Devoir de Philosophie

rythme (musique) - musicologie.

Publié le 18/05/2013

Extrait du document

rythme (musique) - musicologie. 1 PRÉSENTATION rythme (musique), notion englobant tous les aspects de la musique relatifs à son mouvement dans le temps et, par conséquent, à sa structure temporelle. Outre cette signification générale, le terme « rythme « désigne le plus souvent des paramètres tels que l'intensité et la durée d'un groupe de notes. 2 BATTEMENTS ET MESURES Tout comme les rythmes de la nature, tels que le mouvement des planètes, la succession des saisons et le battement du coeur, le rythme musical est généralement organisé en motifs répétés à intervalles réguliers. Ces motifs régulent le mouvement de la musique et aident l'oreille humaine à en saisir la structure. L'unité fondamentale du rythme est le battement ou la pulsation, soit un motif qui s'apparente au tic-tac d'une horloge. Dans la plupart des danses et dans la musique populaire, la cadence est indiquée de façon explicite, souvent par des roulements de tambour ou par un motif d'accompagnement régulier. Dans les formes musicales plus complexes, le battement est souvent implicite, constituant une sorte de dénominateur commun pour la durée réelle des notes, qui peut être plus longue ou plus courte que la pulsation elle-même (toutefois, lorsque l'auditeur frappe du pied en écoutant cette musique, la cadence redevient explicite). Pour que la pulsation soit perçue comme un dénominateur commun, la durée des différentes notes doit généralement être un multiple ou un sous-multiple de cette pulsation (par exemple, la moitié ou le double de sa durée). Le tempo de la musique détermine la vitesse du battement. De la même façon que les battements régulent la durée d'épisodes musicaux aussi courts qu'une note ou une paire de notes, ils sont eux-mêmes régulés par des unités récurrentes plus importantes appelées mesures. La mesure résulte de l'accentuation du premier battement d'une série de deux ou davantage, de sorte que les battements sont eux-mêmes groupés pour former un motif (par exemple, UN-deux, UN-deux, ou UN-deux-trois, UN-deux-trois). Le premier battement de la mesure, qui est aussi le plus marqué, est appelé temps frappé ; le dernier battement, qui est aussi le plus faible, est appelé le levé. Le terme « mesure « peut d&eacut...

« la mesure.

Les instrumentistes peuvent alors émettre un certain nombre de notes à l’intérieur d’un intervalle de temps donné (par exemple, dix secondes), quand ils le souhaitent, sans coordination exacte de la mesure de la durée.

L’une des évolutions les plus importantes dans la complexité du rythme, au cours des deux cents dernières années, et particulièrement au cours du XXe siècle, a été le développement de valeurs rythmiques « non métriques » ou « irrationnelles ».

Dans sa forme la plus élémentaire, cette évolution est illustrée par le triplet, dans lequel trois notes sont régulièrement espacées à l’intérieur de l’intervalle de temps qui serait habituellement utilisé pour deux notes. Ce système résout le problème de la division de la note par un nombre qui n’est pas exactement la moitié de la durée de la note immédiatement supérieure.

Au cours du XXe siècle, cette méthode a été utilisée pour produire des rythmes extrêmement complexes qui permettent non seulement de sous-diviser un battement par un nombre « irrationnel », mais également de s’opposer à la mesure prédominante pour établir une mesure contradictoire, et même de procéder à de nouvelles subdivisions irrationnelles à l’intérieur de la seconde mesure.

Voir ci-dessous une illustration simplifiée des différentes possibilités. 6 SYSTÈMES EXTÉRIEURS À LA MUSIQUE OCCIDENTALE D’une certaine façon, la musique occidentale contemporaine semble se rapprocher de la musique non occidentale, dont une grande partie est non métrique et dans laquelle l’improvisation est souvent importante.

Certaines cultures limitent la musique à une seule ligne mélodique et à un petit nombre de durées (dans la plupart des cas, il n’en existe que deux, l’une étant le double de l’autre).

Toutefois, les durées des notes peuvent être combinées de différentes façons, pour créer des motifs plus longs, à la fois irréguliers et flexibles, qui rappellent ceux du chant grégorien des débuts de la musique occidentale. En Inde et au Japon, à travers des méthodes différentes, le rythme est hautement systématisé tout en préservant un certain degré de flexibilité qui transcende celui de la plupart des musiques occidentales.

Dans la musique indienne, par exemple, les durées sont organisées à l’intérieur d’un cycle temporel récurrent appelé tala. Bien que le tala possède des points communs avec la mesure occidentale, ses motifs sont généralement beaucoup plus longs.

En outre, ses subdivisions se composent d’unités de longueur inégale qui s’associent pour former une continuité musicale. D’autres cultures ont mis au point une musique pluripartite hautement complexe.

La musique africaine, par exemple, laisse une part importante à l’improvisation, les différentes parties étant unifiées par un battement unitaire constant, qui peut être un battement de tambour ou un battement des mains.

Les autres parties sont structurées avec une grande marge de liberté par rapport à cette unité, pour produire leurs propres motifs métriques qui coïncident occasionnellement seulement les uns avec les autres et avec la cadence fondamentale.

Bien que ce système rende impossible tout effet harmonique élaboré, caractéristique de la musique pluripartite, il se traduit par une structure rythmique considérablement plus complexe et plus variée. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles