Pasquin, Pasquinade
Publié le 17/06/2012
Extrait du document
On appelait, à Rome, depuis le xive s., Pasquin (peut-être du nom de l’artisan près de la boutique duquel on l’avait trouvé) un torse antique sur lequel on avait pris l’habitude de coller des placards satiriques grossiers ou triviaux, appelés en italien paschinate. D’où, au xvie s., pasquinade : raillerie ou mot trivial et bouffon; d’où on a tiré pasquin : 1 écrit plein de pasquinades et scandaleux contre un individu ou le pouvoir. Syn. libelle, pamphlet; 2 vx., diseur de pasquinades et, par ext., bouffon de comédie.