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portugais Lang ue romane de la péninsule Ibérique (ibéro-roman) qui semble issue de l'expansion vers le sud du g alicien (g alleg o).

Publié le 29/04/2014

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portugais Lang ue romane de la péninsule Ibérique (ibéro-roman) qui semble issue de l'expansion vers le sud du g alicien (g alleg o). Le portug ais ancien et le g alicien sont intimement liés, le g alicien et le portug ais moderne nettement distincts. Le portug ais est aussi la lang ue du Brésil, de l'Ang ola, des îles du Cap-Vert, de Madère, et fut parlé en nombreux points d'Asie. -> romanes (lang ues) , d ans le dictionnaire. post-classique se dit du français, de son usag e, entre la fin du règ ne de Louis XIV (1715) et la période révolutionnaire. -> classique. postnominal, postverbal Termes désig nant un dérivé d'un thème nominal (dénominatif), d'un thème verbal (déverbatif, déverbal). prâkrit se dit des formes vernaculaires des lang ues indo-aryennes anciennes qui, à côté du védique et du sanskrit (indo-aryen ancien sacré), puis en moyen-indien, furent utilisées de 500 avant l'ère chrétienne à l'an 1000 environ. Les prâkrits furent les lang ues de diffusion du bouddhisme (le pâli) et du jaï nisme. -> indoeuropéen 3 et sanskrit, dans le dictionnaire. préceltique Antérieur aux Celtes, aux lang ues celtiques, dans les zones où ces lang ues se sont répandues, notamment Hispanie, Gaule, îles Britanniques. Le basque est une lang ue préceltique. préfixe => AFFIXE prélatin (surtout base prélatine) qualifie un élément du lang ag e dont l'orig ine est antérieure à l'introduction du latin, soit dans la péninsule Italique même, soit dans une partie de l'Empire romain. Les bases prélatines d'Hispanie sont par exemple celtibères ou préceltiques (basque), celles de Gaule sont celtiques (g aulois) ou préceltiques. L'expression marque souvent l'ig norance quant à une source précise. préverbe P réfixe attaché à une forme verbale. privatif se dit d'un sig ne (élément, mot) servant à exprimer l'absence, le manque (par exemple a- privatif en français). produire, production concerne le processus par lequel, à partir d'une forme plus simple (élément, morphème, mot), sont obtenues des unités lexicales plus complexes (dérivés, composés). P roduction v aut alors pour d érivation o u composition. S'emploie parfois pour le processus de passag e d'un étymon à l'unité lexicale de la lang ue étudiée. C'est le processus inverse de celui qui est désig né par l'expression est issu de. pronominal Relatif au pronom (adjectif pronominal, flexion pronominale). En ling uistique française, se dit d'un verbe qui comporte oblig atoirement l'énoncé d'un pronom personnel complément (me, te, se, nous, vous, leur), q ue ce complément soit direct (se battre) o u indirect (se parler). P ar le sens, les pronominaux sont réfléchis ou réciproques. -- En présence d'un complément direct, l'énoncé du pronom personnel complément (se laver les mains) ne constitue pas un emploi pronominal mais transitif (on l'appelle parfois faux pronominal ). propre Le sens propre est supposé attaché à la nature même du sig ne concerné (propriété) et, le plus souvent, orig inel, premier. Il s'oppose aux sens fig urés, o btenus par une fig ure appliquée à ce sens propre. -- Au propre : au sens propre. provençal Dialecte g allo-roman occitan de Provence. -- Ensemble des dialectes du sud-est de la France, parfois identifié avec l'occitan tout entier, notamment dans le contexte de la renaissance du provençal et du félibrig e (-> occitan, dans le dictionnaire). punique => P HÉNICIEN q uébécois Variété de français (issu des dialectes d'oï l de l'Ouest -- du normand au saintong eais -- et du français « central » d'Île-de-France) utilisé au Québec, la plus importante forme du français d'Amérique du Nord (Louisiane, Maine et Vermont, aux États-Unis; Nouveau-Brunswick [ r acadien], Ontario, Manitoba, au Canada). Le q uébécois o u franco-québécois a p lusieurs variétés (Gaspésie, lac Saint-Jean, cantons de l'Est, Montréal) dont l'une, urbaine, populaire et ang licisée, se nomme le joual*. Le québécois tend à constituer, sous sa forme cultivée, la norme du français d'Amérique du Nord. -> Québec, français et francophonie, dans le dictionnaire. quechua ou q uichua Lang ue amérindienne appartenant à la famille de lang ues du même nom et qui fut celle de l'Empire inca (Pérou). Elle compte aujourd'hui 4 millions de locuteurs, dans les Andes. Le q uechua a fourni par l'espag nol des emprunts au français. racine désig ne l'élément irréductible d'un mot ou d'une série de mots apparentés que l'on a obtenu en supprimant tous les éléments de formation (suffixe, etc.) et indices g rammaticaux; la racine, q ui constitue un support de sig nification, peut prendre des formes particulières, que l'on appelle les radicaux d u mot. En tant qu'élément de base, la racine est commune à tous les représentants d'une famille de mots (à l'intérieur d'une lang ue) ou d'une famille à l'intérieur d'un g roupe de lang ues (par exemple lang ues romanes, g ermaniques; lang ues indoeuropéennes). -> b ase. La racine, avec un morphème (voyelle, plus consonne éventuelle), forme un thème (ling uistique indoeuropéenne : g rec, latin...) sur lequel est elle-même formée la morpholog ie des mots variables. radical désig ne l'élément commun à une série de mots apparentés : la comparaison des formes dég ag e un ou plusieurs radicaux, et celui qui est irréductible est appelé racine*. -- L'élément d'une racine ou d'un radical est appelé radical (voyelle radicale, o pposé à désinentiel, suffixal ). -- Dans les lang ues sémitiques, les l ettres radicales sont celles qui appartiennent à la racine de trois consonnes dite racine trilittère. récent s'emploie dans cet ouvrag e soit par rapport à une date de référence (plus récent), soit pour qualifier un fait de lang ue, un sens, un emploi, une forme, etc., appartenant à la lang ue moderne et contemporaine (XIXe-XXe s.) par rapport à une évolution plus long ue (de l'ancien français au français postclassique). reconstitué, reconstitution concernent une forme ou un sens non attestés et proposés par la méthode historique (lois phonétiques, en particulier) et comparative. Les formes reconstituées sont précédées du sig ne ° (représentant ce que l'on nomme habituellement l'astérisque). recouvrir se dit d'une expression, d'une forme qui correspondent à plusieurs sig nifications ou valeurs, à plusieurs désig nations. réemprunt Emprunt* second effectué à une même source, à un même étymon, et aboutissant à une même forme avec un autre sens, un autre usag e. De nombreux mots polysémiques correspondent ainsi à des réemprunts. réfection est la modification, d'après l'étymolog ie, d'une forme ling uistique issue de l'évolution phonétique normale (sag ette est la réfection de sayette, saete, aboutissement du latin sag itta) ou empruntée (santal est la réfection, d'après le g rec santalon d e sandal, emprunt au latin médiéval sandalum, l ui-même pris au g rec). On parle de réfection analog ique dans le cas où une modification g raphique se fait sur le modèle de mots du même type : sentement, p uis sentiment d 'après sentir. référence n. f., référer à v. s'emploient (par ang licisme) à propos de la relation d'un sig ne à la réalité extraling uistique (-> désig nation, désig ner). -- On emploie aussi se référer à. Le référent d 'un sig ne (mot, locution) est la réalité hors lang ag e à laquelle renvoie ce sig ne, et qui correspond à un sig nifié, ce sig nifié pouvant correspondre à plusieurs concepts. Le référent p eut être un objet ou un être concret, une abstraction, une classe d'abstractions. À un référent peuvent correspondre un ou plusieurs sig nes du lang ag e : mots, expressions, descriptions, paraphrases. régime Terme rég i (ou g ouverné) par un autre terme, en particulier un verbe ou une préposition : rég ime direct (sans préposition ou autre particule), rég ime indirect. Dans les lang ues qui disting uent la fonction de sujet et celle d'objet, on parle de cas rég ime (et de cas sujet). -- Le cas rég ime d e l'ancien français correspond à l'accusatif latin (rég ime direct) et a produit par évolution phonétique (mots hérités) la forme moderne des noms (-> cas). régional se dit d'un mot, d'une locution, d'un emploi propres à l'usag e d'une partie seulement des zones d'emploi de la lang ue considérée. On parle aussi d'usag e rég ional, d e français rég ionaux. Les traits rég ionaux d'un usag e sont souvent issus du substrat dialectal. -- rég ionalisme se dit en particulier d'un élément lexical propre à une rég ion. On l'emploie au sens larg e pour les éléments de l'usag e du français hors de France, mais on préfère en g énéral « français de (Belg ique, Suisse...) » à « français rég ional », s'ag issant non plus d'une rég ion mais d'un État. registre correspond à « niveau d'usag e », selon une classification sociale (populaire, cultivé, etc.), rhétorique ou prag matique (types de situations concrètes : d ans un reg istre familier, courant, soutenu...). régressif se dit d'une formation qui se fait au rebours du sens normal : formation rég ressive des déverbaux par suppression de suffixe, d érivation rég ressive, assimilation rég ressive (vers l'arrière). relationnel se dit du sens d'un mot qui ne peut se définir que par une relation : ainsi, enfant « être humain en bas âg e » a aussi le sens relationnel de « fils ou fille » par rapport à ses parents. Les termes de parenté sont relationnels (père, fils, fille; tante, neveu, nièce; etc.). relever correspond à « trouver dans un texte, un corpus de texte (une forme ling uistique) ». On relève x (à telle époque, dans tel usag e, dans tel texte) correspond à x est attesté (-> attestation). U n mot (une locution) peut être relevé dans un texte, un ouvrag e, chez un auteur, en un lieu, dans un usag e, un milieu, etc. remonter à exprime la relation g énétique entre une forme moderne et son orig ine. répandre (se) se dit d'une forme, d'un sens, qui, après de rares attestations, devient normal(le) et usuel(le). représenter On dit qu'une forme française (par exemple) représente un mot latin, lorsque le rapport entre l'étymon et le mot français implique une évolution prog ressive et non un passag e par emprunt (cf. est l'aboutissement* de..., est hérité* de..., est issu* de...). repris (et reprendre ), reprise se disent d'un élément du lang ag e, forme, sens, emploi de mot ou de locution, qui, après une période sans attestation et où cet élément semble sorti d'usag e*, est à nouveau attesté. La reprise d'un mot peut correspondre à celle d'un archaï sme, par emploi d'après des textes, ou à la transmission par voie orale (par exemple d'un emploi devenu rég ional ou populaire) ou même à une nouvelle source étymolog ique par réemprunt. restreindre Donner une sig nification, une valeur moins étendue, plus spéciale (-> spécialisation) à une unité, à un mot. L'usag e peut restreindre (ou étendre) un mot à un emploi. restrictif se dit d'un emploi, d'un sens, d'une acception spécialisé(e), plus restreint(e). resuffixé se dit d'un dérivé obtenu à partir d'un dérivé déjà formé, par chang ement de suffixe. rhétoroman Ensemble des parlers issus du latin populaire parlés dans la rég ion des Alpes centrales dite Rhétie. Il comprend des dialectes romanches*, ladins* et frioulans*. -> romanes (lang ues), dans le dictionnaire. roman Ensemble des parlers g allo-romans du nord de la Gaule (oï l*) qui aboutirent aux dialectes formant l'ancien français. La notion recouvre la période où l'on ne parle plus le latin populaire (VIe-VIIe s.) et pas encore l'« ancien français » (IXe-Xe s.). Les Serments de Strasbourg sont notés dans une forme artificielle et officielle de roman. romanche Ensemble des dialectes romans, de l'ensemble rhétoroman* occidental (canton des Grisons, en Suisse). Principaux dialectes : le sursilvan et l'eng adinois. Le romanche a été reconnu en 1938 comme la quatrième lang ue de la Suisse, sous une forme supradialectale (parfois appelée interromanche). -> romanes 7 (lang ues), et suisse, dans le dictionnaire. romani (dérivé du tsig ane rom « homme ») désig ne la lang ue tsig ane* parlée en Europe centrale et occidentale. Une variante du romani parlé en France est le manouche. romania C e nom propre g éog raphique désig ne l'ensemble des pays et territoires de lang ues romanes. rouchi P arler (patois) picard du Hainaut (Valenciennes et sa rég ion). rouergat Dialecte g allo-roman occitan du Rouerg ue. roumain Lang ue romane parlée en Roumanie, par suite du rattachement de la Dacie (jusqu'en 271) à l'Empire romain. On disting ue, après le latin de Dacie ou daco-latin, le p roto-roumain (à partir du VI-VIIe s.), le roumain primitif (IX-XIe s.), l'ancien roumain (XI-XVIIe s.), le roumain classique et moderne. Le roumain se disting ue des autres lang ues romanes par l'influence slave et un deg ré d'évolution plus g rand par rapport au latin (à l'exception du français). -> romanes 5 (lang ues), dans le dictionnaire. rundi => KIRUNDI russe Lang ue slave du g roupe oriental parlée en Russie et dans de nombreuses républiques de l'ex-U. R. S. S. On l'appelait aussi g rand-russe. rustique qualifie l'usag e du latin, reflété par certains textes littéraires, concernant la vie ag raire et la campag ne. ruthène Ancien nom de l'ukrainien. rwanda, rwanda-rundi => KINYAR-WANDA, KIRUNDI sabir P arler résultant d'un contact et d'altérations réciproques entre plusieurs lang ues ou dialectes. -- Il s'est dit spécialement du mélang e de français, d'autres lang ues romanes, de g rec et d'arabe qui fut en usag e dans les ports de Méditerranée. -- Les p idg ins (à éléments ang lais) sont des sabirs. saintongeais Dialecte g allo-roman d'oï l parlé en Saintong e (voisin du poitevin). samnite Lang ue indoeuropéenne disparue du g roupe italique (osco-ombrien). sanskrit F orme écrite, savante, codifiée, de l'indo-aryen* ancien. -> indoeuropéen 2 et sanskrit, dans le dictionnaire. sarde Lang ue romane parlée en Sardaig ne, distincte des dialectes italiens, de caractère conservateur et même archaï que par rapport aux autres lang ues romanes, surtout dans certains dialectes, d'autres (le campidanien, au Sud) étant fortement italianisés. -> romanes (lang ues, II, 6). savant 1. C et adjectif s'oppose à populaire* pour qualifier en français une unité lexicale obtenue par voie d'emprunt* écrit, principalement au latin ou au g rec, ou formée à partir d'éléments tirés de ces lang ues. C'est alors un concept étymolog ique. 2. Savant s'applique par ailleurs à un vocabulaire spécialisé appartenant au domaine scientifique. On préférera dans ce cas

« qué bé co is V arié té d e f ra nçais ( is su d es d ia le cte s d 'o ïl d e l 'O uest — d u n o rm and a u s a in to ng eais — e t d u f ra nçais « c entr a l » d'Î le -d e-F ra nce) u til is é a u Q uéb ec, l a p lu s im porta nte f o rm e d u f ra nçais d 'A m ériq ue d u N ord ( L ouis ia ne, M ain e e t V erm ont, a ux Éta ts -U nis ; N ouv eau-B ru nsw ic k [r a cad ie n], O nta rio , M anito ba, a u C anad a).

L e québ éco is o u fra nco -q uéb éco is a p lu sie urs v arié té s (G asp ésie , l a c S ain t- J e an, c anto ns d e l 'E st, M ontr é al) d ont l 'u ne, u rb ain e, p opula ir e e t a ng lic is é e, s e n o m me l e jo ual* .

L e q uéb éco is te nd à c o nstitu er, s o us s a f o rm e c ultiv ée, l a n o rm e d u f ra nçais d 'A m ériq ue d u N ord .

→ Q uéb ec, f ra nçais e t f ra nco pho nie , d ans l e dic tio nnair e . que chu a o u quic hu a L ang ue a m érin d ie nne a p parte nant à l a f a m il le d e l a ng ues d u m êm e n o m e t q ui f u t c elle d e l 'E m pir e in ca (P éro u).

E lle c o m pte a ujo urd 'h ui 4 m il lio ns d e l o cute urs , d ans l e s A nd es.

L e quechua a f o urn i p ar l 'e sp ag no l d es e m pru nts a u fra nçais . ra cin e d ésig ne l 'é lé m ent ir ré d uctib le d 'u n m ot o u d 'u ne s é rie d e m ots a p pare nté s q ue l 'o n a o bte nu e n s u p prim ant to us l e s é lé m ents de f o rm atio n ( s u ffix e, e tc .) e t in d ic es g ra m matic aux ; l a ra cin e, q ui c o nstitu e u n s u p port d e s ig nif ic atio n, p eut p re nd re d es f o rm es partic uliè re s, q ue l 'o n a p pelle l e s ra d ic aux d u m ot.

E n ta nt q u'é lé m ent d e b ase , l a ra cin e e st c o m mune à to us l e s r e p ré se nta nts d 'u ne fa m il le d e m ots ( à l 'i n té rie ur d 'u ne l a ng ue) o u d 'u ne f a m il le à l 'i n té rie ur d 'u n g ro up e d e l a ng ues ( p ar e x em ple l a ng ues r o m anes, germ aniq ues; l a ng ues in d oeuro péennes).

→ b ase . L a ra cin e, a v ec u n m orp hèm e ( v oyelle , p lu s c o nso nne é v entu elle ), f o rm e u n th èm e (lin g uis tiq ue in d oeuro péenne : g re c, l a tin ...) s u r l e q uel e st e lle -m êm e f o rm ée l a m orp ho lo g ie d es m ots v aria b le s. ra dic a l d ésig ne l 'é lé m ent c o m mun à u ne s é rie d e m ots a p pare nté s : l a c o m para is o n d es f o rm es d ég ag e u n o u p lu sie urs r a d ic aux , e t celu i q ui e st ir ré d uctib le e st a p pelé ra cin e*. — L 'é lé m ent d 'u ne r a cin e o u d 'u n r a d ic al e st a p pelé ra d ic al ( voyelle r a d ic ale , o pposé à désin entie l, s u ffix al ).

— D ans l e s l a ng ues s é m itiq ues, l e s le ttr e s r a d ic ale s s o nt c elle s q ui a p partie nnent à l a r a cin e d e tr o is c o nso nnes dite ra cin e tr il ittè re . ré ce nt s 'e m plo ie d ans c et o uv ra g e s o it p ar r a p port à u ne d ate d e r é fé re nce (p lu s r é cent) , s o it p our q ualif ie r u n f a it d e l a ng ue, u n se ns, u n e m plo i, u ne f o rm e, e tc ., a p parte nant à l a l a ng ue m odern e e t c o nte m pora in e ( XIX e - XX e s .) p ar r a p port à u ne é v olu tio n p lu s lo ng ue ( d e l 'a ncie n f ra nçais a u f ra nçais p ostc la ssiq ue). re co nstit u é , re co nstit u tio n c o ncern ent u ne f o rm e o u u n s e ns n o n a tte sté s e t p ro posé s p ar l a m éth o de h is to riq ue ( lo is pho nétiq ues, e n p artic ulie r) e t c o m para tiv e.

L es f o rm es r e co nstitu ées s o nt p ré céd ées d u s ig ne ° ( re p ré se nta nt c e q ue l 'o n n o m me hab itu elle m ent l 'a sté ris q ue). re co uvrir s e d it d 'u ne e x pre ssio n, d 'u ne f o rm e q ui c o rre sp ond ent à p lu sie urs s ig nif ic atio ns o u v ale urs , à p lu sie urs d ésig natio ns. ré em pru nt E m pru nt* s e co nd e ffe ctu é à u ne m êm e s o urc e, à u n m êm e é ty m on, e t a b outis sa nt à u ne m êm e f o rm e a v ec u n a utr e se ns, u n a utr e u sa g e. De n o m bre ux m ots p oly sé m iq ues c o rre sp ond ent a in si à d es r é em pru nts . ré fe ctio n e st l a m odif ic atio n, d 'a p rè s l 'é ty m olo g ie , d 'u ne f o rm e l in g uis tiq ue is su e d e l 'é v olu tio n p ho nétiq ue n o rm ale ( sa g ette e st la r é fe ctio n d e sa y ette , s a ete , a b outis se m ent d u l a tin sa g itta ) o u e m pru nté e ( sa nta l e st l a r é fe ctio n, d 'a p rè s l e g re c sa nta lo n d e sa nd al, em pru nt a u l a tin m éd ié v al sa nd alu m , l u i- m êm e p ris a u g re c).

O n p arle d e r é fe ctio n a nalo g iq ue d ans l e c as o ù u ne m odif ic atio n gra p hiq ue s e f a it s u r l e m odèle d e m ots d u m êm e ty pe : se nte m ent, p uis se ntim ent d 'a p rè s se ntir . ré fé re nce n.

f ., ré fé re r à v. s 'e m plo ie nt ( p ar a ng lic is m e) à p ro pos d e l a r e la tio n d 'u n s ig ne à l a r é alité e x tr a lin g uis tiq ue (→ désig natio n, d ésig ner). — O n e m plo ie a ussi se r é fé re r à . Le ré fé re nt d 'u n s ig ne ( m ot, l o cutio n) e st l a r é alité h o rs l a ng ag e à l a q uelle r e nv oie c e s ig ne, e t q ui c o rre sp ond à u n s ig nif ié , c e sig nif ié p ouv ant c o rre sp ond re à p lu sie urs c o ncep ts .

L e ré fé re nt p eut ê tr e u n o bje t o u u n ê tr e c o ncre t, u ne a b str a ctio n, u ne c la sse d'a b str a ctio ns.

À u n r é fé re nt p euv ent c o rre sp ond re u n o u p lu sie urs s ig nes d u l a ng ag e : m ots , e x pre ssio ns, d esc rip tio ns, p ara p hra se s. ré gim e T erm e r é g i ( o u g ouv ern é) p ar u n a utr e te rm e, e n p artic ulie r u n v erb e o u u ne p ré p ositio n : ré g im e d ir e ct ( s a ns p ré p ositio n ou a utr e p artic ule ), ré g im e in d ir e ct. D ans l e s l a ng ues q ui d is tin g uent l a f o nctio n d e s u je t e t c elle d 'o bje t, o n p arle d e cas r é g im e ( e t de cas s u je t ).

— L e cas r é g im e d e l 'a ncie n f ra nçais c o rre sp ond à l 'a ccusa tif l a tin ( ré g im e d ir e ct) e t a p ro duit p ar é v olu tio n p ho nétiq ue. »

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