 618, d 'A ubig né), s o n t s o rti s d 'u sa g e.

C erta in s c ara cté ris e n t l a poésie c la ssiq ue e t n éo -c la ssiq ue, j u sq u'a u XIX e s iè cle ; d 'a u tr e s v ie n nen t d e l a tr a d iti o n b ib liq ue ( mur d 'a ir a in , 1 550 « o bsta cle i n fra n chis sa b le » ; êtr e é crit, g ra v é s u r l 'a ir a in , 1 694). ❏ voir ÈRE , ÉRU G IN EU X , OBÉ RÉ . L 1 AIR E n.

f ., d 'a b ord m asc u lin e n a n cie n f ra n çais ( XI e s .) , e st i s su d u l a ti n are a « e sp ace o ù l 'o n b at le b lé » , « c o ur » , r e n dan t c o m pte d u m asc u lin ; l e m ot l a ti n s ig nif ie e n o utr e « te rra in à b âti r ; bassin ; c im eti è re , e tc .

» , a u tr e s s p écif ic ati o n s d 'u n e v ale ur d e b ase , « s o l u n i, e sp ace l ib re » , e t ab str a ite m en t, « s u perfic ie » .

C erta in s d e c e s s e n s s u rv iv en t d an s l e s l a n gues r o m an es, c o m me l'i ta lie n ara , l 'e sp ag nol e t l e c ata la n era , l 'a n cie n p ro ven çal eir a ( XI e s .) .

Air e a p u s e c o n fo n dre a v ec des f o rm es i s su es d 'a u tr e s m ots l a ti n s, ae r ( a ir * ), a ra re , i te r e t s u rto ut ag er « c ham p » (→ a g re ste ) e t « d om ain e » , q ui a d on né l 'a n cie n p ro ven çal ag re , a ig re « n id » , d 'o ù e n f ra n çais « n id d e l 'a ig le » (c i- d esso us 2 a ir e ). ❏ Air e n 'a. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles