Vocabulaire: CHAPERONNER, verbe.

Vocabulaire: CHAPERONNER, verbe. A.— Couvrir d'un chaperon* : Ø 1. Les juges opinèrent du bonnet, ils étaient pressés. On voyait leurs têtes chaperonnées se découvrir l'une après l'autre... VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 366. — FAUCONNERIE : Ø 2. [Fernande à Clémence :] Vous devez être fière, me disait-il [le capitaine Jean] d'avoir enchaîné le faucon; il [Jacques] a joliment chassé de petites perdrix comme vous! mais le voilà dompté et chaperonné sur le poing de sa châtelaine... AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Jacques, 1834, page 55. B.— Au figuré. Accompagner quelqu'un en qualité de chaperon* : Ø 3. Nous sommes toutes éreintées, nous, mais qui reconnaîtrait en mademoiselle la duègne qui nous chaperonna ces trois jours? GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 238. — Par extension. Guider. Nous t'aimions, Frauken, qui sais toutes les langues, qui peux chaperonner un fiancé flamand et sa fiancée polonaise (JEAN GIRAUDOUX, Simon le Pathétique, 1926, page 169 ). DÉRIVÉS : Chaperonnage, substantif masculin. Action de chaperonner (supra B), et résultat de cette action. Puis Manette était encore flattée de trouver dans cette relation l'espèce de chaperonnage d'une femme mariée (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Manette Salomon, 1867, page 276 ). Attesté dans Larousse de la Langue française