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Vocabulaire: CHOCOLAT, substantif masculin.

Publié le 12/11/2015

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Vocabulaire: CHOCOLAT, substantif masculin. A.— Aliment composé essentiellement de cacao et de sucre. On est convenu d'appeler chocolat le mélange qui résulte de l'amande du cacao grillée avec le sucre et la cannelle (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 114 ). 1. a) Au singulier. Pâte solidifiée composée de ce produit auquel sont incorporés parfois des aromates ou divers autres éléments. Un morceau (une tablette) de chocolat; du chocolat praliné (confer BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 408); du chocolat purgatif (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 53) : Ø 1. Nous possédions les plus précieuses monnaies d'échange, chocolat et cigarettes. Contre ces richesses nous obtînmes des produits plus substantiels et qui nous faisaient défaut :... FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 316. — Emploi à valeur adjectivale, en. PÂTISSERIE. Au chocolat. Crème, éclair, soufflé au chocolat. b) Au singulier ou au pluriel. Bonbon au chocolat. Je lui ai envoyé ce sonnet au lieu de fleurs ou chocolats (PAUL VALÉRY, Correspondance [avec André Gide] , 1918, page 461 ). Une demi-livre de chocolats mélangés (JEAN GUÉHENNO, Journal d'une révolution, 1937, page 92 ). 2. Par métonymie. Boisson préparée avec du chocolat en morceaux ou en poudre, dissout ou cuit dans de l'eau ou du lait. Une tasse de chocolat; prendre du (son) chocolat : Ø 2. Dès sept heures du matin, elle m'apportait elle-même une tasse de chocolat. Je n'en ai jamais bu de pareil. Un chocolat à s'en faire mourir, moelleux, velouté, parfumé, grisant Je ne pouvais ôter ma bouche des bords délicieux de sa tasse. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Ce cochon de Morin, 1882, page 853. B.— Invariable. Couleur chocolat, et, par ellipse chocolat. Couleur brun rouge foncé. Un gilet chocolat (EUGÈNE SUE, Atar Gull, 1831, page 5) : Ø 3.... le teint de ces jeunes personnes, vêtues à l'orientale, variait du bistre à l'olivâtre, et arrivait, chez la dernière, au chocolat le plus foncé. GÉRARD DE NERVAL, Voyage en Orient, tome 1, 1851, page 160. — Argot. Boîte à chocolat. Cercueil couvert d'une toile brune (confer Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT) 1966). Nous allons à la Charité. (...). Nous assistons à la visite et nous voyons mettre dans la boîte à chocolat un paquet noué aux deux bouts, qui est une morte (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1860, page 856 ). C.— Emploi adjectival invariable, populaire. [Être] chocolat. Être attrapé, dupé, déçu. « Elle vient se faire régler une petite note, voilà tout. Et elle a peur de repartir chocolat » (PAUL BOURGET, Nos actes nous suivent, 1926, page 159 ). — Emploi comme substantif. Faire le chocolat. Faire le naïf, le crédule (Confer Le Temps, 1886 dans Gustave Fustier, Supplément au Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau, 1889, page 522). Remarque : On rencontre dans la documentation a) L'adjectif chocolateux, euse, péjoratif Ces éclairs vomitivement chocolateux (COLETTE, Claudine s'en va, 1903, page 68). b) Le substantif féminin chocolatine. Bonbon au chocolat (confer E. BRUMPT, Précis de parasitologie, 1910, page 72). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 701. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 602, b) 635; XXe. siècle : a) 1 017, b) 1 514. DÉRIVÉS : 1. Chocolaté, -ée, adjectif. Qui contient du chocolat, qui est parfumé au chocolat. Bouillie, farine, poudre chocolatée. 2. Chocolaterie, substantif féminin. a) Rare. Fabrication du chocolat. Une usine de chocolaterie (GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 36 ). b) Par métonymie, usuel. Fabrique de chocolat. L'insubordination ouvrière pouvait mettre en péril les affaires de la chocolaterie (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 42 ).

« SUE, Atar Gull, 1831, page 5) : ? 3....

le teint de ces jeunes personnes, v?tues ? l'orientale, variait du bistre ? l'oliv?tre, et arrivait, chez la derni?re, au chocolat le plus fonc?. G?RARD DE NERVAL, Voyage en Orient, tome 1, 1851, page 160.

? Argot.

Bo?te ? chocolat.

Cercueil couvert d'une toile brune (confer Dictionnaire historique des argots fran?ais (GASTON ESNAULT) 1966).

Nous allons ? la Charit?.

(...).

Nous assistons ? la visite et nous voyons mettre dans la bo?te ? chocolat un paquet nou? aux deux bouts, qui est une morte (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1860, page 856 ).

C.? Emploi adjectival invariable, populaire.

[?tre] chocolat.

?tre attrap?, dup?, d??u.

? Elle vient se faire r?gler une petite note, voil? tout.

Et elle a peur de repartir chocolat ? (PAUL BOURGET, Nos actes nous suivent, 1926, page 159 ).

? Emploi comme substantif.

Faire le chocolat.

Faire le na?f, le cr?dule (Confer Le Temps, 1886 dans Gustave Fustier, Suppl?ment au Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau, 1889, page 522).

Remarque?: On rencontre dans la documentation a) L'adjectif chocolateux, euse, p?joratif Ces ?clairs vomitivement chocolateux (COLETTE, Claudine s'en va, 1903, page 68).

b) Le substantif f?minin chocolatine.

Bonbon au chocolat (confer E.

BRUMPT, Pr?cis de parasitologie, 1910, page 72).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 701.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 602, b) 635; XXe.

si?cle?: a) 1 017, b) 1 514.

D?RIV?S?: 1.

Chocolat?, -?e, adjectif.

Qui contient du chocolat, qui est parfum? au chocolat.

Bouillie, farine, poudre chocolat?e.

2.

Chocolaterie, substantif f?minin.

a) Rare.

Fabrication du chocolat.

Une usine de chocolaterie (GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 36 ).

b) Par m?tonymie, usuel.

Fabrique de chocolat.

L'insubordination ouvri?re pouvait mettre en p?ril les affaires de la chocolaterie (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 42 ).. »

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