OUVERTURE.
Publié le 22/02/2012
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Morceau instrumental qui «ouvre» l'opéra. L'ouverture a longtemps eu une fonction de remplissage et de discipline : elle permettait aux spectateurs de prendre place, tout en canalisant leur attention. Elle n'avait alors aucun rapport direct avec le drame qu'elle précédait : simple toccata dans Orfeo de Monteverdi, «ouverture à la française», fixée par Lully au dix-septième siècle (adagio-allegro-adagio), sinfonia italienne fixée par Alessandro Scarlatti (allegrolargo-vivace). Dès la fin du dix-huitième siècle, sous l'impulsion de Gluck et de Mozart, l'ouverture s'intègre de plus en plus à l'opéra : dans Don Juan, elle annonce les deux grands ressorts du drame. L'ouverture romantique va plus loin encore, en présentant une sorte de raccourci de l'action. Cependant, cette «ouverture à programme» reste un morceau dissocié du corps de l'opéra. L'opéra moderne tend à remplacer l'ouverture par un prélude qui instaure le climat du drame (le prélude de Tristan et Isolde de Wagner), ou par quelques mesures significatives (Tosca de Puccini, Wozzeck de Berg).
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