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harmonie (musique) - musicologie.

Publié le 18/05/2013

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harmonie (musique) - musicologie. 1 PRÉSENTATION harmonie (musique), en musique, art de la combinaison de plusieurs sons émis simultanément et science consacrée à l'étude des accords qui en résultent ainsi qu'à leur enchaînement. En ce sens, certains théoriciens opposent l'harmonie, qui se lirait « verticalement « sur une page de musique, au contrepoint, science de la superposition de plusieurs mélodies, qui se lirait « horizontalement «. L'harmonie apparut, dans la musique occidentale, au Moyen Âge, dès lors que les compositeurs commencèrent à ajouter des parties contrapuntiques au plain-chant. Négligée jusqu'à la fin du XVe siècle, elle prit une place de plus en plus prépondérante, comme un ensemble de règles que tout compositeur se doit d'apprendre. 2 HARMONIE CLASSIQUE À de rares exceptions près, la musique occidentale, au XVIIIe et au XIXe siècle, était foncièrement tonale, c'est-à-dire qu'elle prenait pour base une note centrale, appelée tonique, autour de laquelle gravitaient toutes les autres notes. Il fallut attendre la fin du XIXe siècle, et surtout le XXe siècle, pour voir certains compositeurs défier les lois de cette harmonie dite classique et explorer les méandres de l'atonalité et de la polytonalité.

« dominante, la résolution vers la tonique, ou la « fausse » résolution vers une autre harmonie.

Une théorie des dissonances s'élabore alors progressivement, pour réglementer les « infractions » à la consonance : tout accord dissonant doit être immédiatement suivi de sa résolution, c'est-à-dire l'évolution vers l'accord consonant le plus proche.

Ainsi, dans l'harmonie classique, la manière la plus traditionnelle de terminer un morceau est de placer, avant l'accord de tonique, un accord de septième de dominante, qui se résout « naturellement » dans celui de tonique. 4 DÉPASSEMENT DE L'HARMONIE Au XIX e siècle, des compositeurs tels que Frédéric Chopin, Robert Schumann, Johannes Brahms ou Richard Wagner estimèrent que la rigidité des lois de l'harmonie classique faisait obstacle à l'expression des sentiments et décidèrent de transgresser certaines règles : ils préconisaient les accords dissonants au détriment des accords parfaits, recouraient plus systématiquement aux chromatismes, notes dissonantes que ne suit pas automatiquement — ou pas immédiatement — leur résolution, introduisaient des changements brutaux de tonalité, etc. Au XXe siècle, d'autres compositeurs, tels Arnold Schoenberg, Alban Berg et Anton von Webern allèrent plus loin : abandonnant toute référence à l'harmonie classique, ils créèrent la musique atonale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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