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Vocabulaire: CHANTEUR, -EUSE, substantif et adjectif.

Publié le 10/11/2015

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Vocabulaire: CHANTEUR, -EUSE, substantif et adjectif. A.— Substantif. Celui, celle qui chante et plus spécialement qui fait métier de son talent. Les auteurs et le directeur avaient fait appel à une vraie chanteuse d'opéra-comique, Madame Vaillant-Couturier (LOUIS SCHNEIDER, Les Maîtres de l'opérette française, Hervé-Charles Lecocq, 1924, page 219) : Ø 1. Le chanteur est le seul des interprètes musiciens qui soit à la fois instrument et instrumentiste. Un pianiste ou un violoniste peut à son gré choisir son instrument, qu'il fera entretenir, préparer, remplacer aussi souvent qu'il le faudra. Le chanteur, lui, ne dispose que de l'instrument donné par la nature. Arts et littérature dans la société contemporaine (direction Pierre Abraham) 1936, page 6005. SYNTAXE : Chanteur amateur, ambulant, comique, flamenco, populaire, professionnel, réaliste, virtuose; chanteur de charme, de concert, de cour, de jazz, d'opéra, de psaume, de romance, de salon, de théâtre; un petit chanteur à la croix de bois, de la manécanterie; les chanteurs des rues. Remarque : On rencontre dans la documentation 1. le composé chanteur-improvisateur. Celui que l'on voulait chansonner montait sur un banc, et le chanteur-improvisateur à côté de lui (Charles-Amédée de Sainte-Beuve, Volupté, tome 2, 1834, page 222); 2. l'emploi substantival féminin chanteresse. Marie d'Arras. " chanteresse " récompensée pour avoir chanté devant Charles VI (1383), est la plus ancienne cantatrice française dont l'histoire ait retenu le nom (Michel Brenet, Dictionnaire pratique et historique de la musique, 1926, page 70). Chanteuse semble péjoratif. Cantatrice, est éclatant et théâtral. Alors que chanteresse semble désigner une prêtresse du chant : une enchanteresse (G. Migot, Lexique de quelques termes utilisés en musique, 1935, page 21). 3. On rencontre au Canada la variante (phonétique plutôt que morphologique) chanteux. Les noces (...) où les chanteux se provoquent (L. Groulx, Chez nos ancêtres, Montréal, 1920, page 31). — Péjoratif. Maître-chanteur. Celui qui se sert abusivement d'autrui pour parvenir à ses fins, qui pratique le chantage. Ce Morin était un ignoble maître chanteur, justement abattu par une de ses victimes, fort honnête femme qu'il avait traînée dans la boue (LÉON DAUDET, Le Bréviaire du journalisme, 1936, page 139) : Ø 2. Mais Coty avait gagné beaucoup d'argent, le dépensait avec prodigalité, et, en conséquence, avait à ses trousses une bande d'approbateurs, de flatteurs, de maîtres chanteurs et d'aigrefins comme on en voit dans les comédies de Plaute, de Ben Jonson et les fabliaux. LÉON DAUDET, Le Bréviaire du journalisme, 1936 page 140. B.— Adjectif : Ø 3. Les races les plus heureusement nées, nos jolies races du Midi, par exemple, si vives et si chanteuses, sont tristement courbées par le travail. JULES MICHELET, Le Peuple, 1846, page 194. — [Le plus souvent en parlant d'un animal] Coq, crapaud, cygne, rossignol chanteur : Ø 4. Très-heureusement, il n'y avait là ni fauve redoutable, ni indigène dangereux, mais tout simplement une demi-douzaine de ces oiseaux moqueurs et chanteurs, que l'on reconnut être des « faisans de montagne ». JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 108.

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Mais Coty avait gagn? beaucoup d'argent, le d?pensait avec prodigalit?, et, en cons?quence, avait ? ses trousses une bande d'approbateurs, de flatteurs, de ma?tres chanteurs et d'aigrefins comme on en voit dans les com?dies de Plaute, de Ben Jonson et les fabliaux. L?ON DAUDET, Le Br?viaire du journalisme, 1936 page 140.

B.? Adjectif?: ? 3.

Les races les plus heureusement n?es, nos jolies races du Midi, par exemple, si vives et si chanteuses, sont tristement courb?es par le travail. JULES MICHELET, Le Peuple, 1846, page 194.

? [Le plus souvent en parlant d'un animal] Coq, crapaud, cygne, rossignol chanteur?: ? 4.

Tr?s-heureusement, il n'y avait l? ni fauve redoutable, ni indig?ne dangereux, mais tout simplement une demi-douzaine de ces oiseaux moqueurs et chanteurs, que l'on reconnut ?tre des ? faisans de montagne ?. JULES VERNE, L'?le myst?rieuse, 1874, page 108.. »

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